"Pour beaucoup de femmes réfugiées après cinq ans en France, c'est le chômage ! Or, elles sont compétentes", insiste Joséphine Goube, CEO de "Sistech", une association née en 2018 qui propose des programmes innovants favorisant l'inclusion des femmes réfugiées dans le numérique. L'objectif de Sistech ? "Identifier les compétences de ces femmes et les transférer dans un nouveau métier", comme ceux de la cybersécurité ou le marketing digital.
Aujourd'hui, dans "Mission orientation", zoom sur la plateforme "Déclic'Sup", entièrement dédiée à l'orientation. Comment se porte l'orientation en France ? À quel âge les jeunes songent-ils à s'orienter ? Comment trouvent-ils leur voie ? La France est-elle en retard sur ce sujet ? Il faut dire qu'entre les applications, les podcasts ou encore la réalité virtuelle, le choix est vaste ! Comment bien choisir son outil d'orientation ? Le numérique aide-t-il à s'orienter ? Pour en parler, Irina Capron reçoit en plateau Hortense Nivard, co-fondatrice de la plateforme Déclic'Sup et en duplex Sophie de Vilmorin, co-fondatrice de la plateforme Déclic'Sup Que propose la plateforme Déclic'Sup et à qui s'adresse-t-elle ? Réponse de Mathilde Wessels qui sort sa "Loupe". En région Occitanie, des maisons mobiles sillonnent les routes en direction des jeunes. À son bord, des outils informatiques et des casques de réalité virtuelle permettent aux adolescents de se plonger dans leurs futurs métiers. C'est "l'info en +" de Mathilde Wessels.
De plus en plus d'élèves se penchent sur leur orientation dès la première. Un phénomène surprenant, selon Sophie de Vilmorin, co-fondatrice de la plateforme Déclic'Sup, entièrement dédiée à l'orientation. "Ils ont l'envie d'anticiper, de ne pas se retrouver dos au mur", soulève-t-elle. La plateforme Déclic'Sup propose des ateliers hebdomadaires pour réfléchir en groupe aux différentes voies d'orientation. Hortense Nivard, co-fondatrice de la plateforme Déclic'Sup, y revient en détail.
Pour faciliter l'orientation des jeunes, Hortense Nivard a co-fondé la plateforme Déclic'Sup, entièrement dédiée à l'orientation. Avant de créer cette plateforme, elle intervenait dans les écoles de commerce pour conseiller les étudiants. Elle raconte comment est née Déclic Sup, une plateforme qui propose aux jeunes un parcours de cinq semaines, en groupe. Les étudiants peuvent ainsi explorer leurs compétences personnelles, leurs traits de personnalité, pour découvrir la voie professionnelle qui leur conviendrait le mieux. S'il suffit d'avoir un déclic pour certains élèves, Sophie de Vilmorin, autre co-fondatrice de la plateforme Déclic'Sup, insiste sur les étapes clés à effectuer par l'élève pour trouver les pistes d'orientation.
Attirer de nouveaux profils, lutter contre la pénurie de professeurs, valoriser la diversité des métiers et inspirer de futures carrières... C'est l'objectif que s'est lancé le ministère de l'Éducation nationale à travers la création d'"Esprit d'équipe", une série de podcasts. "À travers les quatre épisodes publiés, on suit des accompagnant des élèves en situation de handicap (AESH), des conseillères en ressources humaines (RH) de proximité", souligne Gabrielle Auban, directrice conseil du studio de podcast "Mediameeting", qui édite "Esprit d'équipe".
Comment accompagner les décrocheurs à raccrocher avec l'emploi ? Comment aider les talents au féminin dans l'entrepreneuriat ? Pour en parler, Marjorie Paillon reçoit en plateau Louise Gay, directrice générale de "Trace France". Elle nous parlera de "Trace academia", une nouvelle plateforme pour accompagner les décrocheurs. En plateau également, Marjorie Paillon reçoit Jessica Matoua-David, co-fondatrice de "Nemow", un think tank et startup studio dédié à l'entrepreneuriat féminin dans les territoires. Elle expliquera pourquoi il est urgent d'ouvrir tous les métiers aux femmes, y compris ceux de l'industrie et des sciences. Attention aux écrans avant de dormir ! Ils augmentent les risques de trouble du sommeil. C'est ce que nous explique le Centre pour l'éducation aux médias et à l'information (CLEMI) pour son "Focus". Zoom sur la Biennale des Imaginaires numériques, qui se tient à Aix-en-Provence, Marseille, et Avignon, jusqu'au 22 janvier 2023. Comment les artistes s'emparent-ils du numérique ? Réponse de Jeanne Dreyfus pour son "idée derrière la tech".
Et si vous découvriez votre emploi dans un jeu ? Approche ludique et positive pour dédramatiser, les serious game permettent aux étudiants de choisir au mieux une orientation et un futur métier. Pour en parler, Marjorie Paillon reçoit en plateau Alexandre Poncet, directeur qualité du réseau des écoles de la deuxième chance (E2C). En novembre, il lance Horizons, un serious game destiné aux décrocheurs et aux jeunes éloignés de l'emploi. Qu'en est-il des concours sur internet ? "Focus" et décryptage du Centre pour l'éducation aux médias et à l'information (CLEMI). Saviez-vous qu'une petite puce peut décupler la capacité d'appareils ou au contraire les ralentir ? Explications de Gaël Musquet qui a "une idée derrière la tech".
Aujourd'hui, dans "l'école ensemble", l'équipe du "Mag" vous fait découvrir le monde des abeilles. Qu'est-ce que la pollinisation ? Est-elle en danger ? Qu'est-ce qu'un Rucher-école ? Les jeunes s'intéressent de plus en plus au développement durable et à l'apiculture et cette tendance semble se renforcer. L'apiculture lutte aussi contre le décrochage scolaire. Pour en parler, Patrice Boisfer reçoit en duplex, Béatrice Robrolle, fondatrice de l'association "Terre d'abeilles", association qui fête ses 20 ans d'activité, Camille Bouquet, ingénieure agronome chargée de missions chez "Terre d'abeilles", et Guillaume Dupuits, directeur de l'EPLEFPA (établissement public local d'enseignement et de formation professionnelle agricole), de Montmorillon (Vienne). Mathilde Wessels sort sa "Loupe" et fait un focus sur le métier d'apiculteur. Coup de projecteur sur la plus grande Foire au miel de France, située à Toulouse. C'est "l'info en +" de Mathilde Wessels.
Agir pour une industrie d'avenir, c'est le thème de cette 11ème semaine de l'Industrie qui s'ouvre aujourd'hui. Cette Industrie tricolore souffre encore d'un déficit d'attractivité auprès des 18-34 ans. Comment inverser la tendance ? Comment donner envie aux jeunes filles de s'orienter vers ces filières scientifiques et technologiques ? Comment casser les stéréotypes qui lui collent à la peau ? Pour en parler, Marjorie Paillon reçoit en plateau Amel Kefif, directrice générale de l'association "Elles bougent" et en duplex Pierre Veltz, professeur émérite à l'école des Ponts Paristech. 50 milliards d'objets connectés circulent dans le monde. À quoi servent ces "Internet of Things" (OIT) ? "Focus" et décryptage signé Xavier Terrade. Coup de projecteur sur "Milles formes", l'exposition qui se déroule à Clermont-Ferrand, de Jean-Charles de Castelbajac, créateur de mode et designer. Détails de Jeanne Dreyfus pour son "idée derrière la tech".
Les filles boudent de plus en plus les filières scientifiques. Pour changer la donne et casser les stéréotypes, l'association "Elles bougent" œuvre depuis plus de 15 ans pour attirer ces jeunes filles vers ces métiers scientifiques et technologiques. "Elles viennent nous voir avec une méconnaissance totale des métiers et du secteur d'activité", regrette Amel Kefif, directrice générale de l'association "Elles bougent". Pour prouver aux jeunes que le milieu de l'industrie est porteur, l'association organise des rencontres entre collégiennes et lycéennes et femmes ingénieures et techniciennes.
Vous êtes passionné de musique et vous voulez en faire votre métier ? La Philharmonie de Paris organise un "speed-meeting" qui rassemble professionnels du milieu et jeunes. Si le musicien se doit d'être présent et de se donner lors des concerts, il doit également créer de nombreux projets. Christiane Louis, responsable ressources métiers de la Philharmonie de Paris, revient sur ce point.
"L'industrie est en train de muter. Les besoins en compétences sont sensiblement plus élevés qu’avant !", explique Pierre Veltz, professeur émérite à l'école des Ponts Paristech, une Grande École française qui forme des ingénieurs de haut niveau. Pour effectuer un métier industriel, il est nécessaire d'avoir un niveau de formation élevé. Selon lui, les stéréotypes ont la vie dure ce qui a un impact sur le recrutement.