"Ce n’est pas normal que quelqu’un qui habite en Ardèche ne puisse pas faire un bac marin-pêcheur s’il le souhaite et se retrouve dans une voie qu’il n’a pas choisie", regrette Dylan Ayissi, porte-parole du collectif "Une voie pour tous". Il fait référence notamment à la carte des formations, établie par le gouvernement chaque année. Cet outil fait état des différentes formations professionnelles des établissements scolaires en fonction des régions et départements. Cette carte doit d’ailleurs être repensée pour permettre aux jeunes de décrocher une formation qui correspond aux besoins des entreprises. Il estime que le gouvernement n’a pas assez "d’ambition" pour les élèves de voie professionnelle. Pour permettre à chaque élève de choisir une formation adéquate, Dylan Ayissi propose une "prise en charge totale des parcours de mobilité scolaire".
Comment faire en sorte que la voie professionnelle ne soit plus considérée comme une voie de garage ? Le gouvernement planche actuellement sur le projet de loi industrie verte qui concerne aussi les étudiants des filières professionnelles. Les syndicats, eux, ont manifesté leur mécontentement cette semaine. Dylan Ayissi, porte-parole du collectif "Une voie pour tous" et Christelle Meslé-Génon, présidente et fondatrice de "JobIRL", sont les invités de Virginie Guilhaume pour en parler.
Comment briser le tabou des règles alors que les stéréotypes ont la vie dure ? L'ONG "Plan International France" agit pour sensibiliser filles et garçons à ce sujet essentiel. Diane Richard, responsable relations presse et média au sein de cette ONG, explique tout en plateau.
Quel regard les jeunes portent-ils sur les informations ? Retrouvez leurs réponses dans leur "Regard d'enfant" en fin d'émission.
Sensibiliser les jeunes à l’architecture, au paysage et à la ville, c’est la mission du dispositif pédagogique "Les architectes et les paysagistes dans les classes". Depuis son lancement en 2011, un professionnel bénévole intervient dans les écoles à la demande des professeurs pour faire découvrir ce secteur professionnel. "Le paysage est un terme abstrait et un peu compliqué pour les enfants", explique Vincent Guiné, paysagiste au conseil d'architecture, d'urbanisme et de l'environnement (CAUE) de Paris, d’où l’intérêt de mettre en place des ateliers ludiques. C'est aussi l'occasion de débattre de l'implantation de leur école et même de leur cour de récréation dans le quartier, souligne le paysagiste au CAUE de Paris. Trois départements franciliens bénéficient de ce dispositif : Paris, la Seine-Saint-Denis et le Val-de-Marne.
Contrôle des animaux et des structures, entrainements médicaux, nettoyage, entretien… Le métier de soigneur animalier nécessite d'être polyvalent et de travailler en étroite collaboration avec les vétérinaires. Valentin Larret, co-référent éléphants d'Asie au Zoo-refuge de La Tanière (Eure-et-Loir), explique qu'il connaît ses animaux "sur le bout des doigts".
Rongeurs, lézards, insectes, serpents… Les nouveaux animaux de compagnie, ou NAC, séduisent de plus en plus de Français pour leur originalité et leur exotisme. La vétérinaire Mélanie Coquelle est spécialisée dans ce domaine. Elle a orienté sa pratique vers les NAC à une époque où il y avait très peu de spécialistes en la matière. Ce métier nécessite de se tenir à jour en permanence, car selon elle, "On est à l'école toute notre vie". Valentin Larret, co-référent éléphants d'Asie au Zoo-refuge de La Tanière (Eure-et-Loir), explique comment il a réussi à se former.
En 2022, les 20 établissements pour l'insertion dans l'emploi (EPIDE) répartis dans toute la France, ont accueilli 4250 jeunes, un chiffre record puisqu'ils étaient un tiers de moins en 2019. Des formations rémunérées qui attirent de plus en plus chaque année. Objectif ? Permettre aux jeunes de 17 à 25 ans, sans emploi et sans qualification, de les aider à s’insérer durablement sur le marché du travail. Ces instituts proposent de nombreux ateliers de formation, une aide au permis de conduire ou encore des activités culturelles et sportives.
Gérant de centre, moniteur équestre, palefreniers, soigneurs… Les métiers de l'équitation sont nombreux. Selon Steve Latruffe, gérant du centre équestre "Les crins de Gaïa", le secteur est confronté à une véritable pénurie de main d’œuvre. Il insiste sur l'importance de recruter des profils expérimentés dans ce secteur exigeant.
Proposer aux jeunes des formations diplômantes pour s’orienter vers les métiers agricoles, c’est ce que propose la "Ferme école graines d’avenir". Son objectif ? Former les élèves à la production, la transformation et vente de fruits et de légumes. Pour Bruno Aimard, co-fondateur de la "ferme école graines d’avenir", il est important de permettre aux jeunes de révéler leurs talents et de les "ramener vers des métiers parfois méconnus".
L'enseignement agricole recherche de nouveaux talents ! La "ferme école graines d'avenir" propose de former les élèves à la production, la transformation et la vente de fruits et de légumes. Bruno Aimard, co-fondateur de cet établissement, est l'invité d'Emmanuel Davidenkoff, pour en parler.
Emma Guessel sort son "Antisèche" pour évoquer le documentaire "Dancing Pina", consacré à la chorégraphe Pina Bausch.
À "L'heure de la récré", Emma vous fait découvrir le "World nature photography awards", un concours international qui récompense les plus belles photographies sur le thème de la nature.
En fin d'émission, dans sa chronique "Plateau repas", Sandra Ferreira, diététicienne-nutritionniste, donne quelques conseils pour adopter une alimentation sans viande.
Aujourd'hui, dans "Mission orientation", gros plan sur l'équitation. Si cette discipline est une véritable passion pour certains, elle peut aussi devenir un métier. Comment intégrer la filière équine ? Quelles sont les formations disponibles ? Quels sont les débouchés ? Faut-il privilégier l'alternance pour intégrer le secteur ?
Pour en parler, Patrice Boisfer reçoit Olivier Simon, adjoint au DTN à la Fédération française d'équitation et Steve Latruffe, gérant du centre équestre "Les crins de Gaïa".
Mathilde Wessels fait le point sur les différents métiers de la filière équine dans sa "Loupe".
Dans son "Info en +", notre chroniqueuse nous emmène en Normandie pour découvrir le village équestre de Conches-en-Ouche (Eure).
"Quand on est issu de milieu défavorisé, on a 93% de chance de plus d’être orienté en lycée pro. Par ailleurs, 75% des garçons d’origine subsaharienne sont scolarisés en lycée professionnel", explique Dylan Ayissi, porte-parole du collectif "Une voie pour tous". Selon lui, cette filière manque d’attractivité. Il évoque notamment la réforme du lycée professionnel, portée par le gouvernement. Ce dernier vient d’ailleurs de renoncer à l’idée d’augmenter de 50% les périodes de stages. Une mesure qui avait été vivement critiquée, notamment par le collectif "Une voie pour tous". La réforme de la voie professionnelle sera progressivement mise en place à partir de la rentrée 2023.
La pénurie de professionnels de santé touche aussi les ambulanciers puisqu'en 2022, près de 15 000 postes étaient à pourvoir selon les fédérations du métier. Comment choisir son métier ? Quelles sont les différences entre ambulancier et auxiliaire ambulancier ? Selon Laurent Facon, référent national des formations en transport sanitaire de la Croix-Rouge française, il faut expliquer les différentes missions de chacun pour attirer de nouveaux profils. Il insiste notamment sur l’importance de mettre en place des formations longues pour être compétent en anatomie, en physiologie et en pathologie. Des compétences indispensables pour intégrer le secteur selon lui.