Après une succession d'agressions entre jeunes ces dernières semaines, vit-on actuellement une hausse de la violence en France ? Que peut faire l'école en ce sens ? Comment comprendre ce climat anxiogène ? Quelle est la réponse de l'État pour enrayer ce fléau ? Virginie Lanlo, députée Renaissance et Amélie Boukhobza, docteure en psychologie, sont les invitées de Virginie Guilhaume pour en parler.
Organiser des rencontres entre élèves et réfugiés, c'est l'idée du programme Inter'act, lancé par l'agence des Nations Unies pour les réfugiés (HCR). Rayéhane Mama Djedje, chargée de projet éducation, en parle en deuxième partie.
En fin d'émission, on retrouve Malika Ménard et son invitée Émilie Satt. La chanteuse du groupe de pop français Madame Monsieur évoque ses "Souvenirs d'écolier".
"Je suis très fière de la qualité de leur travail", souligne Karine Franclet, maire d'Aubervilliers, en évoquant l'investissement des enfants au sein du conseil municipal de la ville. L'objectif de ce dispositif est "d'engager" les jeunes sur des sujets comme le harcèlement. Face à ce succès, la municipalité a lancé le conseil municipal des ados, le 16 mars dernier. Karine Franclet, conseillère départementale de la Seine-Saint-Denis, félicite également les filles, "très engagées" et plus nombreuses à siéger au conseil municipal.
Entre le 7 avril et début juillet 1994, le génocide à l'encontre des Tutsis, ethnie minoritaire au Rwanda, provoque la mort de plus de 800 000 personnes, selon l'ONU. Ce génocide a été déclenché au lendemain de l'attentat contre le président hutu Juvénal Habyarimana, le 6 avril 1994. Selon Laurent Larcher, journaliste et auteur du livre "Rwanda, ils parlent. Témoignages pour l'histoire", "il y a, dans le génocide, une racine idéologique qui puise dans l'époque coloniale. C'est un génocide extrêmement sophistiqué et extrêmement pensé".
Ancienne colonie belge, de 1920 et 1962, le Rwanda attribue des cartes d'identité qui distinguent Hutus et Tutsis. Le gouvernement colon favorise la minorité Tutsis — 14% de la population — par rapport aux Hutus, qui représentent environ 85% de la population. En 1959, les Hutus se rebellent contre le pouvoir colonial belge et l'élite tutsis. Cette révolte conduit à l'indépendance du Rwanda en 1962.
C'est une première dans le monde. Raphaëlle Taub, docteure, a mis au point une application qui permet de diagnostiquer l'endométriose, une maladie qui touche 2 millions de femmes en France. Matricis.ai se fonde sur l'intelligence artificielle pour aider le radiologue dans sa lecture des IRM. CEO et co-fondatrice de Matricis.ai, Raphaëlle Taub explique comment l'application fonctionne.
Plus d'une femme en âge de procréer sur sept est atteinte d'endométriose. 75% d'entre elles sont mal diagnostiquées. Cette errance médicale dure, en moyenne, sept ans. Alors comment améliorer le quotidien de ces femmes ? Comment réduire la prise en charge des patientes et comment mieux détecter l'infertilité ? Notre invitée s'est justement penchée sur cette problématique. Raphaëlle Taub, docteur, CEO et co-fondatrice de "Matricis.ai" est l'invitée de Philippine Dolbeau pour en parler.
Il a inventé, dans les années 70, ce qui aurait pu devenir Internet. Dans le "Focus" du jour", Xavier Terrade retrace le parcours de l'ingénieur français Louis Pouzin.
C'est un nouvel environnement culturel et immersif qui va ouvrir ses portes à Rouen, en Seine-Maritime, en juin prochain. Jeanne Dreyfus en dit plus dans son "Idée derrière la tech".
C'est un bien triste anniversaire que le Rwanda commémore. Trente ans après le génocide des Tutsis, qui a été déclenché le 7 avril 1994 par les Hutu, et qui a causé plus de 800 000 morts, quelle est la responsabilité de la France dans ce génocide ? Comment poursuivre ce travail de mémoire ? Pour en parler, Guillaume Ouattara reçoit Laurent Larcher, journaliste et auteur du livre "Rwanda, ils parlent. Témoignages pour l'histoire" et Éléna Pavel, membre de l'association des professeurs d'histoire-géographie.
Chaque année, environ 1000 décès par noyades sont recensés en France. Ces noyades constituent la première cause de mortalité par accident de la vie courante chez les moins de 25 ans, selon Santé publique France. Comment réduire ce risque ? David Sueur, directeur du développement de l'enseignement et de la pédagogie de Récréa, en parle en deuxième partie.
En fin d'émission, Guillaume Buan fait la "Lumière sur" l'éclipse solaire totale et rare, qui a eu lieu sur la côte ouest du Mexique.
Humaniste, militant, et médecin, Ady Steg est une figure incontournable du judaïsme. Il est au cœur d'un documentaire réalisé par Isabelle Wekstein-Steg. "Ady Steg, un parcours juif, une histoire française" a notamment été projeté, fin mars, devant 200 élèves de terminale pour les sensibiliser à la lutte contre l'antisémitisme. Pour sa réalisatrice, les élèves peuvent s'inspirer d'Ady Steg, qui fut un "exemple", pour militer. Elle conseille également aux jeunes de s'"informer", en dehors des réseaux sociaux et de "rejeter tous les préjugés".
Sa vie bascule le 7 février 2000. Michaël Jérémiasz est victime d'un accident de ski, à 18 ans. Sur le plateau du "Mag", à l'occasion de la Semaine olympique et paralympique, le champion paralympique de tennis fauteuil considère que la "loi de 2005 sur le handicap n'est pas appliquée". Pour faire respecter la loi et "revendiquer les mêmes droits" que les personnes valides, il estime qu'il "faut des leaders d'opinion" pour "s'unifier".
Comment expliquer le succès de la fast fashion auprès des jeunes ? Selon Yann Rivoallan, président de la Fédération française du prêt-à-porter féminin, l'intelligence artificielle tient un rôle majeur dans la réussite de cette industrie. Avec "8000 nouveaux produits par jour, l'intelligence artificielle récupère toutes les données, partout dans le monde, pour réinventer les 8000 nouveaux produits quotidiens de Shein", explique-t-il. Les algorithmes sont également responsables du succès de la fast fashion, une industrie très polluante et sans limites.
Shein, Temu, Zara... Ces marques, plébiscitées par la jeune génération, font partie de la fast fashion et nuisent gravement à l'environnement. L'achat de ces vêtements de mauvaise qualité, rapidement jetés, augmente notamment la production de déchets vestimentaires. Leur fabrication implique également l'utilisation de produits toxiques, une surconsommation d'eau et un recours à une main d'œuvre très peu chère. Une proposition de loi a été adoptée pour lutter contre cette industrie. Pour en parler, Virginie Guilhaume reçoit en plateau Yann Rivoallan, président de la Fédération française du prêt-à-porter féminin et Huguette Tiegna, députée Renaissance.
C'est un Salon qui encourage la liberté scolaire et l'innovation pédagogique depuis 2019. Le Salon "Libsco", organisé par la Fondation pour l'école, ouvre ses portes le 6 avril 2024 à Paris. Anne-Françoise de Saint-Albin, responsable du pôle développement et communication de la Fondation pour l'école, en parle en deuxième partie.
En fin d'émission, dans sa chronique "Vu à l'étranger", Loïc Landrau nous emmène en Italie pour évoquer le quotidien des enfants issus des mafias.
En pleine Semaine olympique et paralympique, du 2 au 6 avril 2024, l'équipe de "L'École du futur" met en avant celles et ceux qui militent pour le développement du sport à l'école. Pourquoi est-ce important ? Comment inciter les jeunes à pratiquer une activité sportive ? Pour en parler, Philippine Dolbeau reçoit Diane de Navacelle de Coubertin, présidente de la commission culture et héritage de l'ISF (International Sport Federation) et Alex Portal, nageur et double médaillé paralympique.
Pour bien maîtriser les usages des outils numériques, le Centre pour l'éducation aux médias et à l'information (CLEMI) livre ses conseils dans le "Focus" du jour.
Comment sensibiliser nos enfants à la politique ? Milly Addaé vous donne quelques recommandations dans son "Idée derrière la tech".
13% des femmes qui souffrent d'une maladie chronique, sont également touchées par la dépression en France. En ce qui concerne les règles, 31% d'entre elles vivent mal cette période, et 97% déclarent ressentir des symptômes. Ce sont les résultats d'une grande enquête menée par le Lab Heyme, en partenariat avec l'Institut Opinionway, sur la santé des jeunes femmes en France. Céline Berardo, directrice générale de Lab Heyme estime que les règles restent un "sujet tabou" en France. Selon elle, il existe une "forme de banalisation de la douleur". Pour briser le silence, elle recommande d'en parler.