Brigades dédiées à la lutte contre le harcèlement dans les rectorats, confiscation du téléphone portable, mise en place de cours d’empathie à l’école… Ce mercredi, le gouvernement a annoncé une série de mesures pour lutter contre le harcèlement scolaire, "priorité absolue" de la Première ministre Élisabeth Borne. Un plan nécessaire puisque, selon Alexandre Lazarègue, avocat spécialisé en droit du numérique, "la lutte contre le harcèlement est une question de santé publique". Il craint néanmoins que ce plan ne soit pas totalement efficace. Émilie Chandler, députée, avocate et membre de la commission des lois, rappelle qu'il sera intégré dans le débat autour de la loi sur la sécurisation de l’espace numérique, et que de nouveaux outils seront lancés à cette occasion.
La langue des signes s'invite à l'école. C'est le choix décidé par un directeur d'école en Haute-Loire. Pourquoi a-t-il lancé ce projet ? Avec quels résultats ? Quels sont les bienfaits de l'apprentissage de la Langue des Signes Française (LSF) ? Pour en parler, Patrice Boisfer reçoit Frédéric Grillet, directeur de l'école de la Séauve-sur-Semène (Haute-Loire) et enseignant en CM1-CM2.
Dans sa "Loupe", Adrien Fonteneau met en lumière Quioz, une application gratuite, lancée par la Région Île-de-France, pour apprendre la langue des signes.
Un paquet de chips ou le ventre vide… Certains enfants arrivent à l’école sans avoir mangé, a constaté Guillaume Gomez, chef et meilleur ouvrier de France. Pour lutter contre ce fléau, et permettre à tous les élèves de ne pas sauter ce repas crucial, il a organisé des petits-déjeuners gratuits avec des directeurs d’école. Une initiative qui "fonctionne très bien", et qui permet "un accès à l’alimentation", "de meilleurs résultats scolaires" et le "vivre-ensemble".
Il souhaite instaurer une alimentaire saine dans les écoles, et aime éduquer les futures générations à ce sujet. Ancien chef de cuisine de l’Elysée, meilleur ouvrier de France, il est considéré comme l’ambassadeur de la gastronomie française. Guillaume Gomez est l'invité de Philippine Dolbeau pour en parler.
C'est une pirate qui nous veut du bien ! Dans son "Focus", Xavier Terrade dresse le portrait de Keren Elazari, une chercheuse israélienne qui cultive la fibre de la cybersécurité depuis ses 14 ans.
Pourquoi le dirigeant d'entreprise a tout intérêt à développer son intelligence émotionnelle ? Dorith Naon en dit plus dans son "Idée derrière la tech".
"Je ne sais pas qui, un jour, a décidé que le menu de la cantine serait nuggets-frites", s'interroge Guillaume Gomez, chef et meilleur ouvrier de France. Il pointe du doigt "l'incohérence" en termes de santé et de goût pour nos enfants et estime qu'il faut mettre en place des cours de cuisine obligatoires à l'école. Objectif ? "En faire de meilleurs consommateurs".
C'est l'un des nouveaux dispositifs souhaités par le gouvernement en cette rentrée 2023. 700 collèges volontaires vont mettre en place deux heures de sport en plus pour les élèves "les plus éloignés d’une pratique sportive régulière". Un dispositif déjà expérimenté en 2022 dans une centaine d'établissements en France. Les résultats sont-ils à la hauteur des attentes ? Les Jeux olympiques de Paris 2024 vont-ils encourager les jeunes à pratiquer une activité physique ? Pour en parler, Patrice Boisfer reçoit Mathias Proton, professeur d'EPS au collège Jean Jaurès à Pantin et Yamin Horch, principal au sein de ce même établissement
À Paimpol, dans les Côtes-d'Armor, le sport tient une place importante. À partir du 4 octobre 2023, une école municipale des sports va ouvrir ses portes. Adrien Fonteneau en dit plus dans sa "Loupe".
C’est l’une des nouveautés de cette rentrée 2023. 700 collèges volontaires devront mettre en place deux heures de sport en plus pour les élèves "les plus éloignés d’une pratique sportive régulière". Un dispositif qui a déjà été expérimenté dans certains établissements, dont à Pantin, au collège Jean Jaurès. Pour son principal Yamin Horch, les résultats sont plutôt positifs. Il détaille les bénéfices de cette initiative.
À Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis), trois nouveaux groupes scolaires, accueillant au total six écoles de maternelle et de primaire, ont ouvert leurs portes en cette rentrée 2023. Un "gros challenge" en pleine crise politique et économique, rappelle Karim Bouamrane, maire de Saint-Ouen-sur-Seine. Objectif affiché ? "Faire en sorte que chacune et chacun puisse être l’architecte de sa propre vie grâce à l’éducation nationale et à l’éducation de qualité". Ce projet aura coûté près de 67 millions d’euros.
Aujourd'hui, l'équipe du "Mag" fait un gros plan sur les initiatives éducatives à Saint-Ouen, en Seine-Saint-Denis. Dans cette ville en pleine mutation, comment la municipalité a réussi à décrocher le label "Cité éducative" ? Qu'a-t-elle mis en place ? Quel rôle le numérique joue-t-il dans le développement de la ville ? Quelle place occupe-t-il à l'école ? Karim Bouamrane, maire de Saint-Ouen-sur-Seine, est l'invité de Patrice Boisfer pour en parler.
Pourquoi Tony Parker, joueur de basket-ball international, a-t-il choisi Saint-Ouen pour y installer son académie ? Adrien Fonteneau lève le voile sur cette question dans sa "Loupe".
Début 2022, la ville de Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis) a été labellisée "Cité éducative" pour les quartiers Michelet – Debain – Les Puces, Arago – Zola et Cordons. Le maire de Saint-Ouen, Karim Bouamrane, explique comment il a réussi à décrocher ce label. Son objectif ? Que chaque élève puisse bénéficier d'une éducation de qualité.
Améliorer la biodiversité, diminuer l’impact énergétique dans les établissements scolaires, promouvoir des actions écologiques… Dans les écoles, collèges et lycées, des éco-délégués sont élus par les élèves de leur classe. Objectif ? être les ambassadeurs du développement durable à l’école. Pour récompenser ses élèves, le Prix de l’action éco-déléguée a été lancé en 2020 par le ministère de l’Éducation nationale et de la Jeunesse. Irina Capron en dit plus dans sa chronique.
L’illettrisme numérique, ou encore l’illectronisme, désigne l’incapacité à utiliser les outils numériques au quotidien. 13 millions de Français sont concernés par ce phénomène, explique Audrey Colnat, coordinatrice à l’Agence nationale de lutte contre l’illettrisme (ANLCI) Île-de-France. 2,5 millions d’entre eux "cumulent les deux difficultés : l’illettrisme et l’illectronisme", rappelle-t-elle. Créée en 2000, l’ANLCI se mobilise au quotidien. Elle organise notamment des Journées nationales d’action contre l’Illettrisme (JNAI) début septembre pour sensibiliser le grand public à ce sujet.