À la veille de la triste date du 24 février, début de la guerre en Ukraine il y a deux ans, l'équipe du "Grand JT" se concentre sur celles et ceux qui vivent ce conflit et cet exil. Comment les parents réfugiés ukrainiens gèrent-ils la scolarité de leurs enfants en France ? Comment les enfants se sentent-ils ? Que fait la France pour accompagner au mieux ces familles ? Pour en parler, Virginie Guilhaume reçoit Oxana Melnychuk, ukrainienne réfugiée en France et maman, et Bertrand Delprat, gérant de l'entreprise Calidris qui salarie des réfugiés ukrainiens.
Comprendre la vie d'un enfant sous le règne de Louis IX, c'est ce que propose l'illustrateur Gilles Bonotaux, dans son ouvrage "Quand j'étais petite au Moyen Âge". Il en parle en deuxième partie.
Ouverture du Salon de l'agriculture, fête du citron à Menton... En fin d'émission, Loïc Laudrau ouvre son "Agenda" pour évoquer les sorties culturelles à faire en famille.
Chaque année, près de 600 enfants de 25 classes partent gratuitement en vacances, annonce Jean-Philippe Gautrais, maire de Fontenay-sous-Bois (Val-de-Marne). Ce dispositif, lancé en 2019, propose aux élèves, "quelle que soit l'origine sociale", de "partager un moment, en collectivité, à la montagne ou à la mer", détaille-t-il. Ces classes transplantées permettent de créer des liens entre professeurs et élèves, ce qui favorise "l'apprentissage du vivre-ensemble".
118,5 millions de filles dans le monde, entre 6 et 18 ans, ne sont pas scolarisées. C'est le constat accablant de l'ONG Plan International France. Au Sahel, elles sont 4 millions à avoir abandonné l'école. Les raisons sont multiples, rappelle Thiffanie Rodriguez, consultante en genre et éducation à l'Institut international pour la planification et l'éducation (IIEP) de l'UNESCO. Mariages précoces, violences de genre en milieu scolaire, violences sexuelles ou physiques... Tous ces éléments "sont des entraves à la scolarisation et à la réussite des filles", explique-t-elle. Il ne faut pas non plus oublier les garçons qui peuvent être concernés par la déscolarisation.
"La question de l'alimentation est importante pour la santé de nos enfants, et on y attache énormément d'importance", souligne Jean-Philippe Gautrais, maire de Fontenay-sous-Bois. La commune du Val-de-Marne a d'ailleurs multiplié les initiatives en ce sens. 30 000 petits déjeuners ont déjà été distribués gratuitement. 5000 repas par jour sont également proposés aux élèves et composés essentiellement de produits bio et locaux, explique le maire. La commune accorde aussi une importance à l'égalité : "1000 enfants mangent gratuitement à la cantine".
Sortir des querelles idéologiques et s'appuyer sur des recherches scientifiques pour améliorer l'apprentissage de la lecture, c'est ce que suggèrent les autrices du livre "L'apprentissage de la lecture en 36 questions". Emmanuel Davidenkoff reçoit l'une d'entre elles. Odile Espinoza, docteure en psychologie, est l'invitée de "La Quotidienne" pour en parler.
À l'occasion de l'ouverture du Salon de l'agriculture ce week-end, Brandon Waret sort son "Antisèche". Il rappelle que 200 000 jeunes sont concernés par l'enseignement agricole en France.
Dans son "Heure de la récré", Brandon met en lumière un ouvrage consacré aux petits mensonges qui ont fait l'Histoire.
En fin d'émission, on retrouve Célie Lutton pour sa "Librairie". Elle propose une sélection de livres jeunesse pour bien démarrer le week-end.
Selon le dernier rapport du ministère de l’Éducation nationale, un tiers des élèves ont des difficultés à lire et écrire. Sur le plan international, la France se situe en dessous de la moyenne européenne, et se classe au même niveau que Malte et la Serbie. Il est pourtant possible de rehausser le niveau des élèves français et d'accompagner ses enfants dans l'apprentissage de la lecture. Selon Odile Espinoza, docteure en psychologie et auteure de "L'apprentissage de la lecture en 36 questions", il faut "rendre disponible son enfant", le "laisser respirer" après l'école, et prendre le temps de l'écouter, et de le laisser goûter. Elle estime également que la lecture doit être un "moment agréable" pour les élèves.
Près de 15 millions de filles de moins de 18 ans sont mariées chaque année dans le monde, soit 37 000 par jour. Ces mariages forcés ont un impact direct sur leur scolarité. Beaucoup d'entre elles, vivant dans des pays pauvres, ne retourneront jamais à l'école. Quels sont les freins à l'égalité des genres dans l'éducation ? Quelles solutions apporter à ces jeunes filles ? Pour en parler, Philippine Dolbeau reçoit Thiffanie Rodriguez, consultante en genre et éducation à l'Institut international pour la planification et l'éducation (IIEP) de l'UNESCO.
Il parle de cybersécurité à ses 1 million d'abonnés sur YouTube. Dans son "Focus", Jean Martinho dresse le portrait de Michaël de Marliave alias Micode.
De nombreux comptes Instagram proposent des contenus mêlant architecture et intelligence artificielle. Jeanne Dreyfus en dit plus dans son "Idée derrière la tech".
Lors de son discours de politique générale, le Premier ministre Gabriel Attal a annoncé la création de travaux d'intérêt éducatif pour les délinquants de moins de 16 ans. Il souhaite également ouvrir un internat pour les jeunes délinquants lorsque les parents se sentent "dépassés". Il a notamment évoqué, dans un entretien au "Parisien", l'expérimentation de "l'internat gratuit" dans certains départements, destinés aux jeunes "à la dérive", sur accord des parents. Pour Jean-Rémi Girard, président du Syndicat national des lycées, collèges, écoles et du supérieur (SNALC), ce projet s'inscrit dans "le domaine de l'utopie. Ce n'est pas l'idée du siècle de les regrouper tous dans un internat, et d'autre part, c'est très compliqué à mettre en place". Il explique pourquoi.
Aujourd'hui, l'équipe du "Mag" s'intéresse aux politiques éducatives déployées à Fontenay-sous-Bois, dans le département du Val-de-Marne. Dans cette ville de plus de 50 000 habitants, quelles sont les initiatives mises en place pour garantir l'égalité dans l'éducation ? Avec quels résultats ? Pourquoi la ville insiste-t-elle sur l'importance des colonies de vacances pour tous ? Quel est l'impact des classes transplantées, organisées par la commune depuis 2019 ? Jean-Philippe Gautrais, maire de Fontenay-sous-Bois (Val-de-Marne), est l'invité de Patrice Boisfer pour en parler.
Dans sa "Loupe", Alix Nguyen met en lumière le très beau projet, "Il était une fois la seconde guerre mondiale", qui a reçu le prix de l'initiative mémorielle 2023.
Aujourd'hui, dans "Le Mag", on se rend en Seine-Saint-Denis pour découvrir Bondy. Dans cette ville de tous les possibles, quels sont les dispositifs éducatifs déployés ? Avec quels résultats ? La ville a d'ailleurs imaginé un établissement dernier cri, qui va bientôt ouvrir ses portes. Quelles sont ses particularités ? Quelle est la place du numérique dans cette future école ? Stephen Hervé, maire de Bondy et conseiller régional d'Île-de-France, est l'invité de Patrice Boisfer pour en parler.
Dans sa "Loupe", Alix Nguyen met en lumière "Tas2T", une initiative destinée aux lycéens pour étudier.
L'enseignement explicite, la clé pour améliorer le niveau scolaire de l'élève ? C'est en tout cas ce que pense Marie Bocquillon, scientifique permanente à l'Université de Mons (Belgique). Selon elle, le professeur, qui met en pratique l'enseignement explicite, "va très régulièrement vérifier la compréhension des élèves". Pour cela, il va interroger l'ensemble des jeunes, à tour de rôle, et "donner un retour à l'élève sur la qualité et la justesse de sa réponse", explique-t-elle.
C'est l'un des grands projets de Bondy, en Seine-Saint-Denis. La future école Camille-Claudel devrait bientôt ouvrir ses portes. Cet établissement scolaire, tourné vers l'avenir et le numérique, sera doté de nouvelles classes, avec des équipements innovants. Stephen Hervé, maire de Bondy et conseiller régional d'Île-de-France, en dit plus sur le plateau du "Mag".