Malgré le contexte inflationniste, Clermont-Ferrand a fait le choix de ne pas répercuter le prix des denrées alimentaires dans les cantines scolaires. C’est ce qu’explique Cécile Audet, adjointe au maire de Clermont-Ferrand chargée des politiques éducatives, sur le plateau du "Mag".
Aujourd'hui, "Le Mag" vous emmène en Auvergne-Rhône-Alpes découvrir les initiatives pédagogiques à Clermont-Ferrand. La ville a fait sa rentrée avec un objectif : faire en sorte que les familles ne souffrent pas de l'inflation galopante. Comment a-t-elle géré la rentrée ? Quels dispositifs la municipalité a-t-elle mis en place pour soutenir les parents d'élèves et les écoles ? Pour en parler, Patrice Boisfer reçoit Cécile Audet, adjointe au maire de Clermont-Ferrand chargée des politiques éducatives.
En fin d'émission, dans sa "Loupe", Irina Capron fera un point sur les villes étudiantes les moins chères de France. Et vous le verrez, Clermont-Ferrand est plutôt bien placée.
Selon un rapport récent publié par l’UNEF, le syndicat étudiant, le coût de la vie étudiante a augmenté de 16,8% sous le premier quinquennat d’Emmanuel Macron. Si la rentrée scolaire se place sous le signe de l’inflation, Clermont-Ferrand se hisse à la dixième place du classement des villes les moins chères de France. Irina Capron en dit plus dans sa "Loupe".
Aujourd'hui, dans "Le Mag", zoom sur la ville de Lille, dans les Hauts-de-France. Dans cette ville, l'éducation est l'une des priorités. Pourquoi la capitale des Flandres s'inscrit-elle dans une démarche écoresponsable ? Quels sont les moyens mis en œuvre ? Pourquoi la municipalité a-t-elle décidé de rendre les fournitures scolaires gratuites ? Quels sont les projets éducatifs à venir ? Pour y répondre, Patrice Boisfer reçoit Charlotte Brun, adjointe au maire de Lille.
Irina Capron sort sa "Loupe" pour évoquer l'initiative de l'école de journalisme de Lille pour éduquer les jeunes aux médias.
Le Conseil d'État a confirmé ce jeudi l'interdiction de l'abaya dans les établissements scolaires. Une décision qui donne raison au ministre de l'Éducation nationale, Gabriel Attal. La plus haute juridiction administrative a estimé que le port de l'abaya ou du qamis (équivalent masculin), s'inscrivait dans "une logique d'affirmation religieuse". Olivier Beaufrere, secrétaire national éducation et pédagogie du SNPDEN-UNSA (Syndicat national des personnels de Direction de l'Éducation Nationale, rattaché à la fédération UNSA), rappelle que le port de ces tenues dans les écoles était en nette augmentation l'année dernière. "Nous attendions une position que nous pouvions tenir et suivre", souligne-t-il. Il estime que le nouveau ministre s'est "engagé".
Le Conseil d’État a validé ce jeudi l’interdiction du port de l’abaya dans les écoles, mesure annoncée par Gabriel Attal fin août. Selon Iannis Roder, enseignant et directeur de l’Observatoire de l’éducation de la Fondation Jean Jaurès, cette décision n’est pas politique. "Il y avait une nécessité de prendre une décision et il y avait une demande forte de la part des chefs d’établissements, qui attendaient une parole", explique-t-il.
C’est la troisième année consécutive que la mairie de Lille a lancé cette initiative. Tous les enfants, de la maternelle au CM2, des écoles de Lille, Lomme et Hellemmes recevront des fournitures scolaires gratuites. Si cette mesure a été bien reçue par les familles, le budget annuel alloué s'élève à 645 000 euros pour les écoles de Lille uniquement, comme l’explique Charlotte Brun, adjointe au maire de Lille. Une initiative nécessaire pour que l'école républicaine reste gratuite, ajoute-t-elle.
L'interdiction du qamis et de l'abaya à l'école est au cœur du débat public depuis la décision du ministre de l'Éducation nationale. Cette mesure, annoncée au nom de la laïcité, est l'une des priorités du gouvernement en cette rentrée scolaire. Olivier Beaufrere, secrétaire national éducation et pédagogie du SNDPEN-UNSA (Syndicat national des personnels de direction de l'éducation nationale, rattaché à la fédération UNSA) et Iannis Roder, enseignant et directeur de l’Observatoire de l’éducation de la Fondation Jean Jaurès, sont les invités de Virginie Guilhaume pour en parler.
Et si vous aviez la solution pour stimuler vos élèves ? Auteur du livre "Motiver les élèves : 20 pratiques pour enseigner autrement", et ancien professeur des écoles, Émile Le Menn a des astuces pour vous. Il a fait le tour du monde pour découvrir les méthodes d'éducation alternatives. Il sera en plateau en deuxième partie d'émission pour en discuter.
C'est l'un des scandales de l'été. Une application de rencontres entre adolescents a fait beaucoup parler. Loïc Landrau vous en dit plus dans sa chronique "Quoi de neuf sur les réseaux ?".
Aujourd'hui, dans "Le Mag", on s'intéresse aux salles de classes atypiques. Face au manque de place pour accueillir les élèves ou à la vétusté de certains bâtiments scolaires, les communes innovent et ne manquent pas d'imagination. Certaines salles de classe sont totalement originales et s'inscrivent dans une démarche écologique. Entre la crise climatique et énergétique, comment sensibiliser au mieux les élèves et le personnel éducatif ? Pour en parler, Patrice Boisfer reçoit François Servent, maire de la commune de Nieulle-sur-Seudre, en Charente-Maritime.
Direction la Côte d'Ivoire avec Adrien Fonteneau. Dans sa "Loupe", il évoque une école écologique, construite avec des déchets plastiques recyclés.
C’est le projet écologique et très innovant de la commune de Nieulle-sur-Seudre, en Charente-Maritime. Une école maternelle est logée dans des conteneurs maritimes, et accueille près de 60 élèves. Le maire de la commune, François Servent, explique comment cette initiative est née.
La mesure est désormais officielle. Depuis le 17 août dernier, date de la publication d’un décret, l’élève responsable de harcèlement sera dorénavant exclu de son établissement. Sabine Van Heghe, sénatrice PS (Parti socialiste) du Pas-de-Calais et présidente de la mission d'information sur le harcèlement scolaire et le cyberharcèlement, estime qu’il était "nécessaire de prendre des mesures de rétorsion". Elle insiste également sur les campagnes de prévention pour lutter contre le harcèlement.
Depuis cette rentrée, les élèves auteurs de faits de harcèlement seront désormais exclus de leurs établissements. Paru le 17 août dernier, le "décret ne suffit pas", selon Marie Mercier, sénatrice LR (Les Républicains) de Saône-et-Loire. S’il reste "un point de départ suffisant", pour protéger la victime, explique-t-elle, elle rappelle que le "harcèlement est quelque chose d’extrêmement complexe".