56% des étudiants ne mangent pas à leur faim selon une étude de COP1-Solidarités étudiantes. Jeudi, l’Assemblée nationale a rejeté à une voix près, une proposition de loi visant à assurer un repas à 1 euro à tous les étudiants, quelle que soit leur situation financière. Si la précarité étudiante n’est pas une nouveauté, la crise post-Covid n’a fait qu’empirer la situation. Pour Giuseppe Aviges, étudiant en droit, les arguments avancés par les députés Renaissance qui ont voté "non", sont révoltants.
Plus de 26 millions de trajets domicile-établissement scolaire sont réalisés chaque jour en France par les élèves, les enseignants et le personnel des écoles selon un sondage IFOP pour Eco CO2. Le programme Moby aide les collectivités et les établissements scolaire à améliorer l’écomobilité scolaire. Le but ? Limiter le recours à la voiture individualisée grâce à des modes de déplacement actifs ou partagés. Pauline Tartarin, cheffe du programme Moby créé à l’initiative du ministère de la transition écologique et Claudine Ciglia, adjointe au maire de Saint-Sébastien-sur-Loire (Loire-Atlantique) insistent sur l’importance de la concertation citoyenne. Selon elles, il est nécessaire de mettre en place des initiatives adaptées à chaque collectivité.
À une voix près, l'Assemblée nationale a voté contre le projet de loi qui proposait le repas à 1 euro pour tous les étudiants. Comment analyser cette décision ? Pourquoi les députés ont-ils refusé ce projet ? Comment lutter et mettre fin à la précarité étudiante ? Pour en débattre, Virginie Guilhaume reçoit en plateau Guiseppe Aviges, étudiant en droit et en duplex Marion Dolisy Galzy, présidente et fondatrice de l'association "1 cabas pour 1 étudiant". Rapport de la Cour des comptes sur le concours de recrutement de professeurs des écoles (CRPE), besoins en contractuels plus nombreux, lycéens hospitalisés après avoir consommé de la drogue, un tiers des écoles privées d'eau potable dans le monde selon un rapport récent de l'UNESCO... Guillaume Ouattara fait le tour de "L'actu en bref". Aborder les maladies chroniques et en parler aux enfants, c'est l'objectif du livre illustré "Ma maman vit avec une maladie invisible mais moi je la vois !" Mathilde Baudy, son illustratrice, y revient en deuxième partie d'émission. Quelle relation les jeunes entretiennent-ils avec l'alcool ? Explications à suivre de Guillaume Ouattara dans sa chronique "Quoi de neuf sur les réseaux?" En fin d'émission, Louis Albi, finaliste de la Star Academy, est l'invité de Malika Ménard. Il se confiera sur ses "Souvenirs d'écolier".
Depuis la rentrée 2022, 4045 élèves sont scolarisés dans des établissements Diwan, des écoles associatives en langue bretonne, laïques et gratuites. Le but ? Accéder au bilinguisme français-breton par la méthode de l’immersion depuis la primaire, jusqu’au lycée. Yann Uguen, président du réseau Diwan pour la promotion de la langue bretonne, revient sur la création de ces écoles. Autofinancées, et sous contrat avec l’Education nationale, elles représentent une véritable richesse en matière d’offre scolaire mais aussi en termes d’animation pour les communes. À l’horizon 2026, le réseau prévoit d’accueillir 30 000 enfants contre 20 000 actuellement.
Sensibiliser l’ensemble des élèves français aux langues régionales… C’est l’objectif de Marie-Jeanne Verny, professeure des universités en langue et littérature occitanes. Selon elle, les œuvres littéraires en langues régionales, largement ignorées par les programmes scolaires, illustrent la diversité linguistique et culturelle française et méritent d’être mises en avant. Le collectif « Pour que vivent nos langues », dont elle fait partie, a lancé une pétition pour défendre l’enseignement de la littérature en langue régionale dans les programmes scolaires. À ce jour, les militants ont déjà récolté plus de 9000 signatures.
64% des Français pensent que l'école fonctionne mal selon un sondage publié par le réseau "Espérance Banlieues" en partenariat avec l'IFOP. Quelles solutions pour améliorer le système éducatif ? Comment faire en sorte que l'école donne sa chance à tous ? Pour en parler, Virginie Guilhaume reçoit en plateau François Legrand, chef de groupe à l'IFOP (Institut français d'opinion publique) et François-Denis Bée, directeur général d'"Espérance Banlieues". Blocages des lycées et mobilisation en baisse pour cette nouvelle journée de grève, nouvelles victimes de harcèlement dans le même collège que Lucas qui s'est suicidé, cas de harcèlement difficile à détecter selon Nora Fraisse, fondatrice de l'association "Marion la main tendue", apprentissage des enfants retardé en raison de la pandémie... Mickaël Dos Santos fait le tour de "l'actu en bref". Comment accéder à un soutien scolaire d'excellence ? C'est ce que propose la plateforme "Studeo". Nicolas Levandowsky, son fondateur, nous en parle en deuxième partie d'émission. Peut-on partir étudier facilement au Royaume-Uni depuis le Brexit ? Réponse avec Mickaël Dos Santos dans sa chronique "Vu à l'étranger".
Trier ses déchets, réduire sa consommation d'eau ou d'énergie... Tous ces défis contribuent à la transition écologique. Des challenges maintenant réalisables à l'école grâce au jeu "Ma petite planète", co-fondé par Clément Debosque. Ce projet pédagogique autour de l'environnement permet de fédérer les élèves et de leur permettre de passer à l'action. Le but étant de marquer un maximum de points en validant les défis écolos pendant trois semaines. Au-delà, l'objectif de Clément Debosque est d'embarquer les familles dans "Ma petite planète".
Le jeu et l'avenir de la planète sont loin d'être incompatibles pour notre invité ! Au vu de l'urgence climatique, de nombreux acteurs ont décidé de franchir le pas et de proposer des solutions pour sensibiliser les jeunes. Pourquoi notre invité s'est-il lancé ? Le jeu est-il la meilleure solution pour passer à l'action ? Pour en parler, Patrice Boisfer reçoit en plateau Clément Debosque, co-fondateur de l'association et du jeu "Ma petite planète". Il propose aux enseignants des défis écolo à réaliser avec leurs élèves. L'école est-elle une bonne élève en matière d'écologie ? Mathilde Wessels sort sa "Loupe" pour y répondre. En fin d'émission, zoom sur "défi toit", un challenge pour accompagner les familles dans leurs pratiques écocitoyennes. C'est "l'info en +" de Mathilde Wessels.
Déforestation, dérèglement climatique, destruction de la biodiversité... Les enjeux écologiques pour sauvegarder notre planète sont nombreux. Pour Clément Debosque, co-fondateur de l'association "Ma petite planète", "l'écologie devrait être une priorité" à l'école, puisqu'il s'agit "du plus grand défi de l'histoire de l'humanité". Il souligne les efforts des professeurs pour éduquer les élèves, et leur propose, grâce au jeu "Ma petite planète", de réaliser des challenges écolo en classe
Aujourd'hui, dans "action éducation", l'équipe du "Mag" s'est intéressée aux initiatives en faveur des seniors. De nombreuses actions fleurissent en France pour retisser ce lien intergénérationnel entre enfants et retraités. Elles permettent de transmettre le savoir et de lutter contre la solitude. Quel rôle l'école joue-t-elle dans ce domaine ? Certaines associations s'emparent, elles aussi, du sujet. Pour en parler, Patrice Boisfer accueille en plateau Valérian Deilhes, créateur du compte Tiktok @ValerianDH, suivi pas plus d'1,4 million d'abonnés. Il crée des contenus vidéos avec ses grands-parents, Josette et Claude. En skype, Patrice Boisfer reçoit également Julien Dagbert, maire de Barlin (Pas-de-Calais) et Fanny Richard, adjointe au maire de Landrecies (Nord), déléguée aux écoles. Ils reviendront sur les initiatives mises en place dans leurs communes. Les relations entre enfants et seniors sont indispensables pour le bien-être de notre société. Explications à suivre avec Mathilde Wessels qui sort sa "Loupe".
Faire manger les retraités à la même table que les enfants, c'est l'initiative lancée par la mairie de Landrecies (Nord). Objectif ? Permettre aux seniors de discuter et d'échanger avec les jeunes tout en passant un bon moment. Dans cette commune de 3500 habitants, ce dispositif est "une grande réussite" pour Fanny Richard, adjointe au maire de Landrecies, déléguée aux écoles. Elle explique comment est né ce projet.
Début 2023, une classe maternelle s'est installée dans un Ehpad (établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes) à Barlin, dans le Pas-de-Calais. Si les résidents et les parents d'enfants étaient inquiets voire sceptiques au départ, tous se réjouissent de cette initiative. Julien Dagbert, maire de Barlin dans le Pas-de-Calais, revient sur ce projet qui favorise les activités intergénérationnelles.