Le lycée professionnel est considéré comme la "cause nationale" du président de la République Emmanuel Macron. De nombreuses mesures pour réformer cette voie ont d'ailleurs été annoncées par Carole Grandjean, ministre déléguée chargée de l’enseignement professionnel. Des mesures qui n'ont pas fait l'unanimité puisqu'une large partie des syndicats enseignants appellent déjà la grève le 12 décembre prochain. Pour en parler, Virginie Guilhaume reçoit Adeline Croyère, sous-directrice des lycées et de la formation professionnelle.
Comment apprendre aux enfants à choisir ? Denis Peiron, journaliste et auteur, a écrit un livre sur ce sujet, "Framboise ou citron ? À toi de choisir !". Il en parle en deuxième partie.
Qu'est-ce que le phénomène "Frenchie shore" ? Guillaume Buan fait le point dans sa chronique "Quoi de neuf sur les réseaux ?".
Si la voie pro souffre toujours d'un déficit d'image, elle est pourtant de plus en plus valorisée sur le marché du travail. "Dans le monde professionnel, on apprécie de plus en plus de profils diversifiés, venus de bac pro ou de bac tech", explique Aline Mousset, enseignante référente en CPGE ECP à destination des bacs professionnels. Les employeurs recherchent notamment des compétences particulières et une "vision professionnelle".
Ils déjouent tous les pronostics ! Détenteurs d'un bac professionnel, ils réussissent à faire de brillantes études à l'université. Comment ces étudiants y parviennent-ils ? Pourquoi les études pro sont-elles de plus en plus valorisées sur le marché du travail ? Que recherchent les employeurs ? Pour en parler, Patrice Boisfer reçoit Aline Mousset, enseignante référente en CPGE ECP à destination des bacs professionnels et Mehdi Boursin Bouhassoune, global learning and development manager.
Dans sa "Loupe", Alix Nguyen dresse le portrait d'un jeune breton de 19 ans, titulaire d'un bac pro et étudiant en troisième année de médecine.
60% des décrocheurs scolaires se retrouvent en filière professionnelle. Comment l'expliquer ? Alexandre Portier, député LR du Rhône, rappelle que "la plupart de ces lycéens en voie professionnelle ont subi leur orientation. 10% seulement choisissent d'intégrer cette filière". Il estime qu'il y a "un manque de volonté de mettre le lycée professionnel au cœur de l'éducation et de le prendre au sérieux". Il regrette que les gouvernements successifs considèrent cette filière comme une "voie de garage".
Génération Z "surdiplômée", "moins diplômée", "précaire" ou encore "dorée"... Il n'existe pas "une" mais "des" générations Z ! Quel regard les jeunes portent-ils sur le marché du travail ? Pourquoi certains jeunes diplômés sont en burn-out ? Daphnée Breton, psychologue du travail, est l'invitée d'Emmanuel Davidenkoff pour en parler.
Le 4 juillet est un jour spécial pour les Américains ! Ils célèbrent l'anniversaire de l'indépendance des États-Unis ! Emma Guessel vous propose un cours d'histoire très ludique dans son "Antisèche".
À l'heure de l'été, la chasse aux moustiques est lancée ! Emma Guessel donne quelques astuces dans son "Heure de la récré".
En fin d'émission, rendez-vous avec Amélie Paris, professeure-documentaliste, pour ses "Années collège". Elle dresse le portrait du peintre Maurice Utrillo.
"Ce n’est pas normal que quelqu’un qui habite en Ardèche ne puisse pas faire un bac marin-pêcheur s’il le souhaite et se retrouve dans une voie qu’il n’a pas choisie", regrette Dylan Ayissi, porte-parole du collectif "Une voie pour tous". Il fait référence notamment à la carte des formations, établie par le gouvernement chaque année. Cet outil fait état des différentes formations professionnelles des établissements scolaires en fonction des régions et départements. Cette carte doit d’ailleurs être repensée pour permettre aux jeunes de décrocher une formation qui correspond aux besoins des entreprises. Il estime que le gouvernement n’a pas assez "d’ambition" pour les élèves de voie professionnelle. Pour permettre à chaque élève de choisir une formation adéquate, Dylan Ayissi propose une "prise en charge totale des parcours de mobilité scolaire".
Comment faire en sorte que la voie professionnelle ne soit plus considérée comme une voie de garage ? Le gouvernement planche actuellement sur le projet de loi industrie verte qui concerne aussi les étudiants des filières professionnelles. Les syndicats, eux, ont manifesté leur mécontentement cette semaine. Dylan Ayissi, porte-parole du collectif "Une voie pour tous" et Christelle Meslé-Génon, présidente et fondatrice de "JobIRL", sont les invités de Virginie Guilhaume pour en parler.
Comment briser le tabou des règles alors que les stéréotypes ont la vie dure ? L'ONG "Plan International France" agit pour sensibiliser filles et garçons à ce sujet essentiel. Diane Richard, responsable relations presse et média au sein de cette ONG, explique tout en plateau.
Quel regard les jeunes portent-ils sur les informations ? Retrouvez leurs réponses dans leur "Regard d'enfant" en fin d'émission.
Sensibiliser les jeunes à l’architecture, au paysage et à la ville, c’est la mission du dispositif pédagogique "Les architectes et les paysagistes dans les classes". Depuis son lancement en 2011, un professionnel bénévole intervient dans les écoles à la demande des professeurs pour faire découvrir ce secteur professionnel. "Le paysage est un terme abstrait et un peu compliqué pour les enfants", explique Vincent Guiné, paysagiste au conseil d'architecture, d'urbanisme et de l'environnement (CAUE) de Paris, d’où l’intérêt de mettre en place des ateliers ludiques. C'est aussi l'occasion de débattre de l'implantation de leur école et même de leur cour de récréation dans le quartier, souligne le paysagiste au CAUE de Paris. Trois départements franciliens bénéficient de ce dispositif : Paris, la Seine-Saint-Denis et le Val-de-Marne.
Contrôle des animaux et des structures, entrainements médicaux, nettoyage, entretien… Le métier de soigneur animalier nécessite d'être polyvalent et de travailler en étroite collaboration avec les vétérinaires. Valentin Larret, co-référent éléphants d'Asie au Zoo-refuge de La Tanière (Eure-et-Loir), explique qu'il connaît ses animaux "sur le bout des doigts".
Rongeurs, lézards, insectes, serpents… Les nouveaux animaux de compagnie, ou NAC, séduisent de plus en plus de Français pour leur originalité et leur exotisme. La vétérinaire Mélanie Coquelle est spécialisée dans ce domaine. Elle a orienté sa pratique vers les NAC à une époque où il y avait très peu de spécialistes en la matière. Ce métier nécessite de se tenir à jour en permanence, car selon elle, "On est à l'école toute notre vie". Valentin Larret, co-référent éléphants d'Asie au Zoo-refuge de La Tanière (Eure-et-Loir), explique comment il a réussi à se former.
En 2022, les 20 établissements pour l'insertion dans l'emploi (EPIDE) répartis dans toute la France, ont accueilli 4250 jeunes, un chiffre record puisqu'ils étaient un tiers de moins en 2019. Des formations rémunérées qui attirent de plus en plus chaque année. Objectif ? Permettre aux jeunes de 17 à 25 ans, sans emploi et sans qualification, de les aider à s’insérer durablement sur le marché du travail. Ces instituts proposent de nombreux ateliers de formation, une aide au permis de conduire ou encore des activités culturelles et sportives.
Gérant de centre, moniteur équestre, palefreniers, soigneurs… Les métiers de l'équitation sont nombreux. Selon Steve Latruffe, gérant du centre équestre "Les crins de Gaïa", le secteur est confronté à une véritable pénurie de main d’œuvre. Il insiste sur l'importance de recruter des profils expérimentés dans ce secteur exigeant.