L'insécurité financière est l'une des principales sources de préoccupation pour un tiers des 15-26 ans. C'est le constat que le cabinet "Deloitte" dans une étude mondiale qu'il a publiée. S'il n'est plus tabou, l'argent est perçu comme un sujet très complexe. Comment en parler à cette nouvelle génération ? Pourquoi l'éducation financière n'est-elle pas banalisée dans les écoles ? Comment les jeunes s'informent-ils sur leurs retraites, leurs investissements ou encore la bourse ? Pour en parler, Marjorie Paillon reçoit en plateau Morgane Dion, co-fondatrice de "Plan Cash", une newsletter féministe et gratuite qui parle d’argent et d’investissement et Matthias Baccino, directeur général France, Belgique et Luxembourg de l'application mobile "Trade Republic". Est-ce vraiment une bonne idée de poster des photos de vos amis ou de votre famille ? "Focus" et réponse du Centre pour l'éducation aux médias et à l'information (CLEMI). Jeanne Dreyfus a décidé de retourner en classe, non pas pour les cours, mais pour admirer l'architecture ! Elle a visité l'exposition "salle de classe, architecture de l’adolescence" à Bordeaux. Elle vous en dit plus dans sa chronique "une idée derrière la tech".
60% des 18-25 ont déjà été victimes de cyberharcèlement selon une étude publiée par l'association "E-enfance". 20% des 6-18 ans ont déjà été confrontés à ce phénomène. Insultes, moqueries, teneur des propos... Le harcèlement en ligne, aussi appelé cyberharcèlement, prend différentes formes et se répand très vite, sans que la victime ne puisse contrôle le phénomène. Il constitue un délit. "Il faut en parler à un adulte, aux gendarmes, ou contacter le numéro vert 3018 ", conseille Benoît Visdeloup, membre de l'association "Ubaka" (Urban Bulldogs against kids abuse), un réseau international d'associations de motards qui luttent contre la maltraitance faite aux enfants. "C'est d'une rapidité affolante. Une photo volée peut tourner très facilement", alerte Thomas Hervé, ancienne victime de harcèlement scolaire, comédien et metteur en scène du spectacle "T'en fais pas".
Pour repérer le harcèlement scolaire à l'école, Max Tchung Ming, principal du collège Claude Debussy, à Nantes (Loire-Atlantique) , auteur de "Violence et justice restaurative à l'école", a eu recours à une méthode efficace. Alors qu'il était professeur d'EPS, il a demandé aux élèves de constituer eux-mêmes leurs équipes. "Et qui est choisi en dernier ? En général, c'est le bouc émissaire", explique-t-il. "Enlever l'adulte de cette problématique, c'est un non-sens. Car dans ma carrière, j'ai été à l'origine de la mise en place de règles qui généraient des boucs émissaires", avoue-t-il. Un constat partagé par Thomas Hervé, victime de harcèlement scolaire, comédien et metteur en scène du spectacle « T’en fais pas ». Sa pièce relate l'histoire d'un enfant au physique rondouillard, qui a subi de nombreuses moqueries.
Aux États-Unis, l'éducation financière et le droit du travail font partie du programme d'enseignement, contrairement à la France, qui reste frileuse sur ce sujet. Pour remédier à cette situation, et informer les jeunes, de plus en plus d'acteurs ont créé des formats pour rendre accessible l'éducation financière. "Nous avons une plateforme de formations, ainsi qu'une newsletter suivie par plus de 11 000 personnes. La demande se fait principalement sur le mobile", insiste Morgane Dion, co-fondatrice de "Plan cash média", une newsletter féministe et gratuite qui parle d’argent et d’investissement.
"Ce n'est pas de la faute des jeunes Français si le seul endroit où ils peuvent recevoir une éducation financière décente, se trouve sur les réseaux sociaux. A l'école, on a de l'éducation sexuelle, de l'éducation civique. On apprend à disséquer des grenouilles ! On n'apprend pas à investir pour protéger sa retraite ou à gérer un budget familial. C'est pourtant le deuxième sujet d'angoisse le plus important pour les Français après l'amour", regrette Matthias Baccino, directeur général France, Belgique et Luxembourg de l'application mobile "Trade Republic". Il a essayé de comprendre pourquoi l'éducation financière n'était pas au programme des établissements scolaires. La réponse qu'on lui a donnée est surprenante !
"Dans pas mal de pays européens, on découvre que l'approche de l'apprentissage des langues vivantes est assez différente", constate Cécile Morzadec, professeure d'espagnol au lycée à Eaubonne (Val d'Oise) et doctorante en histoire de l'éducation. Si beaucoup de professeurs enseignent encore à l'aide de manuels scolaires, elle utilise une autre méthodologie pour ses élèves.
Certaines enseignantes ont développé leur propre pédagogie, que ce soit pour offrir une autonomie à leurs élèves ou accompagner les candidats au concours de professeur des écoles (CRPE). Nos invitées ont su s'inspirer de la pratique pour mettre leur pédagogie en action ! Pour en parler, Marjorie Paillon reçoit en plateau l'une des dix meilleures profs du monde, Juline Anquetin-Rault. C'est la première française à intégrer le classement du "Global teacher Prize", l'équivalent du Prix Nobel de l'éducation. Elle a développé le concept de "classe autonome". En duplex, Nejma Omari, enseignante en lettres modernes à l'Université et chercheuse en littérature française, reviendra sur la plateforme qu'elle a fondée, "Brille au concours". Rapper pour mieux retenir ses cours d'histoire ou de français... Marion Barlogis, professeure de français et d'histoire-géo, propose ce type de contenus sur sa chaîne YouTube. "Focus" et portrait signé Xavier Terrade. Certains artistes ont recours à l'intelligence artificielle pour créer leurs œuvres d'art ! Mais ces machines ne font pas toujours attention aux droits d'auteurs... Explications de Guillaume Grallet qui a "une idée derrière la tech".
En théorie, l'école doit accueillir tous les enfants y compris ceux porteurs de handicap. Mais, en pratique, s'en donne-t-elle les moyens ? Comment y parvient-elle ? L'école inclusive est-elle une illusion ? Pour en parler, Emmanuel Davidenkoff reçoit en plateau Magali Jeancler, professeure des écoles en éducation prioritaire et auteure du livre "L'envers de l'école inclusive", paru le 13 octobre dernier. Elle racontera cet "envers" du décor et expliquera pourquoi la loi du 11 février 2005 pour l'égalité des droits et des chances est un échec. Zoom sur Jeanne D'Arc (1412-1431) , l'héroïne du Moyen-âge qui a fini brûlée vive à 18 ans, en pleine guerre de Cent Ans. Elle fait la "Une" du magazine "Arkéo". Récit d'Emma Guessel pour son "Antisèche". On fera une petite pause à "l'heure de la récré" avec notre chroniqueuse direction l'école des sorciers, non pas à Poudlard, mais en Bretagne ! Le propriétaire d'un château en Ille-et-Vilaine a décidé de s'inspirer de l'univers d'Harry Potter ! Les visiteurs peuvent y découvrir la salle des sortilèges, et celle des dortoirs, et même intégrer l'une des quatre maisons des sorciers. Rendez-vous en fin d'émission avec Amélie Paris, professeure-documentaliste, pour ses "années collège". Elle a constaté un phénomène de mode chez les élèves... Des collégiens passionnés par leurs baskets.
"L'aire de jeux est un lieu où l'on s'amuse, et où il y a de nombreux enfants. C'est le meilleur endroit pour apprendre. On constate également que les enfants valides ont relativement peu d'apriori sur les enfants en situation de handicap. Si, dès le plus jeune âge, on sensibilise les enfants au handicap, c'est une victoire pour l'avenir puisque ce sera naturel pour eux d'évoluer avec des personnes en situation de handicap", relève Jean-Marie Freyling, directeur marketing chez "Proludic", fabricant d'aires de jeux inclusifs.
Aujourd'hui dans "action éducation", gros plan sur l'école à la maison. De nombreuses familles ont souhaité dispenser elles-mêmes les cours à leurs enfants à la maison. Quels sont les avantages et les bénéfices de ce mode d’instruction ? Le rythme scolaire est-il si différent de l'école ? Les enfants sont-ils motivés de la même façon ? Peut-on parler de mode de vie à part ? Qu'en est-il de la socialisation de l'enfant ? Enfin, comment le ministère de l'Éducation nationale contrôle-t-il l'école à la maison ? Depuis peu, une nouvelle loi "confortant le respect des principes de la République", durcit les règles. Change-t-elle vraiment les conditions d'apprentissage ? Pour en discuter, Patrice Boisfer reçoit en duplex, Marie Cao, maman qui fait l'instruction dans la famille, et fondatrice du compte Instagram @littlebunbao et Anne-Laure Schneider, formatrice "Montessori" à la maison et maman de cinq enfants instruits à la maison. En quoi consiste l'école à la maison ? Mathilde Wessels sort sa "Loupe" pour y répondre. En octobre dernier, le Tribunal administratif de Rennes a donné raison à huit familles bretonnes qui souhaitaient faire l'instruction en famille. Depuis la loi du 24 août 2021 "confortant le respect des principes de la République", de nouvelles dispositions ont été appliquées pour mieux encadrer ce mode d'instruction. Explications de Mathilde Wessels pour "l'info en +".
Si l'école est obligatoire pour tous les enfants de 3 à 16 ans en France, certaines familles choisissent de faire "l'école à la maison". Mathilde Wessels revient sur les modalités de l'instruction en famille.
"On suit majoritairement son rythme, c'est une enfant curieuse qui impose d'elle-même des moments d'apprentissage", explique Marie Cao, maman qui fait l'instruction dans la famille, et fondatrice du compte Instagram @littlebunbao. "L'organisation est différente d'un emploi du temps scolaire. On n'a pas une heure de maths, suivie d'une heure de français. Si l'enfant est intéressé par les maths, et qu'il a envie d'y passer trois heures, il y restera trois heures. Cela permet de ne pas stopper la concentration de l'enfant", avoue Anne-Laure Schneider, formatrice "Montessori" à la maison. L'instruction à domicile, aussi appelée "école à la maison", peut être choisie par les familles, mais une nouvelle loi "confortant le respect des principes de la République", promulguée le 24 août 2021, durcit les règles et met en lumière de nouvelles dispositions pour mieux encadrer ce mode d'instruction. La scolarisation de tous les enfants dans un établissement scolaire est désormais obligatoire depuis la rentrée 2022, et "l'instruction d'un enfant en famille devient dérogatoire". Les familles doivent alors faire une "demande d'autorisation" à l'Etat. Cette dernière sera accordée pour quatre motifs seulement: l'état de santé de l'enfant, la pratique d'une activité sportive ou artistique intensive, l'itinérance de la famille, ou l'existence d'une situation propre à l'enfant.