En 2023, la France comptait 900 médecins scolaires, pour les 12 millions d'élèves des 60 000 établissements scolaires. Le médecin scolaire "est le moins bien payé de tous les médecins salariés" dans notre pays, rappelle Patricia Colson, secrétaire générale du SNAMSPEN/Sgen-CFDT. Elle estime également que cette profession est "dévalorisée" car le médecin scolaire est un médecin de prévention. Il n'a pas vocation à soigner les enfants. Or, ces soins permettent notamment de détecter des troubles ou des handicaps chez l'enfant.
Lors de son discours de politique générale, le 30 janvier dernier, le Premier ministre annoncé une revalorisation de 200 euros par mois pour les infirmiers scolaires. Qu'en pensent les personnels concernés ? Quelles sont les autres annonces prévues pour ce corps de métier ? Comment revaloriser les médecins scolaires ? Pour en parler, Virginie Guilhaume reçoit Patricia Colson, secrétaire générale du SNAMSPEN/Sgen-CFDT et Olivier Beaufrère, secrétaire national éducation et pédagogie du SNPDEN-UNSA.
Raconter une histoire d'amitié entre deux femmes, sur fond de guerre en Syrie, c'est ce que propose Lauranne Callet, autrice et metteuse en scène, dans sa pièce de théâtre. Elle en parle en deuxième partie.
En fin d'émission, dans sa chronique "Vu à l'étranger", Guillaume Ouattara se penche sur l'éducation des jeunes en Ukraine, deux ans après le début de l'invasion russe.
Le Premier ministre Gabriel Attal a confirmé la mesure. Pour les élèves de 6ᵉ et 5ᵉ, les groupes de niveaux en français et en mathématiques seront effectifs à partir de la rentrée 2024. Frédéric Marchand, secrétaire général de l'UNSA Éducation, n'est pas convaincu par cette annonce. Il estime même qu'il s'agit de "communication", qui "va à l'encontre des objectifs affichés". Il explique pourquoi.
Souhaitée par Emmanuel Macron, la réforme de la voie professionnelle vise à mieux accompagner les jeunes sur le marché du travail ou encore à "réduire le nombre de décrocheurs". C'est ce qu'avait annoncé la ministre déléguée chargée de l'enseignement et de la formation professionnels fin 2023. Pour Éric Nicollet, inspecteur de l'Éducation nationale et secrétaire général du SUI-FSU, cette réforme va "renforcer le décrochage scolaire".
Aujourd'hui, dans "Le Mag", on se penche sur la réforme de la voie professionnelle, qui est loin de rassembler. De nombreux enseignants et syndicats font grève pour dénoncer les nouvelles mesures souhaitées par le gouvernement. Que réclament-ils ? Pourquoi enseignants et parents d'élèves sont-ils mécontents ? Comment briser les clichés qui entourent la filière professionnelle ? Axel Benoist, professeur de lycée professionnel et co-secrétaire général du SNUEP-FSU et Éric Nicollet, inspecteur de l'Éducation nationale et secrétaire général SUI-FSU, sont les invités de Patrice Boisfer pour en parler.
Dans sa "Loupe", Alix Nguyen nous emmène au Québec. Elle explique pourquoi les filières professionnelles québécoises recherchent des talents français.
"Réduire le nombre de décrocheurs, mieux accompagner les jeunes dans l’insertion dans l’emploi et dans les études supérieures pour ceux qui font le choix de la poursuite d’études". Voici les objectifs de la réforme du lycée professionnel, présentés par la ministre déléguée chargée de l'enseignement et de la formation professionnels, Carole Grandjean, fin 2023. Une réforme qui concerne 620 000 élèves, soit un tiers des lycéens en France, majoritairement issus de milieux populaires, rappelle Axel Benoist, professeur de lycée professionnel et co-secrétaire général du SNUEP-FSU. Cette réforme ne fait pas l'unanimité. Il explique pourquoi.
Le premier ministre Gabriel Attal a prononcé son discours de politique générale devant l'Assemblée nationale, ce 30 janvier, pour présenter les grandes orientations à venir. Le nouveau chef du gouvernement a promis "une action résolue pour la souveraineté agricole de notre pays". En pleine colère agricole, Gabriel Attal a annoncé le déploiement d'un dispositif fiscal dédié aux éleveurs pour "faire face à l'inflation", un fonds d'urgence pour les viticulteurs ou encore la création d'un "service civique écologique" pour "50 000 jeunes par an prêts à s'engager pour le climat". Il a aussi indiqué la création de "travaux d'intérêt éducatifs pour les jeunes de moins de 16 ans". "Sur le côté éducatif, son discours était un discours très autoritaire", dénonce Laurence Dautraix, co-secrétaire générale du SNETAP-FSU. Selon elle, ces annonces ne peuvent pas "rassurer" les jeunes qui choisissent la filière agricole. Rémi Prot, directeur du campus Bougainville de Brie-Comte-Robert, rappelle qu'ils "ont envie de voir évoluer les choses pour pérenniser leur avenir au sein du secteur agricole".
Depuis plus d'une semaine, les agriculteurs se mobilisent et bloquent le pays pour se faire entendre. En dépit des annonces de Gabriel Attal et de la commission européenne, leur colère ne retombe pas. Les jeunes, qui souhaitent intégrer la filière, sont très attentifs aux revendications de leurs aînés. Certains ont même rejoint le mouvement pour les soutenir, et participent aux blocages organisés partout en France. Pour en parler, Virginie Guilhaume reçoit en plateau Laurence Dautraix, co-secrétaire générale du SNETAP-FSU et Rémi Prot, directeur du campus Bougainville de Brie-Comte-Robert (Seine-et-Marne).
À l'occasion de la dixième Nuit des livres Harry Potter, on se replonge dans l'univers de la saga en deuxième partie, avec Hedwige Pasquet, présidente de Gallimard Jeunesse. La maison d'édition organise cet événement partout en France jusqu'au 4 février 2024.
En fin d'émission, Malika Ménard reçoit l'acteur Salim Kechiouche. Il évoque sa passion pour la boxe et ses "Souvenirs d'écolier".
Cette année, plusieurs établissements scolaires vont expérimenter le port de l'uniforme à l'école. Cette mesure, annoncée par l'ancien ministre de l'Éducation nationale Gabriel Attal, ne fait pas l'unanimité. Philippe Beuchot, proviseur à Paris et membre du SNUPDEN-FSU (Syndicat national Unitaire des personnels de direction), s'interroge notamment sur son coût. Si cette initiative peut "gommer les inégalités," il estime que "l'uniforme ne va pas régler les problèmes de l'école".
Report des épreuves du bac en mai, six semaines en cours ou six semaines en stage rémunéré en entreprise... La nouvelle réforme du lycée professionnel fait beaucoup débat.
Tous les syndicats d’enseignants de la voie professionnelle, et la FCPE, appellent à la grève et à des rassemblements, ce mardi 12 décembre. Selon eux, cette réforme tend à affaiblir les diplômes. Pour en parler, Virginie Guilhaume reçoit en plateau Pascal Vivier, secrétaire général du SNETAA (Syndicat national de l'enseignement technique action autonome) et Maroun Eddé, spécialiste de philosophie politique et auteur.
Si vos enfants rechignent à certains aliments, c'est parce qu'ils n'ont probablement pas été sensibilisés à l'alimentation positive. Christine Zalejski, consultante et formatrice en alimentation infantile, en parle en deuxième partie.
Comment le classement PISA a-t-il été reçu à l'étranger ? Guillaume Ouattara en dit plus dans sa chronique "Vu à l'étranger", en fin d'émission.
Le classement PISA, qui évalue les systèmes éducatifs dans le monde et classe les pays, vient de paraître. La France dégringole et se situe à la 23ᵉ place. Pour rehausser le niveau des élèves, le ministre de l'Éducation Gabriel Attal a annoncé ce mardi 5 décembre une série de mesures pour "remettre de l'exigence" à l'école. De quoi s'agit-il ? Quels sont les grands changements à venir ? Faut-il briser le tabou du redoublement à l'école ? Pour en parler, Virginie Guilhaume reçoit Laurent Zameczkowski, porte-parole de la Fédération des parents d'élèves de l'enseignement public (PEEP) et Jérôme Fournier, secrétaire national du Syndicat des enseignants (SE-UNSA).
C'est un sujet primordial à aborder en classe. Pour lutter contre le fléau du harcèlement scolaire, Élian Potier a fondé l'association "Urgence harcèlement". Il en parle en deuxième partie.
En fin d'émission, dans sa chronique "Vu à l'étranger", Guillaume Buan fait le point surles "deepnudes".
Le 3 novembre dernier, d'anciens membres de la Fédération indépendante et démocratique lycéenne (Fidl), de la Voix lycéenne et du Mouvement national lycéen (MNL), ont créé l'Union syndicale lycéenne (USL). Pour Ephram Belœil, co-fondateur de l'USL et ancien président de la Vie lycéenne, ce mouvement doit "rassembler le plus possible les lycéens" autour de valeurs communes : l'écologie, le féminisme et la lutte contre le fascisme par exemple.