Aujourd'hui, dans "action éducation", gros plan sur les accidents domestiques. Première cause de mortalité chez les jeunes de moins de 16 ans, ces accidents domestiques provoquent la mort de 20 000 personnes chaque année en France. Quels sont les lieux à risques ? Comment sensibiliser au mieux les enfants aux dangers domestiques? Comment mieux les prévenir ? Justement, les élèves peuvent être formés et sensibilisés directement dans les écoles. Pour en parler, Irina Capron reçoit en duplex Philippe Ramage, membre de l’unité de la Croix-Rouge de La Flèche (Sarthe) et Jean-Michel Leroy, bénévole au sein de la Croix-Rouge de la Flèche. Mathilde Wessels sort sa "Loupe" pour faire le bilan des accidents domestiques en France. Les sapeurs-pompier bretons sont également très mobilisés. Ils ont transformé leur camion en véhicule pédagogique. Objectif ? Sensibiliser le grand public aux accidents domestiques. Détails de Mathilde Wessels pour son "info en +".
"Tous les lieux de la maison sont à risques", insiste Philippe Ramage, membre de l’unité de la Croix-Rouge de La Flèche (Sarthe). Il explique pourquoi il faut être extrêmement vigilant, et rappelle les gestes à adopter pour dans la cuisine et la salle de bain pour que l'enfant soit en sécurité.
Montessori, Steiner, Decroly... De nombreuses méthodes pédagogiques ont fleuri ces dernières années. Comment choisir la bonne pédagogie pour son enfant ? Samantha Briand, maman d'élèves à l'école Steiner, livre son témoignage. Elle rappelle que chaque enfant est différent. Elle évoque la pédagogie Steiner, qui laisse une grande place à la liberté, et à la créativité des enfants. Conceptualisé par le philosophe et intellectuel autrichien Rudolf Steiner, ce courant pédagogique prône aussi son approche à la nature.
"La seule chose qui peut faire du mal à un enfant, c'est de ne pas lui parler et de lui mentir", expliquent de nombreux psychologues à propos du deuil. Comment aborder cette épineuse question avec les petits ? Emma Guessel tente d'y répondre.
On a peur de lever le doigt en classe par peur du ridicule... C'est humain d'avoir peur. Cela paraît difficile d'apprivoiser la timidité de son enfant, mais c'est possible, une fois qu'on sait la verbaliser, cette timidité peut devenir une force. Emma Guessel en dit plus dans sa chronique.
En cette journée nationale de lutte contre le harcèlement scolaire, Erwan Balanant, député MoDem du Finistère, rappelle que les parents se doivent de protéger mais aussi de surveiller leurs enfants mineurs, qu'ils soient victimes ou harceleurs ! "C'est extrêmement important que les parents rappellent les règles". Pour rappel, le 1er décembre 2021, l'Assemblée nationale a voté la création du délit de harcèlement scolaire. Un délit passible de 10 ans d'emprisonnement et de 150 000 euros d'amende.
Mener des actions collectives, s'ancrer dans l'instant présent grâce au sport... Toutes ces initiatives permettent de lutter contre l'éco-anxiété. Il s'agit d'être dans une "réalité objective et positive", insiste Fanny Jacq, psychiatre chez "Qare". Elle rappelle néanmoins qu'il est tout à fait normal de ressentir cette éco-anxiété au regard du changement climatique qui se déroule sous nos yeux.
"Au-delà du cyberharcèlement, c'est tout l'enjeu de la banalisation de la violence à l'école", insiste Florence Millot, psychologue. "Pour que l'empathie s'active dans le cerveau, il faut aussi pouvoir voir un visage et une expression. Or, quand on voit un avatar, notre niveau d'empathie a du mal à s'activer". Certains professeurs avec qui elle travaille, ont d'ailleurs consacré du temps, en classe, à la lutte contre le cyberharcèlement.
"Le trafic de stupéfiants représente 25% des condamnations à une peine de travail d’intérêt général (TIG). C'est très compliqué à gérer pour la justice aujourd'hui", déplore Basile de Bure, journaliste et auteur. Dans son dernier ouvrage intitulé "Que le destin bascule", il met en lumière sa rencontre avec de jeunes condamnés lors de stages de TIG. Il revient également sur les différences qui existent et qui persistent entre les enfants favorisés, et ceux défavorisés.
"Les gens sont beaux" ! C'est le titre de l'ouvrage de Baptiste Beaulieu, médecin et auteur, qui vient de paraître. Un livre destiné en particulier aux jeunes pour qu'ils aiment et qu'ils acceptent enfin leur corps ! Pour en parler, Emmanuel Davidenkoff reçoit en plateau Baptiste Beaulieu. Le prix Goncourt 2022 vient tout juste d'être décerné à Brigitte Giraud pour son roman "Vivre vite". Un prix littéraire qui fêtera bientôt ses 100 ans ! Détails d'Emma Guessel qui sort son "Antisèche". On fera une petite pause à "l'heure de la récré" à la découverte du "Petit Picasso". À seulement 10 ans, ce jeune américain vend déjà ses tableaux plus de 100 000 euros. Emma Guessel nous dévoile tout. Rendez-vous avec Sandra Ferreira, diététicienne-nutritionniste, pour ses conseils "Plateau repas". Elle revient sur la plus grande étude française à propos du développement des bébés. Bien s'alimenter pendant la grossesse favorise le développement de l'enfant ! Explications en fin d'émission.
"Une chose qui me touche en tant que médecin, c'est que j'entends les patients parler de leurs corps, avec des termes extrêmement violents. Ce serait bien de s'aimer un peu plus", confie Baptiste Beaulieu, médecin et auteur du livre "Les gens sont beaux", qui vient de paraître. Dans cet ouvrage, il livre les témoignages de patients, et assure avec force et enthousiasme : le corps humain n'a pas vocation à être parfait. En clair : "Regardons-nous dans le miroir, et aimons la personne qui s'y trouve".
"La dérive de la parentalité "exclusivement" positive doit être dénoncée", c'est le titre de la tribune signée par un collectif de 350 spécialistes de l'enfance, publiée il y a quelques jours dans "le Figaro". Ces derniers dénoncent une éducation "exclusivement" positive. Ne pas punir l'enfant, ne pas lever la voix contre lui et surtout respecter ses émotions, c'est tout le principe de cette méthode d'éducation. Pour Patrice Huerre, pédopsychiatre, et l'un des signataires de cette tribune, l'éducation "exclusivement" positive est problématique pour le développement de l'enfant, même si "elle est pleine de bonnes intentions". L'enfant a besoin de limites "qui l'empêche de se mettre en danger, et le besoin d'exploration", explique-t-il.