Souvent caricaturé dans les séries télé, le métier de médecin légiste implique de côtoyer la mort au quotidien mais cache bien d'autres aspects. Contrairement aux idées reçues, "il passe 80% de son temps à travailler avec les vivants", soulève Anaïs Guillaume Crane, étudiante en 3ème année de médecine. Selon elle, il s'agit d'un métier passionnant qui mêle enquête juridique et formation médicale.
Pour retarder la dégradation du corps d'un défunt et permettre à la famille de garder une dernière image apaisée, les proches font régulièrement appel au thanatopracteur. Ce professionnel intervient avant les cérémonies funéraires pour réaliser les soins d'hygiène et de présentation. Dans ce métier, l’humanité, la rigueur et l’humilité sont de mise. Quentin Ferrand, thanatopracteur, rappelle que ces qualités sont essentielles pour exercer ce métier hors du commun, et qu’il faut aimer travailler seul.
Conducteur de corbillard, fossoyeur, thanatopracteur, conseiller funéraire, médecin légiste…. Les métiers du funéraire sont nombreux mais méconnus. Ce secteur, en pleine évolution, cherche aussi à attirer de plus en plus de profils. Pour se faire, la filière a réussi à se féminiser et à se digitaliser. Entre traditions et modernité, comment le secteur parvient-il à recruter ?
Anaïs Guillaume Crane, étudiante en 3ème année de médecine et Quentin Ferrand, thanatopracteur, sont les invités de Patrice Boisfer pour en parler.
Quelles sont les formations pour intégrer cette filière ? Irina Capron sort sa "Loupe" pour y répondre
Expérience 3D pour choisir un cercueil, borne tactile à l'entrée des cimetières... La digitalisation permet de proposer de nouveaux services, comme l'explique Irina dans son "Info en +".
Aujourd'hui, l'équipe du "Mag" enfile l'uniforme pour découvrir le métier de sapeur-pompier. Pourquoi ce métier fait-il tant rêver ? Comment s'engager ? Comment combiner études et formation ? Quelles compétences faut-il acquérir pour intégrer la filière ? Si les pompiers sont chaque jour confrontés au danger, chaque intervention est unique. Entre le secours en montagne ou en mer, la sauvegarde des œuvres d'art, ou la recherche de personnes ensevelies, les sapeurs-pompiers ne s'ennuient pas. Pour en parler, Irina Capron reçoit Inès Vanbesselaere, sapeur-pompier volontaire et Benoît Coulaud, sapeur-pompier et athlète de street workout. Si la France compte plus de 250 000 soldats du feu, dont 41 000 professionnels, la Fédération nationale des sapeurs-pompiers estime qu'il faudrait en recruter 50 000 de plus. Cécilia Brillault sort sa "Loupe" pour faire le point. Fondée en 1926, l'association "L'Œuvre des pupilles" vient en aide aux orphelins de sapeurs-pompiers. Cécilia Brillault explique ses diverses missions dans son "Info en +".
"On a la vie des gens entre nos mains", rappelle Benoît Coulaud, sapeur-pompier et athlète de street workout. Pour intégrer le milieu, les soldats du feu se doivent d’aider leur prochain, d’être réactif, sportif et dynamique. Selon lui, il s'agit d'un métier exigeant qui nécessite des entraînements physiques réguliers. Il ajoute d'ailleurs que la profession englobe de nombreuses spécialités opérationnelles qu'il faut réviser pour développer des automatismes.
En décembre 2021, les sapeurs-pompiers volontaires représentaient 78% des effectifs des services d'incendie et de secours en France, selon une étude du ministère de l'Intérieur et des Outre-mer. Missions, uniformes, responsabilités… Sur le terrain, il n'y a pas de différence entre pompiers professionnels et les volontaires, assure Benoît Coulaud, sapeur-pompier et athlète de street workout. Visite médicale, journées d'observation, vaccins, formation initiale… Toutes ces étapes sont obligatoires pour devenir sapeur-pompier volontaire, comme l’explique Inès Vanbesselaere, sapeur-pompier volontaire.
Aujourd'hui, gros plan sur la filière maritime. Comment intégrer cette filière ? Vers quelle formation se tourner ? Quels sont les métiers tendance et ceux en tension ? Comment attirer de plus en plus de jeunes ? Pour en parler, Patrice Boisfer reçoit en plateau François Lambert, directeur général de l'École nationale supérieure maritime (ENSM) et Catherine Alacusos, gestionnaire sinistres corps P&I et responsabilité affréteurs. Il existe une pluralité de métiers entre terre et mer au sein de la filière maritime. Irina Capron sort sa "Loupe" pour tout détailler. En fin d'émission, Irina évoque le manque de main-d'œuvre au sein de la filière maritime dans son "Info en +". Pour promouvoir ces métiers de la mer, un camion sillonne les routes normandes pour sensibiliser le grand public.
Avec 8% d'inscrites dans la filière mécanique et 16% en formation d'ingénieur polyvalent, les femmes sont encore peu représentées à l'École nationale supérieure maritime (ENSM). Selon François Lambert, directeur général de l'établissement, si leur nombre augmente chaque année, "la difficulté pour les femmes c'est la place qu'elles vont trouver après". Pour lui, il est nécessaire de faire évoluer les mentalités pour permettre aux femmes de débuter une carrière en fin de cursus scolaire.
Permettre une intégration sociale, professionnelle et citoyenne aux jeunes sans qualification, c'est l'engagement d'Édith Cresson, présidente de la "Fondation Édith Cresson pour les écoles de la deuxième chance" depuis 2001. Ancienne maire, députée, puis Première ministre entre 1991 et 1992, elle est l'invitée de Virginie Guilhaume. Majorité numérique à 15 ans adoptée à l'Assemblée nationale, enquête alarmante sur la santé auditive des enfants dévoilée, 837 000 contrats d'apprentissage signés en 2022, en hausse de 14% par rapport à 2021, tribune publiée dans "Le Monde" sur la place du sport à l'école, bonnet d'âne pour un lycée français à Londres... Brandon Waret fait le tour de "L'actu en bref". Comment les enfants perçoivent-ils la lecture ? Ils ont donné leur avis dans leur "Regard d'enfant". En fin d'émission, retrouvez l'ancienne footballeuse internationale Jessica Houara aux côtés de Malika Ménard. Sur le plateau de "Souvenirs d'écolier", elle s'exprime sur l'égalité salariale dans le monde du ballon rond.
"Les jeunes ont une mauvaise image de l'agriculture. Aujourd'hui, l'agriculteur est aussi quelqu'un qui manipule la technologie et qui est en contact avec les animaux", relève Frédéric Regourd, directeur du campus agricole de Vire en Normandie (Calvados). Pour attirer davantage de jeunes vers les filières agricoles, il recommande de mettre en avant la diversité des métiers et des missions.
Aujourd'hui, dans "mission orientation", gros plan sur le secteur agricole. En plein Salon de l'agriculture, il est urgent de susciter des vocations. Dans quelques années, la moitié des agriculteurs français devront prendre leur retraites. Comment inciter la jeune génération à prendre le relai ? Vers quelles formations s'orienter ? Outre le métier d'agriculteur, qu'en est-il des autres professions ? L'insertion professionnelle est-elle au rendez-vous ? Pour en parler, Patrice Boisfer reçoit en duplex Ophélie Teuma, organisatrice des Ovinpiades et Frédéric Regourd, directeur du campus agricole de Vire (Calvados). Mathilde Wessels sort sa "Loupe" pour retracer l'histoire du Salon de l'agriculture. Dans le 12ème arrondissement de Paris, une ferme pédagogique rencontre beaucoup de succès auprès des enfants. Détails à suivre avec Mathilde Wessels dans son "Info en +".
Dans quelques années, la moitié des agriculteurs français devront prendre leur retraite. Il est donc urgent de former la nouvelle génération. Le campus agricole de Vire, en Normandie (Calvados), propose de nombreux cursus dédiés aux métiers agricoles, comme la protection de l'environnement, l'aménagement paysager ou encore l'horticulture. Frédéric Regourd, directeur du campus agricole de Vire, rappelle les nombreux débouchés.