Début avril 2024, un rapport parlementaire co-écrit par deux députés, Paul Vannier (LFI) et Christopher Weissberg (Renaissance), pointe du doigt le financement public des écoles privées sous contrat. Les députés estiment que les sources de financement sont "opaques" et le système peu contrôlé. Le rapport souligne même qu'un établissement privé est susceptible d'être contrôlé une fois tous les 1500 ans. Pour Jérôme Fournier, secrétaire national du SE-UNSA, "il n'y a pas de contrôle, et on a bien la preuve qu'il y a des déviances". Il considère que les moyens alloués aux écoles publiques et privés ne sont pas les mêmes.
Aujourd'hui, dans "Le Mag", on se penche sur la Seine-Saint-Denis. Treize communes de ce département viennent d'attaquer l'État en justice, en raison du manque d'enseignants. Leurs maires déplorent le manque de moyens dans le 93 et estiment que la situation "porte atteinte à la dignité humaine". Ils exigent un plan d'urgence. Que faire pour résoudre ces tensions ? Lionel Benharous, maire des Lilas (Seine-Saint-Denis) et ancien professeur pendant 25 ans, est l'invité de Patrice Boisfer pour en parler.
Dans sa "Loupe", Alix Nguyen met en avant un podcast pour lutter contre le harcèlement.
Faut-il renforcer le contrôle sur le financement public dédié à l'enseignement privé sous contrat ? C'est en tout cas ce que souhaitent deux députés, Paul Vannier (LFI) et Christopher Weissberg (Renaissance), dans un rapport parlementaire, présenté le 2 avril à l'Assemblée nationale. Ils estiment notamment que le financement de ces établissements est "opaque". Le rapport souligne même qu'un établissement privé est susceptible d'être contrôlé une fois tous les 1500 ans. "Une plaisanterie" pour Roger Chudeau, député Rassemblement national du Loir-et-Cher. Sur le plateau du "Grand JT de l'Éducation", il considère qu'il "faut contrôler budgétairement, financièrement, administrativement et pédagogiquement les établissements sous contrat" et le "faire régulièrement" pour "éviter tout soupçon". Pour rappel, en 2024, l'enseignement privé bénéficie de 9,04 milliards d'euros de dépenses publiques.
Le rapport sur le financement public de l'enseignement privé secoue le monde de l'éducation. Pourquoi fait-il autant débat ? Faut-il réduire ces sources de financement ? Pour en parler, Virginie Guilhaume reçoit en plateau Roger Chudeau, député Rassemblement National (RN) du Loir-et-Cher et Jérôme Fournier, secrétaire national du SE-UNSA.
C'est la première foire internationale dédiée à l'art urbain. L'Urban Art Fair revient pour une 8ᵉ édition, qui se tiendra du jeudi 25 au dimanche 28 avril 2024, au Carreau du Temple à Paris. Son fondateur, Yannick Boesso, en parle en deuxième partie.
En fin d'émission, Guillaume Buan fait la "Lumière sur" les PFAS, les per et polyfluoroalkylées, qui sont des pollueurs éternels.
À la fin du XIXe siècle, 97,5% de la population se déclare catholique. À l'école, les élèves assistent à des cours d'instruction religieuse et morale. Mais la loi du 28 mars 1882 rend l'école primaire laïque. L'école du XIXe sépare également les filles des garçons. "Elles n'apprennent pas les mêmes choses", rappelle Mélanie Fabre, historienne, maîtresse de conférences à l'Université de Picardie-Jules Verne et autrice de l'ouvrage "Hussardes noires : des enseignantes à l'avant-garde des luttes". Avec l'école laïque, elle estime que les "articles que toutes ces femmes consacrent à la laïcité scolaire sont écrits dans une perspective féministe". Elle explique pourquoi sur le plateau de "La Quotidienne".
C'est une nouvelle annonce pour l'école. Emmanuel Macron a dévoilé, le 5 avril dernier, son projet de nouveau parcours de formation pour les enseignants. Les futurs professeurs pourront passer le concours dès la fin de la licence, en bac+3, au lieu du bac+5 comme c'est le cas actuellement. Pour Philippe Watrelot, professeur retraité de sciences économiques et sociales, cette mesure ne va pas résoudre la crise de vocation qui existe depuis plusieurs années.
Le déficit public de la France a atteint 5,5% du produit intérieur brut (PIB) sur l'année 2023, soit 154 milliards d'euros, selon les données publiées par l'Insee, le 26 mars dernier. En cause, "la perte des recettes fiscales en 2023", explique Bruno Le Maire, le ministre de l'Économie, dans un entretien accordé au "Monde". Pour ramener le déficit public sous la barre des 3% du PIB en 2027, le gouvernement prévoit 10 milliards d'euros d'économie en 2024. Une annonce qui ne passe pas du côté des collectivités territoriales. L'association des maires de France (AMF) a d'ailleurs déclaré que les collectivités n'avaient "aucune raison d'être mises à contribution" pour combler le déficit de l'État. Delphine Labails, maire de Périgueux, conseillère régionale de Nouvelle-Aquitaine, et vice-présidente de l'association des maires de France (AMF), espère que "le budget des écoles sera sanctuarisé".
Selon une étude réalisée par la Direction de l’Évaluation de la Prospective et de la Performance (DEPP), la violence est en hausse dans les établissements scolaires. Les inspecteurs de l'Éducation nationale ont relevé, au cours de l'année 2022-2023, 12,3 incidents graves pour 1000 élèves en moyenne. Pour apaiser les tensions, et permettre aux élèves d'apprendre dans les meilleures conditions, Céline Calvez suggère de "faire respecter l'autorité" au sein de l'institution scolaire. Sur le plateau du "Grand JT de l'Éducation", la députée Renaissance des Hauts-de-Seine estime que parents et enfants souhaitent "que ces nouvelles règles soient respectées".
Former les citoyens de demain, c'est l'une des missions de l'école française. Mais, dans un climat tendu, comment peut-elle instaurer de l'apaisement et rassurer les élèves et leurs parents ? Comment donner envie aux enfants de s'intéresser à la citoyenneté ? Pour en parler, Virginie Guilhaume reçoit en plateau Céline Calvez, députée Renaissance et Éric Mestrallet, fondateur du réseau "Espérance banlieues".
Avoir confiance en soi est un atout déterminant à l'école, mais aussi dans la vie. Mais comment y parvenir ? Chiara Pastorini a écrit un ouvrage à ce sujet, intitulé "Se faire confiance". Elle en parle en deuxième partie.
En fin d'émission, Guillaume Ouattara fait la "Lumière sur" le plan vigipirate.
Dans un rapport sénatorial sur le signalement et le traitement des pressions, des menaces et agressions dont les enseignants sont victimes, publié le 6 mars, les sénateurs François-Noël Buffet (LR) et Laurent Lafon (Union centriste) ont formulé 38 propositions pour mettre fin à ce fléau. La plus urgente, selon François-Noël Buffet, est "la sortie de l'isolement du professeur". Pour cela, il suggère de "sensibiliser" et de "former" l'ensemble de l'équipe éducative des collèges et lycées ainsi que la hiérarchie. Il conseille également de former les professeurs à la laïcité. Pour rappel, ce document pointe la "solitude douloureuse" des enseignants face aux violences, et demande à l'Éducation nationale de "reprendre la main" pour défendre la laïcité à l'école. Ce document vient conclure les travaux menés par une commission d'enquête, lancée à la demande de la famille de Samuel Paty, à la suite de l'assassinat du professeur, le 16 octobre 2020.
"L'école de la République est en danger", estiment deux sénateurs, qui ont présenté, mercredi 6 mars, les conclusions d'un rapport d'une commission d'enquête sur les violences contre les enseignants. Pour en parler, Loïc Landrau reçoit ces auteurs, les sénateurs François-Noël Buffet (Les Républicains) et Laurent Lafon (Union centriste). Ils formulent 38 propositions pour restaurer la sécurité et l'autorité dans les établissements scolaires. Audrey Lalanne, membre du syndicat des enseignants de l'UNSA, est également en plateau pour en parler.
Combattre le racisme et l'antisémitisme à l'école, c'est la mission du réseau Licra Éducation. Elle livre des clés pour agir au quotidien et promouvoir le vivre-ensemble. Hélène Bouniol, co-présidente du réseau, en parle en deuxième partie.
En fin d'émission, Guillaume Buan ouvre son "Agenda" pour vous proposer des sorties culturelles à faire en famille.
Entre avril 2022 et janvier 2024, la revalorisation des enseignants a augmenté de 11%, soit 258 euros nets mensuels de plus. Le collectif "Nos services publics" estime que cette revalorisation s'apparente à "un escalator qui descend". Marie Pla, co-coordinatrice du livre "Rapport sur l'état des services publics", explique pourquoi cette annonce n'est pas suffisante.