La langue des signes est une langue "visuelle", rappelle Clara, accompagnante de parents d'enfants sourds et autrice du site "Femme bionique". Comprendre l'ensemble des concepts, se construire ou encore être à l'écoute et nouer des relations avec autrui, c'est aussi l'objectif de l'apprentissage du bilinguisme pour les enfants selon Marie Cao, formatrice bilingue en langue des signes.
Aujourd'hui, dans "action éducation", on fête les dix ans de projets éducatifs menés en Seine-Saint-Denis ! Dans ce département, comment les pouvoirs publics ont-ils soutenu l'éducation ? Si les Jeux olympiques se déroulent en 2024, la Seine-Saint-Denis se prépare déjà à cet événement planétaire. Quel sera l'impact pour le département ? Est-ce une aubaine pour le milieu éducatif ? La Seine-Saint-Denis va-t-elle enfin pouvoir décoller économiquement et se défaire de ses clichés ? Pour en parler, Patrice Boisfer reçoit en plateau Élodie Girardet, conseillère déléguée au projet éducatif de la Seine-Saint-Denis et psychologue de l'Éducation nationale. Irina Capron sort sa "Loupe" et fait un tour d'horizon des projets éducatifs de ce département. En fin d'émission, on part à la découverte du premier lycée dédié à l'agroécologie en Seine-Saint-Denis. C'est "l'info en +" d'Irina Capron.
Seine-Saint-Denis : l'éducation, un remède contre les discriminations ? L'éducation est bel et bien un remède contre les discriminations, selon Élodie Girardet, conseillère déléguée au projet éducatif de la Seine-Saint-Denis. Il faudrait davantage mettre en avant des actions et projets menés par les élèves et les équipes en Seine-Saint-Denis.
Offrir une veste polaire à chaque élève, c'est l'idée qu'a eu Gabriel Daube, maire de Périers (Manche). En cours de fabrication, ce cadeau permettra aux élèves de ne pas avoir froid pendant les heures de cours. Face à la hausse conséquente du prix du gaz et de l'électricité, les municipalités ont dû baisser la température dans les bâtiments scolaires. La ville de Périers a d'ailleurs diminué la température des classes à 19°C depuis le 1er octobre.
Pour lutter contre la hausse flagrante des prix du gaz et de l'électricité, la région Hauts-de-France, "nous mettons l'accent sur les rénovations énergétiques pour permettre d'éviter les salles où il fait froid. Il nous semble important de regarder tout ce qu'il y a à faire pour améliorer le quotidien des jeunes", détaille Manoëlle Martin, vice-présidente des Hauts-de-France en charge de l'éducation.
La crise énergétique impacte aussi l'école. Pour faire des économies, face à la hausse conséquence des prix du gaz et de l'électricité, les municipalités ont dû baisser la température des bâtiments scolaires. De nombreuses familles sont inquiètes. Quelle réponse l'école doit-elle apporter ? Comment les municipalités et les régions s'organisent-elles face à cette crise ? Pour en parler, Virginie Guilhaume reçoit en plateau Ghislaine Morvan-Dubois, présidente de la FCPE (Fédération conseils parents élèves association) de Paris et en skype Manoëlle Martin, vice-présidente des Hauts-de-France en charge de l'éducation. 313 signalements en septembre pour "atteinte à la laïcité" dans les écoles selon le ministère de l''Éducation nationale, nouveaux affrontements au Lycée Joliot-Curie de Nanterre (Hauts-de-Seine), nouvelles menaces proférées contre un professeur dans l'Essonne...Mickaël Dorian fait le tour de "l'actu en bref". Qu'est-ce que la co-éducation ? Alexandra Fontanel, blogueuse, viendra nous en plateau en seconde partie d'émission. Elle vient de publier un livre intitulé "Le coschooling au fil des saisons". Face à la crise de l'énergie et les nombreuses pannes dans les stations-essence, les réseaux sociaux, eux, font le plein... Mickaël Dorian vous en dit plus dans sa chronique "Quoi de neuf sur les réseaux ?"
Ils ont 15 ans et ont déjà eu plusieurs vies. Ces adolescents, qui ont connu des foyers, et en rupture avec le système scolaire, reprennent confiance en eux dans l'école Starter, à Grenoble (Isère). Deux réalisateurs ont suivi ces ados pendant une année au sein de cette classe unique qui leur redonne espoir ! Leur documentaire "Un bon début" vient de sortir en salles. Pour en parler justement, Marjorie Paillon reçoit en plateau Antoine Gentil, professeur et fondateur du programme Starter et Xabi Molia, cinéaste, écrivain et coréalisateur du documentaire "Un bon début". Faut-il laisser les écrans de côté pour mieux développer sa créativité ? "Focus" et réponse du CLEMI (Centre pour l'éducation aux médias et à l'information). Venise tombe le masque ! Jeanne Dreyfus nous emmène à la découverte d'une exposition visible au Grand Palais Immersif à Paris. Le grand public peut découvrir "Venise révélée" jusqu'en février 2023. Détails avec notre chroniqueuse qui a "une idée derrière la tech".
Parcours individualisé adapté aux jeunes de 16 à 25 ans peu qualifiés... C'est ce que propose l'École de la 2e chance (E2C). Cet établissement propose une formation pour s'insérer dans la vie active. "Pour la plupart, 90% n'ont aucun diplôme. Pour chacun, on définit des objectifs et des progressions. Leur projet va évoluer aussi au cours de la formation, on fera évoluer les contenus et les objectifs avec les élèves", détaille Jean Serror, directeur de l'École de la 2e chance du Val-de-Marne (E2C).
Quand certains collèges ne veulent plus de ces élèves...lui, il les accueille volontiers ! Antoine Gentil est professeur et fondateur du programme Starter. Chaque année, il accueille une quinzaine d'élèves dans sa classe de troisième à Grenoble (Isère), des élèves exclus du circuit scolaire. "Derrière l'histoire scolaire des élèves, se cache une histoire bien plus personnelle. Le but est d'aller chercher les clés pour comprendre ce qui fait "traumatisme" et qui peut les empêcher d'être élèves", insiste Antoine Gentil. Le programme Starter fête ces 10 ans ! Il a accompagné 150 élèves depuis sa création. A cette occasion, Agnès et Xabi Mola viennent de sortir "Un bon début", un documentaire qui retrace le parcours d'élèves intégrés au sein de la classe Starter, à Grenoble.
"Quand vous avez des professeurs qui expliquent qu'ils ne peuvent plus enseigner certaines matières, ou certains sujets dans certaines matières, en règle générale, c'est toujours lié à des questions prises en main par les islamistes. Il est très compliqué aujourd'hui d'expliquer la Shoah, cela fait beaucoup réagir les élèves", déplore Céline Pina, journaliste et essayiste. Elle rappelle que la laïcité s'impose à toutes les religions. Quant aux signes religieux, "le port de l'abaya (robe longue couvrant l'ensemble du corps à l'exception du visage, des pieds et des mains) et du qamis (tunique longue pour les hommes) sont des signes religieux qui dépendent de l'islam. Le ministère a notamment demandé à ce que ces vêtements ne soient plus tolérés à l'école", explique-t-elle. Début octobre, le ministre de l'Education nationale Pap Ndiaye a confirmé une hausse des signalements pour "atteinte à la laïcité" au sein des établissements scolaires. Dans une interview accordée à France 2, il souligne que "depuis un an, le nombre de signalements relatifs à des tenues, disons islamiques, augmente". Il a rappelé que la loi de 2004 interdit le port de signes religieux ostensibles dans le cadre scolaire.
Les objectifs du développement durable sont compliqués à comprendre. Cela nécessite beaucoup de pédagogie. "Il serait bien de réorganiser cet événement pour que cela marche mieux. D'abord, ce n'est pas le meilleur moment pour les chefs d'établissements pour se mobiliser partout sur le sujet. Ensuite, ce sont des sujets qui méritent d'être bien développés. Il faudrait peut-être cibler des objectifs plus précis", propose Samuel Cazenave, directeur du développement et du marketing de la mission laïque française et président de l'Anthropocène Academy. La semaine européenne du développement durable (SEDD) se déroule du 18 septembre au 8 octobre 2022. Événement organisé sur trois semaines en réalité, il se juxtapose aussi sur d'autres initiatives en cours : semaine de la démocratie scolaire (3 au 8 octobre), la fête de la science (7 au 17 octobre) etc.
E-Pass Jeunes, pass santé ou encore dispositif intitulé "les mêmes règles pour toutes"... La région Sud Provence-Alpes-Côte d'Azur (PACA) a mis en place tout un panel d'initiatives en faveur des jeunes. L'e-pass jeunes est une carte délivrée aux jeunes de la région pour bénéficier de réductions ou de bons plans pour l'achat de livres ou de places de spectacles. Le Pass santé jeunes, lui, facilite un accès gratuit et confidentiel auprès de médecins ou de gynécologues. "Cette année, nous avons aussi lancé un dispositif, "les mêmes règles pour toutes". Chaque lycée volontaire est équipé d'un distributeur de protections périodiques d'excellente qualité à destination des jeunes filles", détaille Marie-Florence Bulteau-Rambaud, vice-présidente en charge de l’éducation, des lycées, de l’orientation et de l’apprentissage au sein de la Région Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur (PACA).