"Le trafic de stupéfiants représente 25% des condamnations à une peine de travail d’intérêt général (TIG). C'est très compliqué à gérer pour la justice aujourd'hui", déplore Basile de Bure, journaliste et auteur. Dans son dernier ouvrage intitulé "Que le destin bascule", il met en lumière sa rencontre avec de jeunes condamnés lors de stages de TIG. Il revient également sur les différences qui existent et qui persistent entre les enfants favorisés, et ceux défavorisés.
Le 17 mars 2020, l'école s'invite à la maison. Alors que la France se confine pour se protéger de l'épidémie de Covid-19, cette expérience toute nouvelle réinvente les liens entre familles et écoles. Comment associer les parents à l'expérience scolaire de leurs enfants ? Pour en parler, Emmanuel Davidenkoff reçoit en plateau Kader Mimoun, chef d'établissement à Achères (Yvelines) et président de l'association "École et Famille" et en duplex Marie-Claire Michaud, thérapeute et fondatrice d'"École et Famille". Il y a 100 ans, jour pour jour, le 4 novembre 2022, l'égyptologue britannique Howard Carter faisait la découverte archéologique du siècle ! Dans la Vallée des Rois en Égypte, il découvrait le tombeau du pharaon Toutânkhamon. En ce moment, une exposition retrace son destin à la Sucrière de Lyon. Détails d'Emma Guessel dans son "Antisèche". On fera une petite pause à "l'heure de la récré" pour découvrir les jouets de seconde main. En fin d'émission, on pousse les portes de la "Librairie" de Célie Lutton pour découvrir sa sélection jeunesse, idéale pour bien préparer le week-end !
"Les gens sont beaux" ! C'est le titre de l'ouvrage de Baptiste Beaulieu, médecin et auteur, qui vient de paraître. Un livre destiné en particulier aux jeunes pour qu'ils aiment et qu'ils acceptent enfin leur corps ! Pour en parler, Emmanuel Davidenkoff reçoit en plateau Baptiste Beaulieu. Le prix Goncourt 2022 vient tout juste d'être décerné à Brigitte Giraud pour son roman "Vivre vite". Un prix littéraire qui fêtera bientôt ses 100 ans ! Détails d'Emma Guessel qui sort son "Antisèche". On fera une petite pause à "l'heure de la récré" à la découverte du "Petit Picasso". À seulement 10 ans, ce jeune américain vend déjà ses tableaux plus de 100 000 euros. Emma Guessel nous dévoile tout. Rendez-vous avec Sandra Ferreira, diététicienne-nutritionniste, pour ses conseils "Plateau repas". Elle revient sur la plus grande étude française à propos du développement des bébés. Bien s'alimenter pendant la grossesse favorise le développement de l'enfant ! Explications en fin d'émission.
"Une chose qui me touche en tant que médecin, c'est que j'entends les patients parler de leurs corps, avec des termes extrêmement violents. Ce serait bien de s'aimer un peu plus", confie Baptiste Beaulieu, médecin et auteur du livre "Les gens sont beaux", qui vient de paraître. Dans cet ouvrage, il livre les témoignages de patients, et assure avec force et enthousiasme : le corps humain n'a pas vocation à être parfait. En clair : "Regardons-nous dans le miroir, et aimons la personne qui s'y trouve".
"La dérive de la parentalité "exclusivement" positive doit être dénoncée", c'est le titre de la tribune signée par un collectif de 350 spécialistes de l'enfance, publiée il y a quelques jours dans "le Figaro". Ces derniers dénoncent une éducation "exclusivement" positive. Ne pas punir l'enfant, ne pas lever la voix contre lui et surtout respecter ses émotions, c'est tout le principe de cette méthode d'éducation. Pour Patrice Huerre, pédopsychiatre, et l'un des signataires de cette tribune, l'éducation "exclusivement" positive est problématique pour le développement de l'enfant, même si "elle est pleine de bonnes intentions". L'enfant a besoin de limites "qui l'empêche de se mettre en danger, et le besoin d'exploration", explique-t-il.
L'éducation exclusivement positive est-elle nocive pour nos enfants ? C'est en tout cas ce que dénonce un collectif de 350 spécialistes de l'enfance. Pour en discuter, Virginie Guilhaume reçoit en plateau Patrice Huerre, pédopsychiatre et auteur de "Comment l'école s'éloigne de ses enfants" et en duplex Lenaïg Steffens, psychologue clinicienne pour enfants. Ils font partie de ces spécialistes qui proposent un autre modèle d'éducation, alliant sévérité et empathie. Lutter contre les inégalités scolaires et prévenir le décrochage de jeunes en difficulté, c'est tout l'objectif de l'association "Banlieues school" qui s'appuie sur du mentorat. Sa fondatrice, Mona Amirouche, sera en plateau pour en parler, en seconde partie d'émission. Direction l'Afrique du Sud où de nombreuses écoles ferment les unes après les autres...Loïc Laudrau y revient dans sa chronique "Vu à l'étranger".
Crée par l'association "En avant toute(s)", le site internet commentonsaime.fr recense de nombreux articles pour aider les jeunes à se questionner sur les violences sexuelles au sein du couple. "On l'a conçu pour faire semblant de parler du couple, en réalité, ce site parle de violences", explique Louise Delavier, co-fondatrice de l’association "En avant toute(s)". Comment on s'aime propose également un tchat totalement gratuit et anonyme qui permet à la victime de pouvoir s'exprimer en sécurité. "On lui propose une écoute, des conseils et on la redirige vers une structure adaptée à ses envies et besoins", insiste-t-elle.
Aujourd'hui, dans "Action éducation", zoom sur cette nouvelle génération de papas ! Face aux difficultés de la parentalité, comment trouvent-ils leurs places ? Comment se sont-ils emparés du sujet ? Cette génération veut bien faire mais manque parfois d'outils pour y arriver. Les sites et groupes de paroles leur viennent en aide, mais avec quelles approches ? La France fait aussi des efforts en matière de congé paternité. Est-ce suffisant ? Quel regard les entreprises portent-elles sur ces jeunes papas ? Pour en parler, Patrice Boisfer reçoit en plateau Patrice Bonfy, fondateur de "3lse" et créateur du site web "Le paternel" et en duplex Frédéric Lacoste, co-fondateur de l'association "Les darons" à Brest (Finistère). Qu'est-ce qu'un papa moderne ? Irina Capron sort sa "Loupe" pour tout vous expliquer. En fin d'émission, vous verrez que certains pays européens sont en avance sur les congés paternité. Explications d'Irina Capron pour son "info en +".
Si 62% des pères se pensent moins "doués" que les mères à endosser le rôle de "papa", de plus en plus d'hommes souhaitent s'impliquer davantage dans leur parentalité. Entre le manque de reconnaissance, la persistance des stéréotypes, et la loi...le rôle du père a évolué au fil des décennies. Explications d'Irina Capron.
De plus en plus d'hommes se questionnent sur la parentalité et sur les liens qu'ils entretiennent avec leurs enfants, selon Frédéric Lacoste, co-fondateur de l'association "Les darons" à Brest (Finistère). "Ce qui est problématique, c'est le fait de ne pas donner le droit aux pères de faire des erreurs. Beaucoup ont peur d'être jugés", avoue-t-il. Un autre problème se pose pour Patrice Bonfy, fondateur de "3lse" et créateur du site "Le paternel". "Il y a une certaine glorification du père qui s'occupe de ses enfants auquel il faut faire attention. Tout le monde s'extasie sur le "papa qui fait les courses avec ses enfants", alors qu'une femme fait exactement la même chose, et personne ne dira rien", met en garde Patrice Bonfy. Pour que la parole se libère, l'association "Les darons" ou encore le site "Le paternel" casse les stéréotypes et font évoluer les mentalités sur ce sujet.
Un code de carte bleue pour déverrouiller l'accès aux sites pornos, c'est l'idée que suggère la secrétaire d'État chargée de l'Enfance Charlotte Caubel pour protéger les mineurs. Une fausse bonne idée ? Grégoire Kopp, fondateur de "GRK", se félicite que de la "vraie volonté politique". Selon lui, si la carte bleue est un produit obsolète, il existe tout de même d'autres solutions technologiques pour résoudre cette situation.
Les écoliers, davantage en proie à l’insécurité ? C’est ce que pense Rebecca Hampton, comédienne sur la série « Plus belle la vie ». « On avait peut-être plus de liberté quand on était plus jeunes, ce qui ne nous empêchait pas de travailler. On vivait dans une société moins anxiogène », explique-t-elle. Sans évoquer explicitement le meurtre de la jeune Lola, elle insiste sur l’insécurité qui règne et craint pour sa fille.