Quand certains collèges ne veulent plus de ces élèves...lui, il les accueille volontiers ! Antoine Gentil est professeur et fondateur du programme Starter. Chaque année, il accueille une quinzaine d'élèves dans sa classe de troisième à Grenoble (Isère), des élèves exclus du circuit scolaire. "Derrière l'histoire scolaire des élèves, se cache une histoire bien plus personnelle. Le but est d'aller chercher les clés pour comprendre ce qui fait "traumatisme" et qui peut les empêcher d'être élèves", insiste Antoine Gentil. Le programme Starter fête ces 10 ans ! Il a accompagné 150 élèves depuis sa création. A cette occasion, Agnès et Xabi Mola viennent de sortir "Un bon début", un documentaire qui retrace le parcours d'élèves intégrés au sein de la classe Starter, à Grenoble.
"Quand vous avez des professeurs qui expliquent qu'ils ne peuvent plus enseigner certaines matières, ou certains sujets dans certaines matières, en règle générale, c'est toujours lié à des questions prises en main par les islamistes. Il est très compliqué aujourd'hui d'expliquer la Shoah, cela fait beaucoup réagir les élèves", déplore Céline Pina, journaliste et essayiste. Elle rappelle que la laïcité s'impose à toutes les religions. Quant aux signes religieux, "le port de l'abaya (robe longue couvrant l'ensemble du corps à l'exception du visage, des pieds et des mains) et du qamis (tunique longue pour les hommes) sont des signes religieux qui dépendent de l'islam. Le ministère a notamment demandé à ce que ces vêtements ne soient plus tolérés à l'école", explique-t-elle. Début octobre, le ministre de l'Education nationale Pap Ndiaye a confirmé une hausse des signalements pour "atteinte à la laïcité" au sein des établissements scolaires. Dans une interview accordée à France 2, il souligne que "depuis un an, le nombre de signalements relatifs à des tenues, disons islamiques, augmente". Il a rappelé que la loi de 2004 interdit le port de signes religieux ostensibles dans le cadre scolaire.
Programme pionnier de l'éducation artistique et culturelle, "Dix mois d'école et d'opéra" a été créé par Danièle Fouache et Martine Kahane. "Elles ont fait ce pari de dire que l'opéra était pour tous! Ce programme est réservé aux écoles relevant de l'éducation prioritaire, de la deuxième année de maternelle au lycée", explique Myriam Mazouzi, directrice de l'Académie de l'Opéra de Paris. Pratique artistique, découverte du patrimoine Garnier et Bastille, ou des métiers de l'opéra...Le programme "Dix mois d'école et d'opéra" (DMEO) permet de toucher un public éloigné de ce milieu et de contribuer à l'intégration sociale et la réussite scolaire des élèves.
Notre école est censée être méritocratique en théorie...En pratique, l'est-elle vraiment ? Et surtout, que signifie "avoir du mérite" pour nos enfants? Est-ce forcément gage de réussite ? Pour en parler, Emmanuel Davidenkoff reçoit en plateau Aïda N'Diaye, enseignante, philosophe, autrice et chroniqueuse française. Elle vient de publier un livre intitulé "Ai-je vraiment du mérite ?". On consacre un tiers de notre vie à dormir ! C'est ce que révèle l'ouvrage qui vient de sortir en librairie "Dis, tu dors?" de Sophie Blitman. Explications d'Emma Guessel dans son "Antisèche". "Plus belle la vie avec papi et mamie", c'est le titre du dossier consacré aux grands-parents publié dans l'hebdomadaire "Le journal des enfants". Un dossier qui explore cette relation si précieuse ! Détails avec Emma Guessel pour une petite pause "à l'heure de la récré". Rendez-vous en fin d'émission avec les "années collèges" d'Amélie Paris, professeure documentaliste et chroniqueuse. Elle revient sur les différentes façons de s'engager en tant que collégien à l'occasion de la semaine de l'engagement dans les écoles.
De l'Indonésie, en passant par le Malawi, le Brésil ou encore le Colorado...Le documentaire "Bigger than us" suit un groupe de jeunes adultes activistes, à travers le monde, qui lutte pour les droits humain, l'accès à l'éducation ou encore la réduction des déchets plastiques. Pour Samuel Cazenave, directeur du développement et du marketing de la mission laïque française et président de l'Anthropocène Academy, "ce film magnifique est le témoignage d'un combat de survie qui se transforme en projet collectif. Dans ce documentaire, le fil rouge est l'école et le savoir".
Ils sont nés avec des écrans dans les mains ! 90% des moins de 13 ans possèdent déjà un smartphone, ont accès aux réseaux sociaux avec une grande aisance. Mais sur quelles plateformes passent-ils le plus de temps? Comment sensibiliser nos enfants aux dangers du web ? Justement, l'étude "Born social" vient de paraître et elle tente de lever le voile sur la vie en ligne de vos pré-ados. Pour en parler justement, Marjorie Paillon reçoit en plateau Emmanuel Berne, directeur des études de l'Agence Heaven et en skype Axelle Desaint, directrice d'"Internet sans crainte", un programme national de sensibilisation pour accompagner les jeunes dans une meilleure maîtrise du numérique. Réalité augmentée, mixte ou virtuelle... C'est la technologie immersive par excellence, et surtout pour l'enseignement ! "Focus" signé Édouard Denuau. Amélia Matar a "une idée derrière la tech". Aujourd'hui, elle part à la découverte des "Rêveries d'un ingénieur solitaire", livre de Philippe Bihouix, en quête de sobriété !
Comment vérifier et s'assurer de l'âge et de l'identité de l'utilisateur sur internet ? Pour Axelle Desaint, directrice d'"Internet sans crainte", si les enfants parviennent à accéder aux plateformes malgré l'âge demandé, "il faut leur montrer les enjeux de l'identité numérique et de la protection des données personnelles". Elle milite pour que les plateformes en ligne proposent une "vraie expérience utilisateur adaptée au jeune public, avec un niveau de paramétrage renforcé". Elle rappelle aussi le rôle des parents dans la sensibilisation des dangers du web. "Internet Sans Crainte" est un programme national de sensibilisation pour accompagner les jeunes dans une meilleure maîtrise du numérique. Il propose tout au long de l'année des ressources numériques à destination des familles et des institutions.
Les objectifs du développement durable sont compliqués à comprendre. Cela nécessite beaucoup de pédagogie. "Il serait bien de réorganiser cet événement pour que cela marche mieux. D'abord, ce n'est pas le meilleur moment pour les chefs d'établissements pour se mobiliser partout sur le sujet. Ensuite, ce sont des sujets qui méritent d'être bien développés. Il faudrait peut-être cibler des objectifs plus précis", propose Samuel Cazenave, directeur du développement et du marketing de la mission laïque française et président de l'Anthropocène Academy. La semaine européenne du développement durable (SEDD) se déroule du 18 septembre au 8 octobre 2022. Événement organisé sur trois semaines en réalité, il se juxtapose aussi sur d'autres initiatives en cours : semaine de la démocratie scolaire (3 au 8 octobre), la fête de la science (7 au 17 octobre) etc.
"Plus belle la vie avec papi et mamie", c'est le titre du dossier consacré aux grands-parents, paru en "Une" de l'hebdomadaire "Le journal des enfants". Un dossier qui explore cette relation si précieuse qu'on entretient avec nos grands-parents. Indulgence, importance de la transmission et des histoires de familles...Certains grands-parents en profitent pour partager de nombreux moments avec leurs petits-enfants...quitte à se retrouver sur les réseaux sociaux ! Détails avec notre chroniqueuse Emma Guessel.
E-Pass Jeunes, pass santé ou encore dispositif intitulé "les mêmes règles pour toutes"... La région Sud Provence-Alpes-Côte d'Azur (PACA) a mis en place tout un panel d'initiatives en faveur des jeunes. L'e-pass jeunes est une carte délivrée aux jeunes de la région pour bénéficier de réductions ou de bons plans pour l'achat de livres ou de places de spectacles. Le Pass santé jeunes, lui, facilite un accès gratuit et confidentiel auprès de médecins ou de gynécologues. "Cette année, nous avons aussi lancé un dispositif, "les mêmes règles pour toutes". Chaque lycée volontaire est équipé d'un distributeur de protections périodiques d'excellente qualité à destination des jeunes filles", détaille Marie-Florence Bulteau-Rambaud, vice-présidente en charge de l’éducation, des lycées, de l’orientation et de l’apprentissage au sein de la Région Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur (PACA).
Si en théorie, les enfants de moins de 13 ans ne sont pas autorisés à naviguer sur les réseaux sociaux, en pratique, nous savons qu'ils s'y inscrivent de plus en plus tôt. Pour sa septième édition, l'étude "Born social", en partenariat avec l'association Génération Numérique, met en lumière les habitudes de consommation numérique des moins de 13 ans. "Comme ils n'ont pas le droit d'accéder aux plateformes sociales, on a voulu creuser cette question", soutient Emmanuel Berne, directeur des études de l'agence Heaven.
Notation, passage d'une année à l'autre, redoublement... Les élèves sont confrontés régulièrement à la question du mérite. Pour Aïda N'Diaye enseignante, philosophe, autrice et chroniqueuse française, "les élèves sont confrontés à la sélection pour le choix de leur orientation après le Bac. Le système Parcoursup est empreint de cette idéologie du mérite : ceux qui ont de bons résultats "méritent" de disposer de plus de choix, ceux qui ont de moins bons résultats "méritent" de ne pas avoir autant de possibilités. Les élèves sont conscients des injustices qui existent dans ce système". Pour autant, de nombreux élèves sont aussi conscients que le travail fourni n'est pas toujours gage de réussite ! Selon Aïda N'Diaye, "le rapport au travail des jeunes est en train de changer".