Alors que le droit à l'éducation pour tous les enfants est garanti par la loi de 2005, dans les faits, 80% des enfants polyhandicapés ne reçoivent aucun enseignement scolaire. Et lorsqu'ils sont scolarisés, "on ne les stimule pas assez", dénonce Anne Gautier, maman d'un enfant en situation de handicap. Pour offrir toutes les chances à son fils de révéler son potentiel, elle l'a "sur-stimulé sur un plan moteur". Résultat ? "Il n'a pas de déformation du squelette". Elle a d'ailleurs réalisé un documentaire, "L'école de tous les possibles", dans lequel elle suit une enseignante spécialisée, Laura Cobigo, qui a fondé, dans le Morbihan, "Au centre des possibles", une école destinée à révéler les compétences des enfants polyhandicapés.
"Il y a un problème dans la façon dont on perçoit l'autisme", estime Valentine Lecêtre, entrepreneure et autrice du livre "Sortir de l'autisme". Maman d'un petit garçon atteint d'autisme, elle explique qu'elle a écrit cet ouvrage pour accompagner les parents concernés par cette situation. Selon elle, le titre "interpelle" pour aider les familles à "agir tout de suite".
“Vous devez faire le deuil de votre fils !”, a déclaré froidement un médecin à Valentine Lecêtre, maman de Sasha, atteint d'autisme. Combattive, elle a refusé de se laisser abattre et a tout fait pour que son fils se sente bien dans sa peau et soit intégré à l'école. Elle raconte son expérience et son quotidien dans un livre "Sortir de l'autisme". Valentine Lecêtre est l'invitée de Philippine Dolbeau pour en parler.
C'est un professeur de japonais pas comme les autres. Xavier Terrade met en lumière le travail de Julien Fontanier, dans le "Focus" du jour.
Il a fondé une marque glamour et écoresponsable. Dans son "Idée derrière la tech", Jeanne Dreyfus évoque le parcours et l'œuvre du styliste Kevin Germanier.
Tous les enfants doivent être scolarisés dans l'établissement le plus proche de leur domicile, même s'ils sont porteurs de handicap. C'est ce que stipule la loi du 11 février 2005 pour l'égalité des droits et des chances. Pourtant, la réalité est tout autre. Pour dénoncer cette situation, Anne Gautier a réalisé un documentaire poignant, "L'école de tous les possibles". Elle est l'invitée d'Emmanuel Davidenkoff pour en parler.
Le musée d'Histoire et d'Art de Bormes consacre actuellement une exposition dédiée au mobilier de la présidence du Fort de Brégançon. Brandon Waret explique tout dans son "Antisèche".
À Vesoul, en Haute-Saône, un collégien a emporté un obus de mortier en cours d'histoire. Brandon en dit plus dans son "Heure de la récré".
En fin d'émission, dans sa chronique "Plateau repas", Sandra Ferreira, notre diététicienne-nutritionniste, explique les liens entre l'alimentation et les migraines.
600 000 personnes souffriraient d’épilepsie en France, selon l'INSERM. Pour briser les clichés autour de cette maladie, Gaspard Richard, étudiant atteint d'épilepsie, explique qu'il est possible de suivre une scolarité. Il estime qu'il est important d'essayer "d'être à l'écoute de tous les épileptiques qui ont envie d'en parler".
Chaque année, on se mobilise, le deuxième lundi du mois de février, contre l'épilepsie. L'objectif de cet événement, crée en 2008 au Canada, était de lutter contre les idées reçues qui entourent cette maladie. Comment faire en sorte que les personnes épileptiques soient bien intégrées dans la société ? Comment accompagner les jeunes souffrant de cette pathologie dans leur scolarité ? Pour en parler, Philippine Dolbeau reçoit en plateau Marion Richard, membre du CA de la Fédération française pour la recherche sur l'épilepsie et Gaspard Richard, étudiant concerné par cette maladie.
Comment avoir un usage maîtrisé des écrans ? Le Centre pour l'éducation aux médias et à l'information (CLEMI) livre ses recommandations dans le "Focus" du jour.
Dans son "Idée derrière la tech", Alexandra Devillers se penche sur les études en Grande-Bretagne.
Comment vivre et s'assumer lorsqu'on est concerné par le syndrome d'Asperger ? À l'occasion de la Journée mondiale de sensibilisation à l'autisme, le 2 avril, l'équipe de "La Quotidienne" reçoit Paul El Kharrat, l'un des plus grands champions du jeu télévisé "Les Douze coups de midi". Autiste Asperger, Paul El Kharrat raconte son histoire dans un livre, "Bienvenue dans mon monde : moi, Paul, autiste Asperger". Il est l'invité d'Emmanuel Davidenkoff pour en parler.
Le président de la République Georges Pompidou disparaissait il y a tout juste 50 ans. Dans son "Antisèche", Brandon Waret revient sur ce personnage de la Vᵉ République, fin spécialiste de poésie.
Dans son "Heure de la récré", Brandon se plonge dans une exposition consacrée au réalisateur James Cameron, à la Cinémathèque française.
En fin d'émission, on retrouve Amélie Paris pour ses "Années collège". Notre professeure-documentaliste évoque la cuisine, nouvelle passion des ados.
Il a remporté 152 fois le jeu télévisé "Les Douze coups de midi", à seulement 20 ans. Diagnostiqué autiste Asperger, Paul El Kharrat participe actuellement à une campagne télévisée lancée par le gouvernement à l’occasion de la Journée mondiale de sensibilisation à l'autisme. Sur le plateau de "La Quotidienne", celui qui a écrit "Bienvenue dans mon monde : moi, Paul, autiste Asperger", évoque sa scolarité et l'aide "précieuse" d'une infirmière scolaire qui l'a accompagné dans sa réussite.
En novembre 2023, le président de la République a annoncé une nouvelle stratégie nationale pour les troubles du neurodéveloppement (TND), qui concernent, en France, près de 100 000 enfants par an. Parmi les mesures prévues, le déploiement de dispositifs scolaires spécifiques pour favoriser l'inclusion des petits. Une nouvelle saluée par Mélodie Ardouin, experte en neurodiversité, qui rappelle néanmoins que la France est "assez en retard sur tous ces sujets". Elle explique pourquoi.
Emma Watson, Ryan Gosling, Albert Einstein... Toutes ces personnalités publiques ont un point commun. Ils sont issus de la neurodiversité. Pour les enfants atteints de troubles du neurodéveloppement, la question de la scolarisation est un point clé. Quelles sont les solutions mises en place à l'école pour faciliter leur apprentissage ? Pour en parler, Philippine Dolbeau reçoit Mélodie Ardouin, experte en neurodiversité, conférencière et autrice du livre "Atypique(s) ! 15 idées reçues décryptées sur les atypiques du cerveau".
Elle a reçu le Prix Nobel de physique en 2023. Dans son "Focus", Xavier Terrade dresse le portrait d'Anne L'Huillier.
Comment donner le goût de la lecture à son enfant ? Milly Addaé livre ses recommandations dans son "Idée derrière la tech".
Qu'en est-il de l'inclusion à l'école, à l'heure où les AESH militent pour une reconnaissance de leur statut et de leur métier ? Ces accompagnants d'élèves en situation de handicap (AESH) sont-ils assez nombreux sur le terrain ? Que peut-on faire pour aider ces enfants ainsi que le personnel éducatif ? Pour en parler, Loïc Landrau reçoit Elisabeth Allain Moreno, secrétaire générale du Syndicat des enseignants – UNSA et Sonia Ahehehinnou, vice-présidente de l'UNAPEI (Union nationale des associations de parents, de personnes handicapées mentales et de leurs amis).
Que fait la France pour lutter contre les troubles du comportement alimentaire (TCA) ? Nos deux invitées ont fondé une association, "Je danse – Annasso", pour accompagner les jeunes concernés. Natasha Soria et Chiara Soria, les co-fondatrices, en parlent en plateau en deuxième partie.
En fin d'émission, Malika Ménard reçoit Eve Gilles, Miss France 2024, qui évoque ses "Souvenirs d'écolier".
En l'espace de sept ans, le nombre d'accompagnants d'élèves en situation de handicap (AESH) a été multiplié par cinq. On compte 432 000 AESH en 2023, contre 321 000 en 2017. En 2004, ils étaient 134 000. Pour la vice-présidente de l'UNAPEI (Union nationale des associations de parents, de personnes handicapées mentales et de leurs amis), la compensation ne suffit pas pour accompagner ces enfants en situation de handicap. Selon Sonia Ahehehinnou, il ne faut pas oublier "l'accessibilité, l'organisation de tous les professionnels, de tous les acteurs autour d'un accompagnement individuel". Recruter davantage d'AESH ne règlera pas la question de l'inclusion, explique-t-elle.