La future réforme du lycée professionnel inquiète professeurs et syndicats. Ces derniers appellent à une nouvelle journée de mobilisation le 17 novembre. Ils contestent le projet proposé par le Président de la République, un projet qui vise à doubler les heures de stage au détriment des autres matières scolaires. Pour en discuter, Mickaël Dorian reçoit en plateau Marion Barlogis, professeure de Lettres-Histoire-Géographie en lycée pro et en duplex Daniel Bloch, ancien recteur et père fondateur du Bac pro. Hausse des tenues religieuses à l'école confirmée par Pap Ndiaye dans "l"Obs", profs contractuels bientôt titularisés ? École touchée par des plombs à Noirmoutier, kit pour aider les élèves "Dys"... Quentin Griebel fait le tour de "l'actu en bref". Bientôt le week-end pour se détendre et prendre un grand bol d'air ! Quoi de mieux qu'un spectacle équestre pour profiter de son temps libre et découvrir l'univers du cheval ? Sophie Bienaimé, directrice équestre et artistique du Musée du cheval à Chantilly (Oise), nous en parlera en seconde partie d'émission. Et si vous révisiez avec Joyce Jonathan ou encore Black M ? C'est ce que propose l'application "Studytracks". Détails avec Quentin Griebel dans sa chronique "Quoi de neuf sur les réseaux ?"
"J'ai déjà vécu les réformes qui nous ont privé d'un tiers de nos heures. On a peur de voir nos métiers dépouillés de leurs contenus. Il y a une expertise chez les professeurs de lycées professionnels dans leur manière d'accueillir des jeunes qui ont été heurtés par le passé et par l'école", souligne Marion Barlogis, professeure de Lettres-Histoire-Géographie en lycée pro. Elle insiste notamment sur les nombreux efforts effectués par le corps professoral pour remettre les élèves sur le chemin de l'école pour qu'ils reprennent confiance en eux. Un travail qui ne peut se faire en entreprise ! Marion Barlogis fait référence à la réforme de la voie professionnelle engagée par le gouvernement. Elle vise à augmenter le temps de stage d'au moins 50%. Les enseignants des lycées professionnels craignent une réduction des heures de cours dédiés au français ou aux mathématiques.
1 enseignant sur 2 se sent épuisé au travail ! C'est l'un des chiffres soulevés par les résultats du premier baromètre du ministère de l'Éducation nationale sur le bien-être au travail. Les raisons de cet épuisement sont nombreuses: manque de considération, classes surchargées, faible rémunération...Comment redonner du souffle à nos profs ? Pour en parler, Mickaël Dorian reçoit en plateau Aurélie Gros, maire du Coudray-Montceaux (Essonne), et Jean-Rémi Girard, président du Syndicat national des lycées et collèges (SNALC). Premier bilan pour les 4500 enseignants contractuels embauchés depuis la rentrée, 20 jeunes du lycée Joliot-Curie poursuivis en justice, entretien de Pap Ndiaye dans le magazine "l'Obs"...Agathe Delannoy fait le "tour de l'actu en bref". Faire aimer la musique classique dès le plus jeune âge, c'est la mission de "VOX", une plateforme numérique dédiée à l'apprentissage du chant choral. Marie-Noëlle Maerten, directrice musicale adjointe de la maîtrise de Radio-France, sera avec nous pour en parler en seconde partie d'émission. En fin d'émission, Rebecca Hampton, ancienne comédienne de "Plus belle la vie", se confie à Malika Ménard pour raconter ses "Souvenirs d'écolier".
"Nous n'avons jamais revalorisé les salaires, le système français veut que la revalorisation salariale se fasse en fin de carrière, pour arriver, à l'époque, à une très bonne retraite. Or aujourd'hui, dans le système actuel, les gens souhaitent avoir un salaire décent pour vivre convenablement", affirme Aurélie Gros, maire du Coudray-Montceaux (Essonne). Pour elle, le salaire des enseignants ne correspond pas à la hauteur du travail fourni. Le système n'est pas méritocratique.
Vision de l'école, nouvelles infrastructures, accompagnement de l'élève dans sa réussite scolaire...Zoom sur l'école à Tarbes (Hautes-Pyrénées). 320 millions d'euros ont été injectés dans les écoles de la municipalité depuis vingt ans. Pour en parler, Virginie Guilhaume reçoit Gilles Craspay, adjoint au maire de Tarbes, en charge de l'éducation. Lycées parisiens menacés de fermeture, protestation des lycéens devant leur établissement à Vitry-sur-Seine, 15% des élèves français apprennent l'allemand...une langue de moins en moins attractive, des enseignants pas toujours objectifs selon une enquête récente...Quentin Griebel fait le tour "l'actu en bref". Se réinsérer dans le milieu scolaire, c'est la mission de l'association "Le Colibri" . Son directeur général, Jérôme Aucordier, sera avec nous pour en parler en seconde partie d'émission. Comment les jeunes s'informent-ils ? Réponse dans "Regard d'enfant".
"Nous sommes les réceptacles de beaucoup de frustration des enseignants. Aujourd'hui, l'interlocuteur direct est le chef d'établissement et ses équipes. Nous sommes en appui lorsqu'il y a des tensions entre élèves, avec les familles et même entre enseignants. Il y a une sorte d'impatience. Il faut répondre quasiment instantanément, et au regard de la charge de travail, ce n'est pas toujours évident", explique Olivier Beaufrere, proviseur et secrétaire national du SNPDEN UNSA (Syndicat national des personnels de direction de l'Éducation nationale-Union nationale des syndicats autonomes) Il revient également sur le rôle des inspecteurs, "de moins en moins dans les établissements".
Quels liens entretiennent les professeurs avec les chefs d'établissements ? Selon une enquête récente, cette relation se serait détériorée. Comment l'expliquer ? Quelles solutions pour retisser ces liens, essentiels pour le bon fonctionnement d'un établissement scolaire ? Pour en parler, Virginie Guilhaume reçoit Olivier Beaufrere, proviseur et secrétaire national du SNPDEN UNSA (Syndicat national des personnels de direction de l'Éducation nationale-Union nationale des syndicats autonomes). Nouveaux déjeuners de Pap Ndiaye, ouverture des inscriptions au concours de recrutement des professeurs des écoles, plus de la moitié des enseignants "épuisée"...Mickaël Dorian fait le tour de "l'actu en bref". Combien pèse la Terre ? Pourquoi la girafe a-t-elle un long cou ? Ou encore qui, de l'œuf ou de la poule, est arrivé en premier ? Les enfants peuvent enfin obtenir la réponse grâce au podcast "Curieux de sciences", d'Images doc et co-produit par Bayard Jeunesse et le Muséum d'Histoire naturelle. Bertrand Fichou, rédacteur en chef d'Images doc, viendra nous en parler, en seconde partie d'émission. Où on est-on des affrontements au lycée Joliot Curie de Nanterre (Hauts-de-Seine) ? Mickaël Dorian y répond dans sa chronique "Quoi de neuf sur les réseaux ?"
Si l'école a un rôle conséquent dans l'éducation des élèves, il ne faut pas non plus oublier le rôle crucial des parents dans la scolarité de leurs enfants ! Alors quelle place l'école donne-t-elle aux parents d'élèves ? Pour en parler, Virginie Guilhaume reçoit Agnès Marion, porte-parole de la campagne "Protégeons nos enfants", lancée à l'initiative du parti "Reconquête!" d'Éric Zemmour. L'appel du ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin aux préfets concernant la laïcité, 5,7% des grévistes au sein de l'Éducation nationale lors de la manifestation du 18 octobre, violences multiples dans un lycée à Puteaux (Hauts-de-Seine), contenu des cours d'éducation à la sexualité...Mickaël Dos Santos fait le tour de "l'actu en bref". Difficile quand on est jeune de trouver sa voie et son orientation...C'est l'objectif du concours "je filme ma formation", un concours qui permet aux élèves de faire découvrir leurs filières à d'autres jeunes. Anne Fournier, présidente de "je filme ma formation", nous en parle en seconde partie d'émission. Direction la Côte d'Ivoire avec Mickaël Dos Santos pour sa chronique "Vu à l'étranger". Dans ce pays, le gouvernement a mis en place une mesure anti "cancres "!
Tous en grève ! Après les raffineries, les transports ou encore les centrales nucléaires, de nombreux secteurs se joignent aussi à la mobilisation générale. C'est le cas notamment de l'éducation. La grève nationale est prévue le mardi 18 octobre. Entre les réformes de la voie professionnelle, la revalorisation salariale, la pénurie de profs ou encore les mouvements contestataires au sein des établissements, l'équipe du "Grand JT de l'Éducation" fait le point sur les revendications. Pour en parler, Virginie Guilhaume reçoit en plateau Pascal Vivier, secrétaire général du SNETAA (premier syndicat de l’enseignement professionnel) et Arthur de Watrigant, directeur de la rédaction du magazine "l'Incorrect". Journée d'hommage au professeur assassiné Samuel Paty, tribune publiée dans le "Journal du dimanche" (JDD) pour un air plus pur dans les classes, Éric Ciotti réclame une loi plus stricte sur la laïcité à l'école...Quentin Griebel fait le tour de "l'actu en bref" Zoom sur le Printemps de l'économie, un cycle de conférences autour cette discipline complexe. Selon Pierre-Pascal Boulanger, président-fondateur du printemps de l'économie, la méconnaissance de cette discipline est une menace pour la démocratie. Il viendra nous en parler en seconde partie d'émission. À l'occasion de la Semaine du Goût, on a demandé aux enfants ce qu'ils préféraient manger. Réponse en fin d'émission !
À la veille d'une grève générale ce mardi 18 octobre, le secteur de l'Éducation nationale se mobilise massivement. Les revendications sont nombreuses : augmentation des salaires, amélioration des conditions de travail. Les syndicats vont également manifester contre la réforme de l'enseignement professionnel. Pour Arthur de Watrigant, directeur de la rédaction du magazine "l'Incorrect", "les réformes successives, qui aboutissent rarement, ne vont pas dans le bon sens, car on remet en question tout le principe de l'émancipation républicaine". Selon lui, l'école crée un moule et des disparités entre élèves, qui n'ont pas les mêmes compétences ou les mêmes désirs. "L'école ne permet plus de révéler ses talents" poursuit-il.
Après la crise financière de 2008, l'émergence et les nouveaux des rapports de forces dans l'hémisphère sud entre les Etats-Unis et la Chine, après la crise sanitaire, et la crise actuelles des matières premières, la société a besoin de "s'enraciner, de retrouver un prisme culture et un contact avec la nature", explique Jean-Christophe Fromantin, maire de Neuilly-sur-Seine depuis 2008 et vice-président du conseil départemental des Hauts-de-Seine. Selon lui, nous vivons "une bascule et une révolution au sens physique du mot".
"Quand vous avez des professeurs qui expliquent qu'ils ne peuvent plus enseigner certaines matières, ou certains sujets dans certaines matières, en règle générale, c'est toujours lié à des questions prises en main par les islamistes. Il est très compliqué aujourd'hui d'expliquer la Shoah, cela fait beaucoup réagir les élèves", déplore Céline Pina, journaliste et essayiste. Elle rappelle que la laïcité s'impose à toutes les religions. Quant aux signes religieux, "le port de l'abaya (robe longue couvrant l'ensemble du corps à l'exception du visage, des pieds et des mains) et du qamis (tunique longue pour les hommes) sont des signes religieux qui dépendent de l'islam. Le ministère a notamment demandé à ce que ces vêtements ne soient plus tolérés à l'école", explique-t-elle. Début octobre, le ministre de l'Education nationale Pap Ndiaye a confirmé une hausse des signalements pour "atteinte à la laïcité" au sein des établissements scolaires. Dans une interview accordée à France 2, il souligne que "depuis un an, le nombre de signalements relatifs à des tenues, disons islamiques, augmente". Il a rappelé que la loi de 2004 interdit le port de signes religieux ostensibles dans le cadre scolaire.