"Tout ce qui pèse sur la sexualité des filles est critiqué alors que c'est valorisé chez les garçons", dénonce Ghada Hatem-Gantzer, gynécologue-obstétricienne. La fondatrice de la Maison des femmes évoque notamment les nombreuses idées reçues sur la sexualité qui sont véhiculées dans notre société. Douleurs liées à la première fois, pureté de la jeune fille, maternité, vêtements portés par la fille… Des stéréotypes "ancrés", explique Ghada Hatem-Gantzer.
L'Éducation nationale prévoit trois séances d'éducation à la sexuelle chaque année à l'école. Dans les faits, ce n'est pas toujours le cas. Pourquoi ce sujet est-il crucial ? Comment faire en sorte que ces séances soient bien dispensées pour tous les élèves ? Pour en parler, Emmanuel Davidenkoff reçoit en plateau Ghada Hatem-Gantzer, gynécologue-obstétricienne et fondatrice de la Maison des femmes.
À l'occasion de la naissance du célèbre corsaire Robert Surcouf, né le 12 décembre 1773 à Saint-Malo (Île-et-Vilaine), Brandon Waret sort son "Antisèche".
Dans son "Heure de la récré", Brandon propose une sortie culturelle au Louvre pour découvrir une nouvelle acquisition du musée.
En fin d'émission, on retrouve Amélie Paris pour ses "Année collège". Elle fait un zoom sur l'un des accessoires phares des adolescents, la doudoune.
Depuis 2011, la natalité française connaît une baisse presque continue, selon les chiffres de l'Insee publiés fin septembre 2023. Au premier semestre 2023, il y a eu 25 000 bébés de moins qu'à la même période, en 2022. Plusieurs facteurs expliquent cette baisse, explique Laurent Toulemon, chercheur à l'Institut national d'études démographiques (INED). Selon lui, "il y a une fragilisation économique, et un retard de la venue du premier enfant". Il rappelle également que la contraception permet aux Français "d'éviter les grossesses non souhaitées".
C'est le grand paradoxe de la nouvelle génération. Les jeunes sont de plus en plus hypersexualisés, et pourtant, ils ont de moins en moins de connaissances sur le sujet. Les cours d'éducation à la sexualité ne sont pas toujours bien dispensés dans les salles de classe. Comment mieux former les jeunes à l'éducation à la sexualité ? Comment réduire les violences sexistes, sexuelles ou homophobes ? Pour en parler, Guillaume Ouattara reçoit Sarah Legrain, députée LFI-Nupes et docteur Kpote auteur de "Pubère la vie : À l'école des genres".
Comment entretenir le lien intergénérationnel qui tend à disparaître ? Grace Ly et Mélody Ung, autrices et dessinatrices du livre jeunesse "Est-ce que tu as faim", en parlent en deuxième partie.
Notre téléphone nous espionne-t-il ? Loïc Landrau fait le point sur ce sujet dans sa chronique "Quoi de neuf sur les réseaux ?"
"Les films pornographiques ne correspondent pas à la vie sexuelle, et beaucoup de jeunes découvrent cette sexualité à travers ces films", insiste Jean-Luc Romero-Michel. Pour informer les jeunes, l'adjoint à la mairie de Paris estime que "le rôle de l'école est important" en matière de sexualité, d'autant plus qu'en France, "on a encore 5000 personnes, qui tous les ans, sont contaminées par le VIH".
Selon le dernier baromètre de l'éducation des Apprentis d'Auteuil, publié le 12 octobre dernier, 44% des 16-20 ans ont déjà accepté une relation sexuelle pour faire plaisir à leur partenaire. Un chiffre "alarmant", constate Naomi Bonté, responsable à la fondation Apprentis d'Auteuil. Elle explique que "la notion du consentement n'est toujours pas acquise" chez les jeunes, malgré le mouvement #Metoo.
D'après le dernier baromètre de l'éducation des Apprentis d'Auteuil, publié le 12 octobre dernier, 44% des 16-20 ans ont déjà accepté une relation sexuelle pour faire plaisir à leur partenaire. Pour Hélène Romano, psychothérapeute, cette "enquête confirme malheureusement ce que l'on constate au quotidien". Elle évoque le sentiment de solitude chez les jeunes, par rapport à leur vie sexuelle et affective. Pour trouver des réponses à leurs questions, ces jeunes "vont chercher sur internet et l'écran vient faire "écran" entre les jeunes et les adultes", explique-t-elle.
À quoi ressemble la vie affective et sexuelle des 16-20 ans ? Comment appréhendent-ils la fidélité, le consentement, les violences sexuelles ou encore la banalisation de la pornographie ? Se sentent-ils assez accompagnés dans leur établissement scolaire sur tous ces sujets ? Le dernier baromètre de l'éducation des Apprentis d'Auteuil nous éclaire sur ces questions. Pour en parler, Loïc Landrau reçoit en plateau Naomi Bonté, responsable à la fondation Apprentis d'Auteuil et Hélène Romano, psychothérapeute.
Le Salon du chocolat s'adresse aussi aux enfants ! Sa prochaine édition ouvre du 28 octobre au 1ᵉʳ novembre à Paris. La responsable de la partie junior, Aurélie Grimaud, nous en parle en deuxième partie.
Direction l'Allemagne en fin d'émission. Dans sa chronique "Vu à l'étranger", Guillaume Ouattara nous fait découvrir une université fantôme qui cartonne !
Ne pas se laver les cheveux pendant ses règles, ne pas faire de sport, ou encore ne pas avoir de rapport sexuel... Durant des siècles, une femme qui avait ses règles était considérée comme "impure". Une idée fausse qui perdure encore aujourd'hui et qu'Aline Bœuf démonte dans son ouvrage "Briser le tabou des règles". Sur le plateau d'Emmanuel Davidenkoff, la doctorante en sociologie à l'université de Genève évoque les nombreux mythes qui existent autour des règles.
Pour 75% des mineurs, le mobile est le moyen exclusif de visionnage de contenus pornographiques, selon une enquête Médiamétrie, commandée par l'Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (ARCOM), et publiée en mai 2023. Quelles sont les conséquences de l'exposition précoce et prolongée des jeunes aux sites pornographiques ? Quel est l'impact de ces contenus sur la construction de leur sexualité et leur conception des rapports hommes-femmes ? Comment briser le tabou à l'école, mais aussi à la maison ? Patrice Boisfer reçoit Joseph Pesme, le directeur général de l'association "We are lovers", et Farida Adlani, la vice-présidente de la région Île-de-France.
Mathilde Wessels sort sa "Loupe", pour faire le point sur la fréquentation des sites "adultes", par les mineurs.
Les associations de la protection de l'enfance pointent du doigt le réseau social Twitter. Elles lui reprochent de ne pas faire le nécessaire pour empêcher l'accès des mineurs aux images pornographiques. Mathilde vous explique tout dans son "Info en +".
Dès l'âge de 12 ans, plus de la moitié des garçons de 12-13 ans consultent des sites pornographiques en moyenne chaque mois, selon une enquête Médiamétrie, commandée par l'Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (ARCOM), et publiée en mai 2023. " À cet âge-là, les jeunes cherchent des références pour se rassurer", et construire leur sexualité, explique Joseph Pesme, le directeur général de l'association "We are lovers". Il alerte sur les risques liés à l’exposition de tel contenu.
2,3 millions d'enfants en France sont exposés à des images pornographiques pendant plus de 50 minutes par mois, selon une enquête Médiamétrie, commandée par l'Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (ARCOM), et publiée en 2023.
Face à l'explosion du visionnage de contenu pornographique chez les jeunes, la région Ile-de-France a lancé une campagne de sensibilisation intitulée "Le porno, c'est #paslaref". Selon Farida Adlani, la vice-présidente de la région Île-de-France, la crise sanitaire, l'utilisation de smartphones et l'absence de contrôle parental, ont amplifié ce phénomène.