"Plus de 70% des jeunes de 15-35 ans s’informent d’abord sur les réseaux sociaux. C’est une façon pour eux d’entrer dans l’information", souligne Nathalie Sonnac, autrice et professeure à l’université Paris Panthéon-Assas. Selon elle, à l’heure où les réseaux sociaux "envahissent l'espace informationnel", les journalistes n’ont plus le "monopole de diffusion de l’information". Aujourd’hui, "nous sommes tous devenus médias". Elle préconise ainsi de repenser la réglementation et la régulation mais aussi l'éducation aux médias.
À l’occasion de la Semaine de la presse et des médias à l’école, le Centre pour l'éducation aux médias et à l'information (CLEMI), qui fête ses 40 ans cette année, rappelle la nécessité d’éduquer les jeunes à ce sujet. L’un des nouveaux objectifs du CLEMI est d’encourager les écoles à la création des médias scolaires, comme l’explique Séverine Poncet-Ollivier, coordinatrice académique du CLEMI de l'académie de Versailles. Car, c’est "en fabriquant l’information que les élèves arrivent à la saisir", insiste-t-elle.
Le Centre pour l'éducation aux médias et à l'information (CLEMI) fête ses 40 ans cette année. Depuis sa création, le CLEMI veille à éduquer à l’information et aux médias. Organisme public unique en France et reconnu à l’international, il propose des formations, des ateliers et de multiples ressources pour développer l’esprit critique. Virginie Sassoon, directrice adjointe du CLEMI, rappelle également l’éducation à la citoyenneté, très importante pour l’organisme.
"Pendant très longtemps, on pensait que toutes les calories étaient égales et qu’il suffisait de manger moins de calories pour perdre du poids", souligne Pascal Goncalves, médecin généraliste, spécialisé dans la prévention. Il prend l’exemple du fructose, présent dans les fruits et les sodas. S’il n’est pas nocif pour la santé lorsqu’on consomme des fruits, il le devient dans les aliments transformés. Le docteur Goncalves rappelle que la consommation des aliments ultra-transformés et industriels ont un impact sur la prise de poids.
Sur les réseaux sociaux, les internautes exposent leurs opinions au gré des débats et de l'actualité. Pourtant, il est difficile de se forger un esprit critique parmi toutes les fake news en circulation. Comment l'opinion naît-elle ? Pourquoi les esprits s'échauffent-ils sur les réseaux sociaux ? Comment acquérir des connaissances scientifiques solides pour mieux comprendre le monde ? Pour y répondre, Marjorie Paillon reçoit en plateau Romain Pigenel, directeur de la communication d’Universcience et Arnaud Zegierman, sociologue et co-fondateur de l’institut Viavoice. Dans les airs, sur terre ou en mer, le véhicule autonome trace son chemin. Il suscite aussi de nombreuses questions. "Focus" et définition d'Édouard Denuau. Quel est l'avenir de la création de contenu en ligne ? Ce domaine est de plus en plus impacté par l'intelligence artificielle. Jeanne Dreyfus vous explique tout dans son "Idée derrière la tech".
Le 20 mars, le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) vient de publier dans un nouveau rapport, la synthèse de huit ans de travaux. Un rapport toujours aussi alarmant dans lequel les scientifiques appellent les décideurs politiques, économiques et les citoyens à ne pas se décourager. Pour Axel Dauchez, fondateur de Make.org, pour faire bouger les lignes, il faut mettre en place des solutions concrètes qui concernent directement les modes de production, de distribution, de fabrication et de consommation. "On doit aussi coordonner l’action des entreprises, celle des citoyens et des collectivités locales", souligne-t-il.
Un spectacle de magie pour sensibiliser les enfants au harcèlement scolaire, c'est ce que propose Mehdi Ait Elhocine, alias Mehdillusion, magicien et mentaliste. Ancienne victime de harcèlement, il propose, lors de ses tours de magie, de faire participer les enfants. Objectif ? Susciter une émotion chez le jeune et lui permettre de réfléchir aux conséquences du harcèlement. Après le spectacle, il invite également les familles à poser des questions pour libérer la parole.
En France, six femmes sur dix ont déjà été agressées verbalement dans la rue par des hommes selon une étude publiée par l'institut YouGov en 2022. Ces violences s'invitent aussi en classe, à la maison ou au travail. Comment éradiquer totalement ce fléau ? Faut-il faire davantage de pédagogie ? Pour en discuter, Marjorie Paillon reçoit en plateau Maxime Ruszniewski, auteur et fondateur de Pardi Productions. Il vient de publier le "Petit manuel du féminisme au quotidien". Emanouela Todorova, fondatrice de l’association "Dis bonjour sale pute" (DBSP), est également en duplex depuis Strasbourg pour échanger. Les enfants peuvent aussi inciter leurs parents à faire une détox digitale. "Focus" à suivre avec le Centre pour l'éducation aux médias et à l'information (CLEMI). Les séismes sont les catastrophes naturelles les plus meurtrières. Pour mieux les prévenir, des hackers ont créé un système en open source intitulé "Raspberry Shake". Gaël Musquet explique tout dans son "Idée derrière la tech".
Pour changer le quotidien des femmes et lutter contre le sexisme, Maxime Ruszniewski, auteur et fondateur de Pardi Productions, vient de publier le "Petit manuel du féminisme au quotidien". Pour lui, il est important de "d’objectiver la situation, de dire que les violences faites aux femmes, que les inégalités salariales et que les stéréotypes de genre pourrissent la société". Plus de pédagogie permettrait, selon l'auteur, de faire évoluer les mentalités.
En France, 6 femmes sur 10 ont déjà été sifflées dans la rue par des hommes, selon une étude menée en 2022 par l’institut YouGov. "Elles subissent du harcèlement sexiste et sexuel quotidiennement dans la rue, au travail, à l’école et même au sein de leur foyer", dénonce Emanouela Todorova, fondatrice de l’association "Dis bonjour sale pute" (DBSP). Elle rappelle que la prévention est au cœur de la lutte contre les violences sexistes et sexuelles.
Blocus des lycées, manifestations, absences en cours… Pour protester contre la réforme des retraites, les lycéens se sont mobilisés massivement partout en France. Pourtant, le droit de grève est réservé aux travailleurs. Hudayfa Bouafi, responsable fédéral de la "Voix Lycéenne" en charge du 77 (Seine-et-Marne), ne comprend pas pourquoi les élèves n’ont pas le droit de faire grève. Il dénonce une "incohérence" et assure que la "majorité des blocus organisés sont pacifiques. On chante des slogans, et on porte des pancartes". Il rappelle que ces blocages sont également votés en assemblée générale par la majorité des élèves.
Dans le cadre de la réforme des retraites, les grèves se succèdent et la mobilisation se durcit. Les lycéens et les étudiants se sont greffés au mouvement pour faire entendre leur voix. Certains organisent des blocus et manquent les cours. Pourtant, en France, le droit de grève est réservé aux travailleurs. Que risquent ces jeunes ? Les étudiants ont-ils le droit de distribuer des tracts ? Quelle est la place de la politique dans les salles de classe ? Pour en débattre, Patrice Boisfer reçoit en plateau Maître Valérie Piau, avocate spécialiste de l'éducation et Hudayfa Bouafi, responsable fédéral de la "Voix Lycéenne" en charge du 77 (Seine-et-Marne). En quoi consiste le droit de grève ? Irina Capron sort sa "Loupe" pour y répondre. L'université de Lille a décidé récemment de ne pas comptabiliser les absences des étudiants les jours de grève. Détails à suivre avec Irina dans son "Info en +".
Aujourd'hui, dans "L'École du futur", on vous présente une petite girafe qui relie les élèves du monde francophone. Comment cette innovation permet-elle aux enfants d'apprendre à mieux comprendre l'autre ? Pourquoi est-ce si important de remettre au goût du jour la correspondance scolaire digitale ? Séverine De Sadeleer, fondatrice de "Ama la girafe", est l'invitée de Lisa Debernard pour en parler.
Aujourd’hui, on s’intéresse au rôle que joue l’Association des Élus de France (AEF) lorsqu’il s’agit d’éducation et de jeunesse. Comment les élus repèrent-ils les besoins des jeunes sur leur territoire ? Quels constats remontent des communes, des quartiers et des petites villes ? Pour en parler, Alix Nguyen reçoit en plateau Driss Ettazaoui, président de l’AEF. Notre invité est également vice-président de l’agglomération Évreux Portes de Normandie et conseiller municipal. C’est donc l’occasion de faire le point sur les initiatives éducatives menées à Évreux et dans les communes de l’agglomération.
La sociologie de l'éducation a-t-elle permis de changer le regard que l'on porte sur l'école ? Pour en parler, Emmanuel Davidenkoff reçoit en plateau Benjamin Moignard, professeur à l'université Cergy-Paris et co-auteur du livre "Comment l'éducation est sortie de l'école : Pour une sociologie de l'éducation renouvellée".
Insa Sané, slameur et auteur, invité de La "Quotidienne" d'Emmanuel Davidenkoff pour parler de son dernier roman (autofiction) "Ma vie sur une jambe" aux éditions Gallimard.
Comédienne, Anne Depetrini est l'invitée de Malika Ménard. Actuellement au théâtre du Point Virgule pour son spectacle "À côté", Anne Depetrini raconte comment elle a réussi à "aller bien", depuis la psy jusqu'à l'exorciste, en passant par le marabout. Sur le plateau de "Souvenirs d'écolier", elle se remémore ses années étudiantes et raconte comment elle est passée du journalisme à l'humour.
Dans "Le Mag", on se rend du côté de Besançon (.) . Implantée depuis plus de 40 ans, l'association "Pari" est un acteur essentiel de l'accompagnement éducatif, social et citoyen. Quels moyens met-elle à disposition pour œuvrer à la réussite scolaire des élèves ? Pour quels résultats ? Pour en parler, Patrice Boisfer reçoit Sabah Abdouni, directrice de l'association "Pari", et Ismar Obradovac, référent lycéen et chargé de communication de l'association "Pari".
Dans "La Quotidienne", Insa Sané, chanteur, slameur et romancier, est l'invité d'Emmanuel Davidenkoff. Auteur jeunesse, il évoque son nouvel ouvrage, "Ma vie sur une jambe", qui vient de sortir chez Gallimard. Il raconte comment, à la suite d'une maladie, il traverse son enfance sur une jambe.
Anne Depetrini était l'invitée de "Souvenirs d'écolier" ce week-end. Face à Malika Ménard, l'humoriste s'est remémorée ses études et notamment ses années de prépa. Dont elle ne garde visiblement pas un souvenir impérissable...
Ne plus laisser les enfants seuls face à la violence… C’est l'objectif des discussions qui ont lieu au Sénat actuellement. Pour en parler, Virginie Guilhaume reçoit en plateau Hélène Laubignat, présidente de l'Apel (association nationale des parents d'élèves de l'enseignement libre) et Joëlle Sicamois, directrice de la Fondation pour l'Enfance.
Faire bouger les 18-34 ans…. C’est l'objectif de la campagne “Good Moove”. Claire Chambrier, responsable du développement scientifique et pédagogique chez Aprifel, en dit plus en deuxième partie d'émission.
C'est un enjeu qui façonne la société de demain. Comment inciter davantage les jeunes filles à se tourner vers les filières scientifiques ? Comment mettre en avant leur profil et leurs compétences ? Valérie Ferret, directrice des programmes éducation chez Dassault Systèmes, est l'invitée de Lisa Debernard pour en parler.
