C'est à la fois un refuge et un piège, un endroit où l'on s'amuse et où l'on enfreint le règlement… Quatre chercheurs consacrent un livre sur les toilettes à l'école, intitulé "Les "petits coins" à l'école : genre, intimité et sociabilité dans les toilettes scolaires". L'une de ces chercheurs, la sociologue Pascale Garnier est l'invitée d'Emmanuel Davidenkoff pour en parler.
Direction l'Atelier des Lumières, à Paris, pour découvrir l'exposition consacrée au peintre Marc Chagall, avec Emma Guessel dans son "Antisèche".
À "L'heure de la récré", Emma nous emmène dans le Val-d'Oise pour réviser la philosophie de manière ludique et originale.
Comment s'alimenter sainement pour booster ses capacités intellectuelles ? Sandra Ferreira, diététicienne-nutritionniste, y répond dans son "Plateau repas".
Fini les couches ! L'entrée en classe de maternelle crée énormément de pression pour les parents et les enfants, notamment au sujet de la propreté. Selon Pascale Garnier, docteure en sociologie, les toilettes permettent aux plus petits de découvrir leur genre, un véritable "contexte culturel à déchiffrer". Entrer en maternelle, selon elle, c’est devenir élève, ce qui implique la "maîtrise de son corps".
Peut-on pratiquer une éducation trop bienveillante et trop positive ? Sur les réseaux sociaux, certains parents donnent des conseils, quitte à critiquer la manière de faire de ceux qui élèvent leurs enfants à "la dure". Cette éducation positive et bienveillante pose question dans notre société. Pour en parler, Emmanuel Davidenkoff reçoit en plateau Marie Chetrit, biologiste, chercheuse et maman de quatre enfants. Dans son livre "éducation positive : une question d’équilibre ?", elle partage son expérience et livre ses conseils pour accompagner les parents sans culpabiliser.
Dans son "Antisèche", Emma Guessel dresse le portrait du révolutionnaire Jean-Paul Marat à l'occasion de l'anniversaire de sa naissance, le 24 mai 1743.
À "L'heure de la récré", Emma vous fait découvrir l'initiative de la Villa Médicis, à Rome, en Italie, qui a accueilli 500 lycéens.
En fin d'émission, rendez-vous avec Marie Ollivier pour son "Cours particulier". Elle évoque l'œuvre du philosophe Rousseau, qui a posé les bases de la pédagogie moderne.
"Il y a des comptes sur Instagram qui donnent des conseils qui sont carrément ridicules. Par exemple, certains parents assimilent certains soins médicaux, comme le lavage de nez ou le changement de couche, à de la maltraitance ou à un non-respect du consentement de la part de l’enfant", déplore Marie Chetrit, biologiste, chercheuse et maman de quatre enfants. Sur son blog "Les petits ruisseaux font les grandes rivières" et dans son livre "éducation positive : une question d’équilibre ?", elle partage son expérience et livre ses conseils pour accompagner les parents sans culpabiliser.
Booster ses capacités de mémorisation, améliorer ses relations sociales, développer son empathie et son intelligence émotionnelle... Le mentalisme a beaucoup de choses à nous apprendre. Pour en parler, Marjorie Paillon reçoit Charlie Haid, le créateur de contenu et mentaliste aux 2 millions d'abonnés et Fanny Nusbaum, docteure en psychologie, chercheuse en neurosciences et autrice de "L'art de l'excellence : en finir avec la dictature des humanistes".
Son association finance les études des orphelines africaines. Dans son "Focus", Xavier Terrade dresse le portrait de Kemi Adetu, une jeune leader nigérienne.
Les machines vont-elles dépasser le cerveau humain ? Dans son "Idée derrière la tech", Guillaume Grallet évoque notamment la course au super calculateur.
La communication non-violente, les soft skills, la vulnérabilité… Autant de "stigmates d'une société qui veut à tout prix mettre en avant la vulnérabilité de l'humain", analyse Fanny Nusbaum, docteure en psychologie et chercheuse en neurosciences. Elle déplore l'idée selon laquelle quelqu'un de vulnérable et qui ne hausse jamais le ton est "un homme bien".
Quand on parle de mentaliste, on pense directement à Patrick Jane, le héros de la série télévisée "Mentalist". Pourtant, Charlie Haid, le créateur de contenu qui dépasse les 2 millions d'abonnés sur Tiktok, est, lui aussi, un prodige du mentalisme. Sur le plateau de Marjorie Paillon, il réalise une expérience surprenante. Sur le plateau de "L’École du futur", il réussit à analyser le comportement de Fanny Nusbaum, docteure en psychologie et chercheuse en neurosciences.
"Le sens du consentement n'est pas homogène", assure Maxence Christelle, maître de conférences en droit public. Il existe, selon lui, une "gradation" et des "nuances" à apporter. En fonction de la branche du droit, – civil, constitutionnel, pénal – "il n'existe pas un concept, mais plusieurs", explique-t-il.
Avec l'onde de choc #MeToo, la notion de consentement, longtemps mise de côté, revient sur le devant de la scène. Comment expliquer le consentement aux enfants ? Pour en parler, Emmanuel Davidenkoff reçoit en plateau Maxence Christelle, maître de conférences en droit public et auteur du livre "Le consentement". Le magazine "Cosinus" consacre un dossier à l'espace. Emma Guessel sort son "Antisèche" pour tout expliquer. À "L'heure de la récré", Emma vous explique pourquoi il est important de sauver les escargots. En fin d'émission, rendez-vous avec Marie Ollivier pour son "Cours particulier". Elle revient sur le partenariat lancé par l'UNESCO en faveur d'une éducation plus verte.
Un enfant atteint de trouble dys a du mal en sport, à écrire, à faire ses lacets, c'est celui qui a le "profil Pierre-Richard dans l'imaginaire collectif", selon Héloïse Lhérété, rédactrice en chef de Sciences Humaines. Elle explique que ces enfants ont souvent un haut potentiel dans certains domaines et sont déficitaires dans d'autres, ce qui intrigue énormément les chercheurs.
"J'ai été hormoné le 18 mai 2021". Lino Solesse, jeune transgenre, explique le long et très règlementé processus de transition qu'il a suivi. Maryse Rizza, présidente de l'association "Grandir Trans", et enseignante-chercheuse à l'Université de Tours, explique que le processus de transition ne se fait "pas en un claquement de doigt". Les enfants doivent être suivis en hôpital psychiatrique, étape difficile mais rassurante selon elle.
"La transphobie c'est tous les actes, les mots, la normativité, imposés à des personnes qui ne rentrent pas dans le cadre du genre binaire homme ou femme", explique Maryse Rizza, présidente de l'association "Grandir Trans", et enseignante-chercheuse à l'Université de Tours. Insultes, harcèlement, invisibilisation, différences de droits, rejet… Elle insiste sur l'importance de sensibiliser à cette cause puisque "les enfants sont cruels et les adultes pas formés".