Au sein de l’Union européenne, 20 millions d’enfants, soit un sur quatre, sont menacés de pauvreté ou d'exclusion sociale. C'est une augmentation d'un million par rapport à 2019. C'est ce qu'indique un rapport alarmant de l'UNICEF. Inflation, fragilisation de l'économie pendant la crise sanitaire... Tous ces facteurs ont aggravé la pauvreté au sein de l'Union européenne, explique Jodie Soret, responsable du service programmes et plaidoyer de l'UNICEF. Si plusieurs pays, dont la France, ont mis en place des mesures pour soutenir les familles, certaines d'entre elles, comme les familles monoparentales, sont plus menacées par la pauvreté, détaille Jodie Soret.
Aujourd'hui, dans "Le Mag", on se penche sur la jeunesse en Europe. Un nouveau rapport de l'Unicef met en lumière les défis majeurs auxquels sont confrontés les enfants au sein de l'Union européenne. Vingt millions d'entre eux, soit un sur quatre, sont menacés de pauvreté ou d'exclusion sociale. Il s'agit d'une augmentation d'un million par rapport à 2019, indique l'UNICEF. L'étude met également en lumière les troubles de santé mentale, qui touchent onze millions de jeunes Européens. Pour en parler, Alix Nguyen reçoit Jodie Soret, responsable du service programmes et plaidoyer de l'UNICEF.
Dans sa "Loupe", Marine Plantec met l'accent sur le collectif "Mouv'enfants", qui se mobilise contre les violences faites aux enfants.
Les 18-24 ans étaient plus de 20% à être concernés par la dépression en 2021, selon une enquête de Santé publique France publiée en 2023. Ils étaient 11% en 2017. Comment expliquer cette hausse ? Pourquoi la santé mentale des jeunes reste un tabou en France ? Pour en parler, Philippine Dolbeau reçoit Geoffroy Verzat, co-fondateur de la plateforme de santé mentale Teale.
Comment mieux maîtriser les outils numériques à la maison ? Le Centre pour l'éducation aux médias et à l'information (CLEMI) livre ses recommandations dans le "Focus" du jour.
Des nouveaux modes de lecture font leur apparition à l'heure du numérique. Jeanne Dreyfus en dit plus dans son "Idée derrière la tech".
Selon un rapport publié par Santé publique France, les pensées suicidaires ont été multipliées par deux chez les 18-24 ans depuis 2014. Geoffroy Verzat, co-fondateur de la plateforme de santé mentale Teale, estime que ce sujet est "tabou" en France. Il explique que "pratiquement deux personnes sur trois pensent qu'un individu qui prend soin de sa santé mentale est dangereuse pour elle et pour les autres". Il faut donc, selon lui, éduquer l'ensemble de la société à ce sujet.
En décembre 2023, l'ancienne ministre des Solidarités et des Familles Aurore Bergé a annoncé la création d'une commission pour "relever les défis de la parentalité". "Ce qui me paraît très préoccupant, c'est que cela sous-entend un modèle d'école des parents et de compétences parentales", analyse Hélène L'Heuillet, philosophe et psychanalyste. Selon elle, il n'existe pas de "parentalité normée", avec un "manuel". Elle explique qu'il est dommage, pour les parents, de sans cesse s'évaluer, et d'oublier, parfois comment vont leurs enfants.
Qui applique encore les principes prônés par la parentalité traditionnelle ? Alors que les modèles de la famille évoluent, en quoi consiste cette façon d'être parent ? Pour en parler, Virginie Guilhaume reçoit en plateau Hélène L'Heuillet, philosophe et psychanalyste, et en duplex Sophie Andriansen, auteure de "Qui s'occupe des enfants ? Repenser la parentalité traditionnelle".
Apprendre l'espagnol pour progresser à son rythme, c'est ce que propose Karim Joutet, fondateur de la chaîne Youtube "Espagnol pas à pas". Il en parle en deuxième partie.
En fin d'émission, Guillaume Buan sort son "Agenda" pour proposer des sorties culturelles à faire en famille.
D’après l’Observatoire national de la protection de l’enfance, plus de 300 000 mineurs étaient suivis par l’Aide sociale à l'enfance (ASE) en 2020. Comment cet organisme travaille-t-il pour aider les jeunes à s'insérer sur le marché du travail ? Comment faire en sorte qu'ils deviennent indépendants à leur majorité ? Pour en parler, Philippine Dolbeau reçoit en plateau Louis Poinsignon et Antoine Marvier, les co-fondateurs de l'association "Les ombres".
Comment repérer et accompagner les enfants victimes de maltraitance ? Dans son "Focus" du jour, Xavier Terrade dresse le portrait de Flora Blangis, sage-femme épidémiologiste au CHU de Nantes.
Dans son "Idée derrière la tech", Jeanne Dreyfus met en lumière la bande dessinée "Histoire de Jérusalem", de Vincent Lemire. Un ouvrage passionnant pour comprendre les racines du conflit israélo-palestinien.
Ce sont des termes qui sont apparus dans le débat public depuis peu. L'aromantisme, comme l'asexualité, sont des orientations sexuelles encore peu connues. Si les aromantiques ne ressentent aucune attirance romantique pour leur partenaire, les asexuels, eux, n'ont pas d'envies sexuelles. "On a tendance à penser que, toute personne normalement constituée, doit et peut être amoureuse", constate Aline Laurent-Mayard, journaliste et auteure du livre "Post-romantique : comment moins de romance pourrait sauver l'amour (et la société)". Or, elle explique qu'il existe d'autres schémas relationnels.
Une jeune fille de 15 ans s'est suicidée fin janvier dans sa chambre d'hôtel où elle avait été placée par l'Aide Sociale à l'Enfance (ASE) du Puy-de-Dôme. Pour Antoine Marvier, co-fondateur de l'association "Les ombres", "le sujet de l'ASE est sous-médiatisé. On n'en parle pas, on en parle peu, et lorsqu'on en parle, c'est une ou deux fois par an pour faire un documentaire choc". Il estime que les médias mettent en avant "un ou deux foyers extrêmement défaillants", alors que ce n'est "pas le cas de tous les établissements". Si le sujet est si tabou en France, c'est notamment, selon lui, parce que le système est "dysfonctionnel". Il explique pourquoi.
De la cour de récréation, jusqu'aux séries télévisées cultes de la génération Z, en passant par deux siècles de littérature, tout concourt à mettre l'amour romantique au cœur des rapports humains. Peut-on y échapper ? C'est en tout cas la question que se pose notre invitée. Pour en parler, Emmanuel Davidenkoff reçoit en plateau Aline Laurent-Mayard, journaliste et auteure du livre "Post-romantique : comment moins de romance pourrait sauver l'amour (et la société)".
Le squelette presque entier d’un titanosaure vient d'être découvert à Béziers (Hérault). Cécile Fournier sort son "Antisèche" pour en dire plus.
Dans son "Heure de la récré", Cécile célèbre la fête des grands-mères, qui aura lieu dimanche 3 mars.
En fin d'émission, on pousse les portes de la "Librairie" pour retrouver Célie Lutton. Notre libraire a sélectionné des livres jeunesse, pour bien démarrer le week-end.
"Je me suis toujours méfié des hommes, de leurs mots qui faisaient de moi "une de ces femmes à qui on veut faire un enfant"... Dans son nouveau roman, "Mère absolument", Ketty Rouf questionne la maternité et les relations mère-fille. Son personnage, Louise, collectionne les hommes, jusqu'à ce qu'elle soit confrontée à la mort de sa mère, à ses quarante-ans. À partir de ce moment-là, Louise cherche à tout prix à concevoir. Invitée sur le plateau de "La Quotidienne", Ketty Rouf en dit plus.
Louise, cadre dans un hôpital, collectionne les hommes de manière assumée jusqu'à ce qu'elle soit rattrapée, à la mort de sa mère, par son désir d'enfant. Dans son nouveau roman, "Mère absolument", l'écrivaine Ketty Rouf aborde la question de la maternité, de la procréation médicalement assistée (PMA) ou encore des relations entre mère et fille. Elle est l'invitée d'Emmanuel Davidenkoff pour en parler.
La Maison Européenne de la Photographie dédie sa nouvelle exposition à l'œuvre d'Annie Ernaux, prix Nobel de littérature en 2022. Pour l'occasion, Cécile Fournier sort son "Antisèche" pour en dire plus.
Dans son "Heure de la récré", Cécile nous raconte l'histoire d'une voiture qui se transforme en avion.
En fin d'émission, on retrouve Amélie Paris pour ses "Années collège". Notre professeure-documentaliste fait un focus sur Twitch, une plateforme plébiscitée par les jeunes.
Orientation, reconversion professionnelle… Comment s'y retrouver parmi toutes les filières proposées ? Comment apprendre à bien se connaître pour choisir la voie qui correspond le mieux à ses attentes ? Frédéric Lamprecht, directeur du développement stratégique au sein de la Fondation JAE, est l'invité de Lisa Debernard pour en parler.
Aujourd'hui, on se penche sur l'héritage des Jeux olympiques et Paralympiques de Paris 2024. Que doit-on retenir pour la place du sport à l'école ? Quel héritage durable les Jeux ont-ils laissé ? Déborah Sarfati, conseillère pédagogique départementale EPS de l'académie de Paris, est l'invitée de Patrice Boisfer pour en parler.
"Comment faire pour s'aimer, aimer notre peau noir foncé quand on ne la voit pas assez ? Quand elle n'est pas valorisée dans l'espace public et dans le privé ?" Ce sont les mots et les questions qui traversent le livre de Maïram Guissé intitulé "Sous nos peaux". Elle est l'invitée d'Emmanuel Davidenkoff pour en parler.
Faire en sorte que chaque enfant placé ait la garantie d’avoir à ses côtés un avocat… C'est l'un des objectifs d'une proposition de loi qui sera débattue dans quelques jours. Pour en parler, Virginie Guilhaume reçoit en plateau Arnaud de Saint-Rémy, avocat spécialiste en justice des mineurs.
Alors que la lutte contre le VIH continue, notre invitée signe un récit sur la vie avec ce virus. Maëlle Reat, autrice et illustratrice de "Blanche", en dit plus en deuxième partie d'émission.
"Fiers d'être maçons", c'est la dernière campagne des Compagnons du devoir sur la maçonnerie. Cette filière cible les jeunes pour les attirer vers ce secteur attractif et noble. Quel message délivrent les Compagnons du devoir ? Quid de la parité et des stéréotypes dans ce milieu ? Xavier Marchirant, maître de stage en maçonnerie au sein des Compagnons du devoir et Lana Delangue, apprentie en 1ère année de maçonnerie, sont les invités de Patrice Boisfer pour en parler.
