Existe-t-il une mémoire familiale du traumatisme ? Comment les secrets de famille voyagent-ils entre les générations ? Dans son premier roman, "Une simple histoire de famille", la comédienne et réalisatrice Andréa Bescond s'attelle à y répondre. Elle est l'invitée d'Emmanuel Davidenkoff pour en parler. C'est l'anniversaire de la disparition d'Aristide Briand, homme d'État très étudié dans les programmes scolaires. Emma Guessel sort son "Antisèche" pour expliquer son influence. À "L'heure de la récré", Emma vous fait découvrir un drôle de concours canin. À l'occasion de la Journée internationale des droits des femmes, le 8 mars, Amélie Paris, professeure-documentaliste, évoque le destin de huit femmes, dans ses "Années collège".
"J’aime avoir de longs faux ongles, mettre trop de parfum, porter du rose. Je suis drôle, charismatique. Et je suis grosse". Ces mots, ce sont ceux de Marie de Brauer dans son roman graphique "Ne jamais couler". Paru le 18 janvier dernier, la journaliste, auteure et podcasteuse raconte son parcours contre les moqueries et contre la grossophobie, terme désignant les attaques à l'encontre des personnes grosses. Dans ce roman, elle déconstruit les clichés et prône l’acceptation de soi. "Toutes les personnes grosses ne sont pas en mauvaise santé à un instant T. Dans la tête de la plupart des gens, corps gros est égal à "malade"", souligne-t-elle. Au quotidien, et depuis la parution de son livre, elle reçoit d’ailleurs de nombreux témoignages de soutien sur Instagram. Elle est suivie pas plus de 18 000 abonnés.
À l’occasion de la journée mondiale de lutte contre l'obésité le 4 mars, il est urgent de combattre également la grossophobie et les discriminations à l'encontre des personnes grosses. La journaliste et podcasteuse Marie de Brauer milite au quotidien pour l'acceptation de soi. Elle vient de publier un roman graphique saisissant intitulé "Ne jamais couler". Elle est l'invitée d'Emmanuel Davidenkoff. C'est aussi un 4 mars qu'Abraham Lincoln devenait président des États-Unis. Emma Guessel sort son "Antisèche" pour revenir sur son mandat et réviser les programmes d'histoire. À "L'heure de la récré", direction le Chili avec Emma pour découvrir un hôpital pour animaux installé dans une école. En fin d'émission, on pousse les portes de la "Librairie" avec Célie Lutton. Elle a sélectionné quelques romans jeunesse à suspense.
"Toutes les religions sont en difficulté avec la sexualité et aucune ne prône le désir et le plaisir des femmes", soulève Ghada Hatem, gynécologue obstétricienne. Selon elle, la religion est un frein à l’émancipation des femmes et des enfants. Pour venir en aide aux femmes en difficulté et victimes de violences, elle a fondé la Maison des femmes à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), en 2016. Cette structure propose soins médicaux et accompagnement psychosocial.
Pour venir en aide aux femmes en difficulté ou victimes de violences, Ghada Hatem, gynécologue obstétricienne, a créé la Maison des femmes en 2016, à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis). Lieu de prise en charge, cette structure souhaite apporter une aide concrète aux femmes grâce à l’accompagnement psychosocial et les soins médicaux proposés. "La prostitution des mineurs se banalise en France. Certaines jeunes filles ne vont pas bien, on va donc s’occuper de leur santé mentale, physique et de leur contraception. Elles ont parfois besoin d’avorter", rappelle Ghada Hatem.
Gynécologue obstétricienne, Ghada Hatem est une figure centrale de la lutte contre les violences faites aux femmes. En 2016, elle a d'ailleurs créé la Maison des femmes à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), pour venir en aide à toutes les femmes en difficulté. Elle est l'invitée de Virginie Guilhaume pour en parler. Place de la religion, éducation à la sexualité à l'école, sexisme... Elle aborde tous ces sujets en plateau. Généralisation du Service national universel (SNU) dans les prochains mois, bilan de Pap Ndiaye à propos des politiques menées en matière éducation, menaces provoquées par un enfant de 7 ans dans son école à Plan-de-Cuques (Bouches-du-Rhône), vandalisme à la maternelle à Brétigny-sur-Orge (Essonne)... Guillaume Ouattara fait le tour de "L'actu en bref". Permettre à chacun de développer ses facultés dans les apprentissages, c'est la mission de "Pédagovie". La plateforme met à disposition des outils et du coaching. Guillaume Bousquet, son fondateur, en parle en deuxième partie d'émission. De nombreux Français partent s'expatrier en quête d'une meilleure éducation pour leurs enfants. Quels sont les pays où l'école tient une place centrale ? Réponse à suivre avec Guillaume Ouattara dans sa chronique "Vu à l'étranger".
C'est l'histoire de Maxence, un ado passionné par le chant et atteint du syndrome de Gilles de la Tourette qui tente de surmonter son handicap et de vivre une vie de lycéen comme les autres. Taï-Marc Le Thanh est l'auteur de l'ouvrage jeunesse "Parfois j'aimerais que ma vie ressemble à une comédie musicale", qui paraîtra le 1er mars aux éditions "Actes Sud jeunesse". Maladie neuropsychiatrique associant tics moteurs et vocaux, le syndrome touche environ 1 personne sur 2000 et 3 fois plus de garçons que de filles. "Est-ce que je suis trop grand, trop gros, trop petit ?" À travers cette question, c’est l’occasion pour l’auteur d’aborder le rapport à la norme chez les jeunes.
Maxime est un ado passionné de musique et atteint du syndrome de Gilles de la Tourette. Il rêve d'une vie de lycéen comme les autres mais doit vivre avec la maladie. Il est le personnage principal de "Parfois j'aimerais que ma vie ressemble à une comédie musicale", nouvel ouvrage de Taï-Marc Le Thanh, disponible dès le 1er mars aux éditions "Actes Sud jeunesse". Pour en parler, Emmanuel Davidenkoff reçoit l'auteur en plateau. C'est l'anniversaire de la disparition d'Alphonse de Lamartine, figure du romantisme du 19ème siècle. Emma Guessel sort son "Antisèche" et se plonge dans les programmes de français et d'histoire pour dresser son portrait. Venir en aide aux animaux échoués sur les plages françaises, c'est le principe d'une application développée par cinq étudiants à Dax (Landes). Emma explique tout dans son "Heure de la récré". Zoom sur "Pronote", le logiciel qui a changé la vie du corps éducatif français. Explications d'Amélie Paris, professeure-documentaliste, dans ses "Années collège".
Comment réagir face au "non" d’un enfant ? Clémence Prompsy, psychologue clinicienne et auteure, tente d’y répondre dans son livre "Je ne veux pas". S’ "il ne faut surtout pas paniquer", explique-t-elle, il faut en revanche bien distinguer le "non" en fonction de l’âge de l’enfant. À travers ce refus, le jeune cherche à affirmer sa personnalité.
"Queer et fières : un guide pour explorer son identité", c'est le titre du livre publié par Gallimard Jeunesse à destination des femmes queer et des adolescents. Cet ouvrage, tout droit venu d'Angleterre, a été traduit par Nora Bouazzouni, journaliste et auteure. Elle est l'invitée d'Emmanuel Davidenkoff. En finir avec les discriminations à l'école, c'est l'objectif du gouvernement qui vient de lancer un plan national de lutte contre le racisme et l'antisémitisme. Il va se décliner progressivement dans les établissements scolaires. Explications à suivre de Cécilia Brillault dans son "Antisèche". Des internautes se sont amusés à choisir des œuvres d'art qui ont le mieux représenté l'année 2022. Cécilia vous en dit plus dans son "Heure de la récré". En fin d'émission, rendez-vous avec Sandra Ferreira, diététicienne-nutritionniste, pour son "Plateau repas". Elle donne une recette d'apéro pour les enfants.
Queer, cisgenre, non-binaire… Les identités de genre sont parfois délicates à définir. Nora Bouazzouni, journaliste et auteure, explique l’origine du mot "queer" et toutes les variantes autour de l’identité de genre. Elle vient de traduire "Queer et fières : un guide pour explorer son identité", de Rowan Ellis, paru le 23 février. Un livre qui offre le point de vue d’une femme queer. Destiné aux adolescents, cet ouvrage, très coloré, propose d’aborder avec légèreté mais sérieux la question de l’identité de genre.
Le Conseil de l'Europe a remis en question, au mois d'octobre dernier, la mise à l'écart de l'enfant pour le punir. Selon Valérie Levy, "isoler un enfant dans sa chambre permet de faire redescendre la pression". La psychologue clinicienne insiste sur le caractère non-violent de cette pratique et sur l'importance d’offrir à son enfant un cadre pour sa sécurité. Elle alerte notamment sur les dérives de la parentalité exclusivement positive puisqu'elle constate "de plus en plus de parents désemparés".