L'insécurité financière est l'une des principales sources de préoccupation pour un tiers des 15-26 ans. C'est le constat que le cabinet "Deloitte" dans une étude mondiale qu'il a publiée. S'il n'est plus tabou, l'argent est perçu comme un sujet très complexe. Comment en parler à cette nouvelle génération ? Pourquoi l'éducation financière n'est-elle pas banalisée dans les écoles ? Comment les jeunes s'informent-ils sur leurs retraites, leurs investissements ou encore la bourse ? Pour en parler, Marjorie Paillon reçoit en plateau Morgane Dion, co-fondatrice de "Plan Cash", une newsletter féministe et gratuite qui parle d’argent et d’investissement et Matthias Baccino, directeur général France, Belgique et Luxembourg de l'application mobile "Trade Republic". Est-ce vraiment une bonne idée de poster des photos de vos amis ou de votre famille ? "Focus" et réponse du Centre pour l'éducation aux médias et à l'information (CLEMI). Jeanne Dreyfus a décidé de retourner en classe, non pas pour les cours, mais pour admirer l'architecture ! Elle a visité l'exposition "salle de classe, architecture de l’adolescence" à Bordeaux. Elle vous en dit plus dans sa chronique "une idée derrière la tech".
"Ce n'est pas de la faute des jeunes Français si le seul endroit où ils peuvent recevoir une éducation financière décente, se trouve sur les réseaux sociaux. A l'école, on a de l'éducation sexuelle, de l'éducation civique. On apprend à disséquer des grenouilles ! On n'apprend pas à investir pour protéger sa retraite ou à gérer un budget familial. C'est pourtant le deuxième sujet d'angoisse le plus important pour les Français après l'amour", regrette Matthias Baccino, directeur général France, Belgique et Luxembourg de l'application mobile "Trade Republic". Il a essayé de comprendre pourquoi l'éducation financière n'était pas au programme des établissements scolaires. La réponse qu'on lui a donnée est surprenante !
"Dans pas mal de pays européens, on découvre que l'approche de l'apprentissage des langues vivantes est assez différente", constate Cécile Morzadec, professeure d'espagnol au lycée à Eaubonne (Val d'Oise) et doctorante en histoire de l'éducation. Si beaucoup de professeurs enseignent encore à l'aide de manuels scolaires, elle utilise une autre méthodologie pour ses élèves.
Certaines enseignantes ont développé leur propre pédagogie, que ce soit pour offrir une autonomie à leurs élèves ou accompagner les candidats au concours de professeur des écoles (CRPE). Nos invitées ont su s'inspirer de la pratique pour mettre leur pédagogie en action ! Pour en parler, Marjorie Paillon reçoit en plateau l'une des dix meilleures profs du monde, Juline Anquetin-Rault. C'est la première française à intégrer le classement du "Global teacher Prize", l'équivalent du Prix Nobel de l'éducation. Elle a développé le concept de "classe autonome". En duplex, Nejma Omari, enseignante en lettres modernes à l'Université et chercheuse en littérature française, reviendra sur la plateforme qu'elle a fondée, "Brille au concours". Rapper pour mieux retenir ses cours d'histoire ou de français... Marion Barlogis, professeure de français et d'histoire-géo, propose ce type de contenus sur sa chaîne YouTube. "Focus" et portrait signé Xavier Terrade. Certains artistes ont recours à l'intelligence artificielle pour créer leurs œuvres d'art ! Mais ces machines ne font pas toujours attention aux droits d'auteurs... Explications de Guillaume Grallet qui a "une idée derrière la tech".
Aujourd'hui dans "action éducation", gros plan sur l'école à la maison. De nombreuses familles ont souhaité dispenser elles-mêmes les cours à leurs enfants à la maison. Quels sont les avantages et les bénéfices de ce mode d’instruction ? Le rythme scolaire est-il si différent de l'école ? Les enfants sont-ils motivés de la même façon ? Peut-on parler de mode de vie à part ? Qu'en est-il de la socialisation de l'enfant ? Enfin, comment le ministère de l'Éducation nationale contrôle-t-il l'école à la maison ? Depuis peu, une nouvelle loi "confortant le respect des principes de la République", durcit les règles. Change-t-elle vraiment les conditions d'apprentissage ? Pour en discuter, Patrice Boisfer reçoit en duplex, Marie Cao, maman qui fait l'instruction dans la famille, et fondatrice du compte Instagram @littlebunbao et Anne-Laure Schneider, formatrice "Montessori" à la maison et maman de cinq enfants instruits à la maison. En quoi consiste l'école à la maison ? Mathilde Wessels sort sa "Loupe" pour y répondre. En octobre dernier, le Tribunal administratif de Rennes a donné raison à huit familles bretonnes qui souhaitaient faire l'instruction en famille. Depuis la loi du 24 août 2021 "confortant le respect des principes de la République", de nouvelles dispositions ont été appliquées pour mieux encadrer ce mode d'instruction. Explications de Mathilde Wessels pour "l'info en +".
Si l'école est obligatoire pour tous les enfants de 3 à 16 ans en France, certaines familles choisissent de faire "l'école à la maison". Mathilde Wessels revient sur les modalités de l'instruction en famille.
"On suit majoritairement son rythme, c'est une enfant curieuse qui impose d'elle-même des moments d'apprentissage", explique Marie Cao, maman qui fait l'instruction dans la famille, et fondatrice du compte Instagram @littlebunbao. "L'organisation est différente d'un emploi du temps scolaire. On n'a pas une heure de maths, suivie d'une heure de français. Si l'enfant est intéressé par les maths, et qu'il a envie d'y passer trois heures, il y restera trois heures. Cela permet de ne pas stopper la concentration de l'enfant", avoue Anne-Laure Schneider, formatrice "Montessori" à la maison. L'instruction à domicile, aussi appelée "école à la maison", peut être choisie par les familles, mais une nouvelle loi "confortant le respect des principes de la République", promulguée le 24 août 2021, durcit les règles et met en lumière de nouvelles dispositions pour mieux encadrer ce mode d'instruction. La scolarisation de tous les enfants dans un établissement scolaire est désormais obligatoire depuis la rentrée 2022, et "l'instruction d'un enfant en famille devient dérogatoire". Les familles doivent alors faire une "demande d'autorisation" à l'Etat. Cette dernière sera accordée pour quatre motifs seulement: l'état de santé de l'enfant, la pratique d'une activité sportive ou artistique intensive, l'itinérance de la famille, ou l'existence d'une situation propre à l'enfant.
Un petit dessin vaut parfois mieux qu'un long discours pour apprendre ! C'est en tout cas l'objectif de la mnémographie, un procédé de mémorisation par l'image, inventé par Sandrine Campese, autrice et membre du comité d’experts du Projet Voltaire depuis 2014. Elle est l'invitée d'Emmanuel Davidenkoff. Grâce à elle, les enfants retiennent plus facilement des noms de villes, de pays ou encore des dates historiques ! Pour s'initier à la mnémographie, elle a notamment publié "250 dessins pour ne plus faire de fautes" et de nombreux livres au sein d'une même collection "Un petit dessin". C'est la fête traditionnelle la plus importante au Mexique. Zoom sur "El Día de los Muertos", le Jour des morts. Emma Guessel sort son "Antisèche" pour un petit cours d'espagnol. On fera une petite pause à "l'heure de la récré" pour découvrir le podcast "SOS BFF" qui tente de répondre à toutes les questions des pré-ados. Détails de notre chroniqueuse. Rendez-vous avec Marie Ollivier pour son "cours particulier" en fin d'émission. Elle nous apprendra à ne rien faire !
Ce 8 novembre, les citoyens américains se rendent aux urnes pour les miderms, des élections de mi-mandat ! Ce scrutin, très important, remet en jeu les sièges des deux chambres du Congrès des États-Unis. Détails d'Emma Guessel.
Plus de 80 000 jeunes sortent chaque année du système scolaire sans aucun diplôme. Pour les faire raccrocher, des micro-collèges ont été implantés en France, dont 10 à Marseille. Composé de 15 élèves, "on s'inspire de ce qui est fait en Seine-Saint-Denis. Je les prépare à des échéances très concrètes pour qu'ils trouvent une orientation", explique Rachid Zerrouki, professeur et auteur du livre "Les décrochés". Ancien enseignant en classe Segpa, il revient sur la différence entre la Segpa (section d'enseignement général et professionnel adapté) et le micro-collège.
Elle a réinventé les cours traditionnels de musique à la suite de confinement. Quand ses élèves ne pouvaient plus chanter à cause du masque, elle a trouvé un autre moyen pour qu'ils s'expriment. Zoom sur les cours de body tap, dont le principe est d'utiliser son corps comme instrument de musique ! Pour en parler, Emmanuel Davidenkoff reçoit détaille Nelly Guilhemsans, violoniste, professeure de musique, fondatrice du "Chœur des colibris". Sur son compte YouTube , la vidéo reprenant la 5ème Symphonie de Beethoven, interprétée par ses élèves, a été vue plus de 950 000 fois ! Sur notre plateau, elle revient en détail sur cette initiative pédagogique époustouflante ! C'est le 31 octobre, sortez vos déguisements d'Halloween ! Emma Guessel sort son "Antisèche" pour vous expliquer les origines de cette fête traditionnelle folklorique... une fête loin d'être américaine. On fera une petite pause à "l'heure de la récré" avec Emma qui a sélectionné des vidéos sur les réseaux sociaux sur le thème d'Halloween. En fin d'émission, rendez-vous avec Marie Ollivier pour son "cours particulier". Direction la Bretagne, dans les Côtes d'Armor, pour y rencontrer des écoliers sur un voilier.
Elle a été proviseure du lycée Joliot-Curie de Nanterre (Hauts-de-Seine) pendant trois ans. Nommée en catastrophe à deux jours de la rentrée scolaire dans un établissement qui a la réputation "d'essorer ses proviseurs", Barbara Martin va pourtant imposer sa méthode et sa pédagogie, pour réconcilier élèves et corps professoral. Elle vient de publier un livre intitulé "La méthode Barbara" dans lequel elle revient sur son parcours à la tête de l'établissement. Elle revient sur cette "révolution relationnelle". Un livre d'autant plus d'actualité, puisque le lycée a été récemment confronté à de multiples affrontements courant octobre entre élèves et policiers.