85 % des métiers de demain n'existent pas encore. Et si on y songeait ensemble ? Comment imaginer les futures compétences à acquérir pour ces professions du futur ? Comment devenir des talents de la tech ? Pour en parler, Marjorie Paillon reçoit en plateau Isabelle Rouhan, présidente de l'Observatoire des métiers du futur et Régis Castagné, directeur général France d'Equinix. La reconnaissance faciale suscite de nombreuses polémiques. Sera-t-elle l'outil de la surveillance de masse ? "Focus" signé Xavier Terrade. Pourquoi et comment les actions d'une ville peuvent-elles changer les choses ? Explications d'Amélia Matar dans son "idée derrière la tech".
85% des métiers de demain n'existent pas encore. Comment imaginer ces futurs métiers ? Et surtout, comment imaginer les compétences à acquérir pour exercer ces nouvelles professions ? Pour y répondre, la société Equinix a publié récemment une étude. 2900 décideurs - français et internationaux - du numérique ont été interrogés. "L'une de leurs principales peurs pour l'avenir est de manquer de talents", souligne Régis Castagné, directeur général de France d'Equinix. Pour éviter les pénuries, il explique ce que la jeune génération doit faire.
Alors que bon nombre de lycéens entrent actuellement leurs vœux d'orientation sur la plateforme Parcoursup en vue d'apprendre un métier, Isabelle Rouhan, présidente de l'Observatoire des métiers du futur, rappelle que les jeunes devront effectuer plusieurs professions au cours de leurs carrières. Elle insiste sur la capacité de la jeune génération à se réinventer, à apprendre, et déployer ses soft skills pour "faire des pivots de carrière".
Aujourd'hui, dans "mission orientation", Patrice Boisfer prend de la hauteur direction l'espace pour découvrir le métier d'astronaute et de spationaute. Comment y parvenir ? Quelles études pour y arriver ? La relève est-elle prête ? En tout cas, le lycée de Saint-Orens (Haute-Garonne) fait son maximum. C'est le seul lycée de l'Espace en France à proposer des modules spécifiques dédiés à ce sujet. Mais le spatial fait-il encore rêver ? Pour en parler, Patrice Boisfer reçoit Claudie Haigneré, première femme astronaute française à avoir voyagé dans l'espace, marraine de la Cité de l'Espace et astronaute de l'ESA (Agence spatiale européenne). Il accueille en duplex également Romane Barbaro, Maël Laouenan, élèves au Lycée de l'Espace et Hervé Améziane, proviseur du Lycée de L'Espace Pierre-Paul-Riquet (Saint-Orens). Hormis le métier d'astronaute, quelles sont les autres professions du secteur ? Irina Capron sort sa "Loupe" pour y répondre. En fin d'émission, vous verrez que des étudiants vont bientôt expérimenter la vie sur Mars. Explications à suivre d'Irina Capron pour son "info en +".
C'est la première femme française à explorer l'espace. Modèle pour toute une génération, spécialiste en rhumatologie, docteure en neurosciences, Claudie Haigneré, originaire du Creusot (Saône-et-Loire), explique pourquoi le métier d'astronaute est passionnant. Elle revient sur son expérience qu'elle décrit comme un "rêve". Astronaute de l'ESA (Agence spatiale européenne), marraine de la cité de l'espace, elle a également été Ministre déléguée à la Recherche et aux nouvelles technologies en 2002.
À Saint-Orens-de-Gameville (Haute-Garonne), le lycée Pierre-Paul Riquet est le seul lycée de l'Espace en France. Il propose des modules spécifiques tournés vers le spatial. Une "superbe initiative" pour Claudie Haigneré, première femme dans l'espace, astronaute de l'ESA et marraine de la Cité de l'Espace. Elle explique pourquoi ce type de formation est nécessaire pour la jeune génération.
Le lycée professionnel en statut quo ? Dylan Ayissi, porte-parole du collectif "Une voie pour tous" et Adrien Broche, consultant en stratégie d'opinion chez Viavoice, donnent leur avis.
3614 Ravel, APB, Parcoursup... Cela fait plus de 30 ans que des algorithmes contribuent à répartir les bacheliers dans l'enseignement supérieur. C'est un "coup d'état numérique à bas bruit", accuse Johan Faerber dans "Parlez-vous le Parcoursup", livre qui vient de paraître. Co-rédacteur en chef du magazine "Diacritik" et critique littéraire, il est l'invité d'Emmanuel Davidenkoff. C'est le 60ème anniversaire du Traité de l'Élysée qui scelle l'amitié franco-allemande. Emma Guessel sort son "Antisèche" pour se plonger dans les programmes d'histoire et revenir sur cet événement historique très important. On fera une pause à "l'heure de la récré" avec Emma, qui a testé l'intelligence artificielle dont tout le monde parle en salle des profs... ChatGPT. On pousse les portes de la "Librairie" avec Célie Lutton qui nous propose une sélection de livres pour bien démarrer le week-end.
"Parcoursup a remplacé APB parce qu'APB devenait un problème", explique Johan Faerber, auteur du livre "Parlez-vous le Parcoursup", co-rédacteur en chef du magazine "Diacritik" et critique littéraire. Il insiste sur "l'opacité de l'algorithme" et la défaillance de la plateforme d'orientation APB. Face au tollé, le gouvernement décide de créer en janvier 2018 Parcoursup, en remplacement d'APB. Johan Faerber dénonce un "coup d'état numérique" de la part du gouvernement, qui "au lieu de créer des places, au lieu d'avoir une politique ambitieuse, il y a eu la mise en place de cet algorithme qui impose un tri sélectif et social".
Aujourd'hui, dans "mission orientation", nos invités testent les jobs pour vous ! L'expérience du terrain est essentielle pour découvrir un métier et savoir s'il nous correspond. Si, pour certains, le travail est source d'angoisse, pour d'autres, c'est une source d'épanouissement voire une véritable passion ! Depuis quelques années, de plus en plus de Français songent à se reconvertir. Comment y parvenir ? Pour en parler, Patrice Boisfer reçoit en plateau Camille Berteau, co-fondatrice de "Parfait pour ce job" et "Maintenant j'aime le lundi" et Miguel Muñoz Sanchez-Matas, co-fondateur de "Maintenant j'aime le lundi". Tester un métier sans s'engager, c'est possible ! Explications à suivre d'Irina Capron qui sort sa "Loupe". En fin d'émission, découvrez l'organisme de formation "Savoir-Faire & Découverte" pour tester et découvrir les métiers artisanaux. C'est "l'info en +" d'Irina Capron.
Aujourd'hui, dans le "Club actu" de "l'École du futur", zoom sur Parcoursup. Depuis le 18 janvier, les élèves peuvent inscrire leurs vœux d'orientation sur la plateforme. Elle suscite toujours autant d'interrogations auprès des lycéens et de leurs familles. Entre le fleurissement de formations dans tous les domaines, et la naissance de plateformes pour les aider à s'orienter, comment s'y retrouver ? L'orientation est-elle devenue un business juteux ? En deuxième partie d'émission, quid de la réforme des retraites, annoncée par Élisabeth Borne ? Alors que la mobilisation générale se tient aujourd'hui partout en France pour protester contre le report de l'âge légal de départ à la retraite à 64 ans, qu'en pensent les jeunes ? Pour en parler, Marjorie Paillon reçoit en plateau Alexis Clouet, CTO de "Digital College" et Chloé Thibaud, journaliste et autrice de la newsletter "La pause Simone". Attention aux demandes d'amis sur les réseaux sociaux ! "Focus" et explications du Centre pour l'éducation aux médias et à l'information (CLEMI). Les primates ont beaucoup de choses à nous apprendre, notamment sur l'éducation et la parentalité ! Détails à suivre avec Amélia Matar pour son "idée derrière la tech".
Que faire après le Bac ? Pour beaucoup de lycéens, cette question peut être vécue comme une source d'angoisse. Surtout que depuis le mercredi 18 janvier, les terminales peuvent déjà inscrire leurs vœux d'orientation postbac sur la plateforme Parcoursup. Ils ont jusqu'au 9 mars pour formuler leurs choix. Pour Chloé Thibaud, journaliste et autrice de la newsletter "La pause Simone", "à l'heure qu'il est, aucune école ne peut promettre à un jeune qu'il aura une insertion professionnelle et qu'il gagnera x euros par mois. On doit cette sincérité aux jeunes".