Face à l’inflation galopante, les enseignants vont-ils être obligés de signer le pacte enseignant pour vivre dignement ? Selon Norman Gourrier, secrétaire général du syndicat national des collèges et des lycées (SNCL), "les enseignants ont perdu 30 % de leur pouvoir d’achat depuis les années 80. (…) Ils sont impactés par l’inflation de 10 à 11% sur ces derniers mois". Face aux diverses mesures du gouvernement pour revaloriser les salaires, le secrétaire général du SNCL constate également une différence de traitement entre les jeunes professeurs, et les plus anciens. Ces derniers se considèrent comme les "oubliés, et "ont le moins d'intérêt à faire le pacte", explique-t-il.
C’est l’un des nouveaux dispositifs voulus par le gouvernement pour cette rentrée 2023. Le pacte enseignant est proposé à tous les professeurs d’écoles, collèges et lycées. Un pacte qui ne fait pas l’unanimité parmi le personnel éducatif. Il vise à mieux rémunérer les enseignants en leur proposant, s’ils le souhaitent, d’effectuer des missions supplémentaires. Il s’agit par exemple de réaliser des remplacements de courte durée dans les collèges et lycées ou d’encadrer des heures de soutien en français ou en mathématiques. Selon Dahvia Ouadia, rédactrice en cheffe de l’Étudiant, ce pacte met en lumière les inégalités de genre.
Le pacte enseignant cristallise les tensions en salle des professeurs. En quoi consiste-t-il réellement ? Pourquoi ce dispositif ne fait-il pas l'unanimité ? Dahvia Ouadia, rédactrice en cheffe de l’Étudiant et Norman Gourrier, secrétaire général du syndicat national des collèges et des lycées (SNCL), sont les invités de Virginie Guilhaume pour en parler.
Comment progresser en anglais ? Paul Marzaioli, auteur du livre "I (do) speak English", livre ses conseils en deuxième partie.
Retrouvez en fin d'émission Loïc Landrau qui vous propose quelques sorties culturelles à faire en famille dans son "Agenda du week-end".
Relever les défis de l'éducation est un réel pari pour le nouveau ministre de l'Éducation nationale. Nommé le 20 juillet dernier, Gabriel Attal est l'un des acteurs phares de cette rentrée scolaire. Quelle est sa marge de manœuvre ? Va-t-il s'inscrire dans la continuité de ces prédécesseurs ? Comment ses premières annonces sont-elles perçues ? Philippe Moreau-Chevrolet, professeur de communication politique à Sciences po et Guislaine David, co-secrétaire générale et porte-parole de la FSU-SNUIPP (Syndicat national unitaire des instituteurs, professeurs des écoles et PEGC) sont les invités de Virginie Guilhaume pour en parler.
L'apprentissage des maths peut se faire sans douleur et même avec beaucoup de plaisir ! C'est la solution proposée par l'ouvrage "Les maths, même pas mal !". Hong My Nguyen, son autrice, en parle en deuxième partie d'émission.
Dans sa chronique "Vu à l'étranger", Guillaume Ouattara fera un tour du monde des vacances et des rentrées scolaires.
Elle a été au cœur des problématiques qui ont secoué l'école cette année. Présidente de la Commission des Affaires culturelles et de l'Éducation à l'Assemblée nationale, Isabelle Rauch est l'invitée de Virginie Guilhaume. Réformes en cours pour l'école, place du numérique dans les salles de classe, nouveautés de la rentrée scolaire... Elle répond à toutes ces questions en plateau.
C'est un escape game qui permet de sensibiliser les enfants à l'environnement. Manon Gilbert, chargée de communication d'Escape kit, explique cette initiative intéressante à faire en famille.
En fin d'émission, Loïc Landrau a déniché pour vous des vidéos qui font du bien au moral. Il vous en dit plus dans sa chronique "Quoi de neuf sur les réseaux ?".
Après une année mouvementée pour le personnel de l'Éducation nationale, à quoi faut-il s'attendre pour la rentrée scolaire ? Quelle stratégie le ministre de l'Éducation nationale va-t-il mettre en œuvre ? Pour en parler, Virginie Guilhaume reçoit en plateau Yannick Trigance, secrétaire national du Parti socialiste (PS) et en duplex Norman Gourrier, secrétaire général du SNCL (Syndicat national des collèges et lycées).
C'est l'un des fléaux de notre société. Le harcèlement scolaire tue. Pour lutter contre, il existe un réseau social anti-harcèlement et 100% français. Benjamin Barthélémy, fondateur de "Netsooon technologies", en parle en deuxième partie.
En fin d'émission, l'humoriste Arnaud Demanche est l'invité de Malika Ménard. Il confie ses "Souvenirs d'écolier" et sa vision de l'école.
Quelle est la place de la jeunesse dans notre société ? Comment l'écouter et répondre à ses besoins ? Comment améliorer les conditions de vie des jeunes aujourd'hui ? Mathieu Maucort, délégué interministériel à la jeunesse auprès de la Première ministre, est l'invité de Virginie Guilhaume pour en parler.
Favoriser la réussite scolaire et donner la chance aux jeunes, c'est la mission de la startup Infinite. Alexandre Mars, son fondateur, explique les actions de l'entreprise pour accompagner les élèves.
Retrouvez en fin d'émission l'humoriste Olivier de Benoist aux côtés de Malika Ménard. Il confiera ses "Souvenirs d'écolier".
Réduction du temps des vacances scolaires, accueil de 8 à 18 heures dans les collèges des quartiers d'éducation prioritaire, rénovation des bâtiments scolaires... Le déplacement du chef de l'État Emmanuel Macron a fait beaucoup réagir. Les syndicats dénoncent un coup de communication politique et des effets d'annonce. Ces propositions sont-elles réalisables ? Cécile Baron, vice-présidente de la FCPE (Fédération des conseils de parents d'élèves) à Marseille, Jean-Rémi Girard, président du SNALC (Syndicat des personnels de l'Éducation nationale) et Sébastien Fournier, secrétaire départemental adjoint du FSU-SNUIPP 13 (Syndicat national unitaire des instituteurs, professeurs des écoles et PEGC) sont les invités de Virginie Guilhaume pour en parler.
Du 28 juin au 28 juillet, le parc d'attractions littéraires s'installe en Seine-Saint-Denis. Nathalie Donikian, directrice littéraire du Salon du livre et de la presse jeunesse (SLPJ), en parle en deuxième partie d'émission.
En fin d'émission, dans sa chronique "Vu à l'étranger", Brandon Waret nous emmène en Ouzbékistan découvrir le système éducatif en plein développement.
Ce mardi 27 juin, Emmanuel Macron s’est rendu dans une école primaire en cours de rénovation à Marseille. À cette occasion, le président a prévu de rénover 188 écoles marseillaises, sur les 470. Un projet d’un coût de 1,5 milliard d’euros, annoncé il y a deux ans, et en partie financé par l’Etat. Pour Jean-Rémi Girard, président du SNALC (Syndicat des personnels de l'Éducation nationale), ce déplacement est un "coup de communication politique" à destination de la ville de Marseille. Les annonces faites en matière de rénovation ne peuvent pas être généralisées à l’ensemble du territoire, explique-t-il.
Notations, droit à l’erreur des enfants, harcèlement, place de l’élève et de l’enseignant en classe… Pour améliorer le système scolaire français, tous ces sujets méritent d’être repensés selon Rodrigo Arenas, député NUPES de Paris. Il estime que "l’école n’apprend pas la coopération. Elle apprend la compétition et l’élitisme. Le fonctionnement de l’école est un harcèlement d’enfants". Il faudrait, selon lui, repenser l’école comme un "écosystème dans lequel tout le monde interagit", un système dans lequel l'enfant à son mot à dire. Il évoque également Parcoursup, qui angoisse les familles.
Harcèlement, réseaux sociaux, intelligence artificielle, remplacement des professeurs... Les chantiers sont nombreux pour le ministre de l'Éducation nationale Pap Ndiaye. À quoi va ressembler la rentrée 2023 ? Rodrigo Arenas, député NUPES (Nouvelle Union populaire écologique et sociale) de Paris, est l'invité de Virginie Guilhaume pour en parler.
C'est une initiative développée dans 43 pays dans le monde. Le concours des "Jeunes reporters pour l'environnement" encourage les élèves à s'engager et à proposer des sujets innovants. Julie Saturné, directrice du pôle éducation et jeunesse de "Teragir", Domitille Gilson et Eugénie Fontaine, toutes deux lycéennes et lauréates du concours, nous en parlent en deuxième partie d'émission.
Direction la Côte d'Ivoire pour faire un gros plan sur les épreuves écrites du BEPC, équivalent du brevet des collèges. Dans sa chronique "Vu à l'étranger", Guillaume Ouattara vous explique pourquoi cet examen est tant redouté dans le pays.
Début mars, le conseil départemental de la Seine-Saint-Denis a proposé au ministre de l’Éducation nationale, Pap Ndiaye, de fusionner le 93 avec l’académie de Paris. Ce département, le plus pauvre de France métropolitaine, est actuellement rattaché à l’académie de Créteil et manque cruellement de moyens. Pour Emmanuel Constant, vice-président de la Seine-Saint-Denis en charge de l’éducation, "en rattachant la Seine-Saint-Denis à l’académie de Paris, c’est une façon de mutualiser les moyens et de mélanger les enfants". Il évoque notamment la fermeture des classes et la baisse des effectifs en raison de l'effondrement de la démographie scolaire parisienne. Une situation qui n’est pas similaire en Seine-Saint-Denis. Sa population a augmenté de 5,9% entre 2013 et 2019, selon le dernier recensement de l’INSEE.