Médaille Fields, Prix Abel… Depuis leur création, ces prix prestigieux en mathématiques, ont récompensé seulement trois femmes. Un phénomène qui explique notamment par la sous-représentation des filles dans les filières scientifiques. Dès la classe de première, elles sont 45% à renoncer à cette discipline, selon une étude de la Direction de l’évaluation, de la prospection et de la performance (Depp), publiée en 2021. Selon Antoine Houlou-Garcia, docteur en sciences sociales et youtubeur, ces biais cognitifs sont sociologiques. "On interdit aux filles d’être intéressées par les matières scientifiques", déplore-t-il. Il explique que ces biais cognitifs affectent notre perception.
Pour la Journée internationale des mathématiques, le 14 mars, Marjorie Paillon et ses invités mettent à l'honneur cette discipline beaucoup trop délaissée par les jeunes filles. Elles sont pourtant douées, même si elles ne le savent pas toujours ! Entre 2019 et 2021, le nombre de filles au profil scientifique a chuté de 28 % selon une étude du collectif Maths&Sciences publiée en 2022. Dans ce contexte, il est donc indispensable de dépasser les biais cognitifs pour leur permettre d'intégrer les filières scientifiques. En matière d'enseignement, allier passion et études se révèle parfois difficile. La Tony Parker Academy propose une formation axée sur la pratique sportive et artistique pour mieux s'insérer dans la vie professionnelle. Pour en parler, Marjorie Paillon reçoit en plateau Agnès Perrin-Turenne, présidente déléguée de la Tony Parker Academy et Antoine Houlou-Garcia, docteur en sciences sociales et youtubeur. Si les jeunes sont régulièrement sensibilisés aux dangers des fake news, les seniors doivent être vigilants. C'est ce que recommande le Centre pour l’éducation aux médias et à l’information (CLEMI) dans son "Focus". De plus en plus d'applications fondées sur l'intelligence artificielles sont créées en Afrique. Guillaume Grallet vous détaille tout dans son "Idée derrière la tech".
Permettre aux familles locales d’apprendre la langue, la culture française et l’ouverture sur le monde, c’est la mission des établissements du groupe Odyssey Education. Présidé par l’ancien ministre de l’Éducation nationale Luc Chatel, ces écoles, implantées à l’étranger, proposent un suivi pédagogique, de la maternelle au lycée et offrent aussi la possibilité d’apprendre l’anglais dès le plus jeune âge. Selon Luc Chatel, au-delà de l’enseignement du français et de l’anglais, il est essentiel de se pencher sur l’apprentissage des langues nationales pour s’ouvrir sur le monde.
Ancien porte-parole du gouvernement et ministre de l'Éducation nationale, de la Jeunesse et de la Vie associative sous Nicolas Sarkozy entre 2009 et 2012, Luc Chatel est l'invité de Virginie Guilhaume. Aujourd'hui, il est président d'Odyssey Éducation. Ce groupe, réunissant plusieurs établissements privés implantés à l'étranger, promeut l'enseignement scolaire français dans le monde. Comment voit-il l'école aujourd'hui et demain ? Pourquoi promouvoir le français à l'international? Il répond à toutes ces questions en plateau. Hausse de la consommation de psychotropes chez les adolescents, préavis de grève déposé par les syndicats pendant les épreuves de spécialités du baccalauréat, lycéens footballeurs en difficulté, cadeau de Pap Ndiaye aux CM2... Loïc Landrau fait le tour de "L'actu en bref". Amener le parascolaire à la maison, c'est la mission de la maison d'édition "Auzou". Ludivine Boulicaut, responsable éditoriale du pôle parascolaire d'"Auzou" en parle en deuxième partie d'émission. Quelle était la place de l'école sous la Révolution française ? Loïc Landrau y répond dans sa chronique "Et avant?"
Donner carte blanche à des jeunes pour aménager une surface de 200m2 dans le musée des Beaux-Arts de Bordeaux, c'est ce que propose l'organisme "Fusion Jeunesse". Le but ? Promouvoir la persévérance scolaire en proposant aux élèves de mettre en œuvre des projets innovants pour lutter contre le décrochage scolaire. "Cela permet aux élèves de développer des compétences", insiste Gabriel Bran Lopez, fondateur de l'organisme international. "Fusion jeunesse" accompagne plus de 15 000 jeunes dans près de 500 établissements scolaires au Canada, en France et au Sénégal.
Pourquoi la carte scolaire est-elle tant attendue chaque année ? Lancée en 1963, elle permet à chaque enfant d'être inscrit dans un établissement scolaire en fonction de son lieu de résidence. Pourquoi les élus se révoltent-ils de plus en plus contre cette mesure ? Faut-il revoir son système ? Pour quelles raisons les communes ferment-elles leurs classes ? Au-delà de ce sujet, il est aussi question de l'école rurale. Est-elle en danger ? Pour en parler, Patrice Boisfer reçoit en duplex Charly Varin, président de l'association des maires de la Manche. Dans son département, 43 classes prévoient de fermer leurs portes en septembre 2023. En duplex également, Anaïs Lacombe, membre de l'association "Les Parents des P'tits Bourquins", dénonce la fermeture des classes de sa commune. Pourquoi de plus en plus de classes ferment-elles leurs portes ? Irina Capron sort sa "Loupe" pour y répondre et expliquer le fonctionnement de la carte scolaire. Pour protester contre la fermeture des classes, des parents ont choisi un mode de contestation très insolite. Irina Capron l'évoque dans son "Info en +".
Mobiliser les jeunes et les initier aux défis écologiques ou à l'art pour lutter contre le décrochage scolaire, c'est la mission de nos invités aujourd'hui. L'application et association "Ma petite planète" propose, du 13 mars au 3 avril, de changer ses habitudes écologiques de la maternelle au lycée. L'organisme "Fusion jeunesse", lui, accompagne plus de 15 000 jeunes dans près de 500 établissements scolaires à travers le monde pour mettre en lumière la persévérance scolaire. Grâce à l'accompagnement de "Fusion jeunesse", des élèves ont créé une exposition au sein du musée des Beaux-Arts de Bordeaux. Pour en parler, Marjorie Paillon reçoit en plateau Chloé Annabi, responsable des éditions scolaires et pédagogiques de "Ma Petite Planète" et en duplex Gabriel Bran Lopez, fondateur de "Fusion jeunesse". Il fait sortir Platon de sa caverne pour le mettre sur Tiktok ! Le professeur Rémy Roth a investi le réseau social pour vulgariser de nombreuses notions ! "Focus" et portrait signé Xavier Terrade. Cette technologie existe depuis plusieurs décennies et pourtant, elle n'a jamais été autant d'actualité. Dans son "Idée derrière la tech", Gaël Musquet évoque l'importance du paiement sans contact qui repose sur la technologie NFC (Near Field Communication).
Le 2 mars dernier, le directeur académique de l'Éducation nationale a dévoilé la nouvelle carte scolaire, qui prévoit la fermeture de 43 classes dans la Manche à la rentrée scolaire de septembre 2023 en raison d'une baisse démographique. Selon Charly Varin, président de l'association des maires de la Manche, les classes perdent environ 530 élèves par an, depuis trois. La réduction progressive des moyens destinés aux écoles accélère notamment la fermeture des classes selon lui.
Trois semaines top chrono pour réaliser un certain nombre de défis écolos, c'est le principe de l'application "Ma Petite Planète". Le but ? Sensibiliser des élèves, de la maternelle au lycée, aux défis écologiques par le biais de jeux ludiques. Ce projet pédagogique est accessible gratuitement à chaque professeur, qui doit ensuite valider les défis "sur tout un tas de thématiques, comme la créativité, la mobilité ou encore la diversité", explique Chloé Annabi, responsable des éditions scolaires et pédagogiques de "Ma Petite Planète". Objectif ? Permettre aux jeunes de se sentir plus proche de la nature.
À seulement 18 ans, elle vient d'être élue Miss France 2023. Indira Ampiot, née à Basse-Terre, en Guadeloupe, est l'invitée de Malika Ménard. Élève très studieuse mais "casse-cou", elle raconte comment elle a vécu ses années de collège et de lycée, entre la pandémie et la réforme du bac. Sur le plateau de "Souvenirs d'écolier", elle offre aussi sa vision de l'école d'aujourd'hui et de demain.
La carte scolaire permet l'affectation d'un élève dans un établissement à proximité de son lieu de résidence, sans lui laisser le choix de s'inscrire dans une autre école publique. "On ne comprend pas pourquoi on privilégie l’aspect financier au détriment du bien-être des enfants", regrette Anaïs Lacombe, membre de l'association des "Parents des P'tits Bourquins". Dans les Ardennes, plusieurs classes risquent de fermer. Selon elle, les classes réduites permettent de mettre en place un suivi individualisé, tandis que les classes surchargées peuvent favoriser l’anxiété.
Selon le classement international TIMSS 2019 (trends in mathematics and science study), le niveau des élèves français de CM1 et 4e en mathématiques et en sciences se situe en-dessous de la moyenne européenne. Comment expliquer ce désamour ? Pour Mélanie Guenais, vice-présidente de la Société mathématique de France, "les mathématiques sont considérées comme une matière extrêmement élitiste". Elle explique que la nouvelle réforme du baccalauréat a joué un rôle important dans le niveau des élèves. Elle estime qu’il faut désacraliser la matière pour attirer davantage de jeunes.
Aujourd'hui, dans "L'École du futur", on vous présente une petite girafe qui relie les élèves du monde francophone. Comment cette innovation permet-elle aux enfants d'apprendre à mieux comprendre l'autre ? Pourquoi est-ce si important de remettre au goût du jour la correspondance scolaire digitale ? Séverine De Sadeleer, fondatrice de "Ama la girafe", est l'invitée de Lisa Debernard pour en parler.
Aujourd’hui, on s’intéresse au rôle que joue l’Association des Élus de France (AEF) lorsqu’il s’agit d’éducation et de jeunesse. Comment les élus repèrent-ils les besoins des jeunes sur leur territoire ? Quels constats remontent des communes, des quartiers et des petites villes ? Pour en parler, Alix Nguyen reçoit en plateau Driss Ettazaoui, président de l’AEF. Notre invité est également vice-président de l’agglomération Évreux Portes de Normandie et conseiller municipal. C’est donc l’occasion de faire le point sur les initiatives éducatives menées à Évreux et dans les communes de l’agglomération.
La sociologie de l'éducation a-t-elle permis de changer le regard que l'on porte sur l'école ? Pour en parler, Emmanuel Davidenkoff reçoit en plateau Benjamin Moignard, professeur à l'université Cergy-Paris et co-auteur du livre "Comment l'éducation est sortie de l'école : Pour une sociologie de l'éducation renouvellée".
Insa Sané, slameur et auteur, invité de La "Quotidienne" d'Emmanuel Davidenkoff pour parler de son dernier roman (autofiction) "Ma vie sur une jambe" aux éditions Gallimard.
Comédienne, Anne Depetrini est l'invitée de Malika Ménard. Actuellement au théâtre du Point Virgule pour son spectacle "À côté", Anne Depetrini raconte comment elle a réussi à "aller bien", depuis la psy jusqu'à l'exorciste, en passant par le marabout. Sur le plateau de "Souvenirs d'écolier", elle se remémore ses années étudiantes et raconte comment elle est passée du journalisme à l'humour.
Dans "Le Mag", on se rend du côté de Besançon (.) . Implantée depuis plus de 40 ans, l'association "Pari" est un acteur essentiel de l'accompagnement éducatif, social et citoyen. Quels moyens met-elle à disposition pour œuvrer à la réussite scolaire des élèves ? Pour quels résultats ? Pour en parler, Patrice Boisfer reçoit Sabah Abdouni, directrice de l'association "Pari", et Ismar Obradovac, référent lycéen et chargé de communication de l'association "Pari".
Dans "La Quotidienne", Insa Sané, chanteur, slameur et romancier, est l'invité d'Emmanuel Davidenkoff. Auteur jeunesse, il évoque son nouvel ouvrage, "Ma vie sur une jambe", qui vient de sortir chez Gallimard. Il raconte comment, à la suite d'une maladie, il traverse son enfance sur une jambe.
Anne Depetrini était l'invitée de "Souvenirs d'écolier" ce week-end. Face à Malika Ménard, l'humoriste s'est remémorée ses études et notamment ses années de prépa. Dont elle ne garde visiblement pas un souvenir impérissable...
Ne plus laisser les enfants seuls face à la violence… C’est l'objectif des discussions qui ont lieu au Sénat actuellement. Pour en parler, Virginie Guilhaume reçoit en plateau Hélène Laubignat, présidente de l'Apel (association nationale des parents d'élèves de l'enseignement libre) et Joëlle Sicamois, directrice de la Fondation pour l'Enfance.
Faire bouger les 18-34 ans…. C’est l'objectif de la campagne “Good Moove”. Claire Chambrier, responsable du développement scientifique et pédagogique chez Aprifel, en dit plus en deuxième partie d'émission.
C'est un enjeu qui façonne la société de demain. Comment inciter davantage les jeunes filles à se tourner vers les filières scientifiques ? Comment mettre en avant leur profil et leurs compétences ? Valérie Ferret, directrice des programmes éducation chez Dassault Systèmes, est l'invitée de Lisa Debernard pour en parler.
