"L’école est une société à l’intérieur de laquelle il n’y a pas de conscience", analyse Gilles Déka. Dans son dernier livre intitulé "Pourquoi l’école va-t-elle si mal", l’ancien inspecteur explique pourquoi l’école traverse une crise. Sur le plateau du Grand JT de l’Éducation, il rappelle que "les professeurs, à eux seuls, ne parviendront pas à supporter tous les enjeux de nos sociétés", et propose de mettre en place une "coopération inter-catégorielle". Gilles Déka pointe du doigt le silence des directeurs académiques et leurs adjoints, les inspecteurs pédagogiques, des "cadres supérieurs qui ne parlent jamais, y compris sur les sujets brûlants d’actualité".
Il vient de démissionner de l’Éducation nationale, après avoir enseigné l’anglais pendant douze ans. Dans son livre "L’ex plus beau métier du monde", William Lafleur, alias Monsieur le Prof sur les réseaux sociaux, explique pourquoi il a jeté l’éponge. Sur le plateau de "La Quotidienne", il évoque notamment le climat qui règne entre professeurs et chefs d’établissements dans certains établissements. "Ce dernier peut tout à fait diviser le personnel, et parfois, il ne s'en prive pas", regrette-t-il.
Malgré le contexte inflationniste, Clermont-Ferrand a fait le choix de ne pas répercuter le prix des denrées alimentaires dans les cantines scolaires. C’est ce qu’explique Cécile Audet, adjointe au maire de Clermont-Ferrand chargée des politiques éducatives, sur le plateau du "Mag".
"Pourquoi l'école va-t-elle si mal ?", c'est le titre de l'ouvrage de Gilles Déka. Après avoir passé plus de quarante ans au sein de l'Éducation nationale et exercé l'ensemble des métiers, de professeur, à chef d'établissement en passant par inspecteur, il dresse un constat amer et accablant de l'institution. Il est l'invité de Virginie Guilhaume pour en parler.
En deuxième partie d'émission, on poursuit le débat pour comprendre pourquoi le métier d'enseignant n'attire plus. Sylvain Bersinger, auteur du livre "Et ça vous étonne qu'on ne trouve plus de profs", en parle sur notre plateau.
Dans sa chronique "Vu à l'étranger", Guillaume Buan fera un point sur la crise des crèches privées.
Aujourd'hui, "Le Mag" vous emmène en Auvergne-Rhône-Alpes découvrir les initiatives pédagogiques à Clermont-Ferrand. La ville a fait sa rentrée avec un objectif : faire en sorte que les familles ne souffrent pas de l'inflation galopante. Comment a-t-elle géré la rentrée ? Quels dispositifs la municipalité a-t-elle mis en place pour soutenir les parents d'élèves et les écoles ? Pour en parler, Patrice Boisfer reçoit Cécile Audet, adjointe au maire de Clermont-Ferrand chargée des politiques éducatives.
En fin d'émission, dans sa "Loupe", Irina Capron fera un point sur les villes étudiantes les moins chères de France. Et vous le verrez, Clermont-Ferrand est plutôt bien placée.
Rapport à l’argent, gestion d’un porte-monnaie, sécurité des achats en ligne… Pour Raphaël Leprette, CEO et co-fondateur de Money Walkie, les enfants, dès l’âge de six ans, s’intéressent à ce sujet, parce qu’ils voient leurs parents effectuer des achats. À partir de 10 ans, les enfants commencent à faire quelques dépenses, notamment pour les grandes occasions. Il rappelle néanmoins qu’il est nécessaire d’éduquer ses enfants à ce sujet, car ils ont une vision "assez sournoise" de l’argent.
En France, 80 % des parents décident de donner de l'argent de poche à leurs enfants. Objectif ? Les éduquer à la finance et leur permettre d'acquérir une autonomie financière. Des startups ont décidé d'accompagner les familles en ce sens. C'est le cas de notre invité. Pour en parler, Philippine Dolbeau reçoit en plateau Raphaël Leprette, CEO et co-fondateur de Money Walkie, un porte-monnaie sans contact destiné aux enfants.
Elle a remporté le prix Goncourt en novembre 2022 pour son livre "Vivre vite". Dans son "Focus" du jour, Xavier Terrade dresse le portrait de l'écrivaine Brigitte Giraud.
Dans son "Idée derrière la tech", Dorith Naon évoque le droit à la déconnexion et de l'impact des groupes WhatsApp dans la vie personnelle des salariés.
Selon un rapport récent publié par l’UNEF, le syndicat étudiant, le coût de la vie étudiante a augmenté de 16,8% sous le premier quinquennat d’Emmanuel Macron. Si la rentrée scolaire se place sous le signe de l’inflation, Clermont-Ferrand se hisse à la dixième place du classement des villes les moins chères de France. Irina Capron en dit plus dans sa "Loupe".
Un porte-monnaie sans contact pour les enfants de 6 à 15 ans, c’est l’idée très originale de Raphaël Leprette, CEO et co-fondateur de Money Walkie. Un outil très ludique qui permet aux enfants de payer chez les commerçants en toute sécurité. Les parents peuvent suivre en temps réel leur consommation grâce à une application. Selon Raphaël Leprette, ce porte-monnaie offre la possibilité aux enfants de les "faire grandir" puisqu’ils apprennent à gérer leur argent. Il raconte également comment cette idée lui est venue.
Les Français ne sont pas les meilleurs en langues étrangères. Pour permettre aux enfants de s'améliorer, de nombreuses entreprises ont mis au point des applications très ludiques. C'est le cas de "Pili pop" et de "Holy Owly", lancées par nos deux invitées. Pour en parler, Philippine Dolbeau reçoit en plateau Elsa Prieto, co-fondatrice de "Pili pop" et Julie Boucon, co-fondatrice de "Holy Owly".
Il n'a que 17 ans et a déjà gagné un prix en 2022 pour son invention. Il a conçu un drone capable de détecter les mines antipersonnel. Xavier Terrade dresse le portrait d'Igor Klymenko dans son "Focus".
Le contrat à durée indéterminée (CDI) fait-il toujours rêver la jeune génération ? Dorith Naon répond à cette question dans son "Idée derrière la tech".
"On s’est rendu compte qu’à l’école, on pratiquait très peu l’oral", constate Elsa Prieto, co-fondatrice de Pili pop. Pour améliorer le niveau d’anglais ou d’espagnol des 5-10 ans, elle a donc eu l’idée de lancer l’application Pili pop. Objectif ? "Les faire parler", explique-t-elle.
“Proposer aux enfants d’avoir leur propre programme personnalisé", c’est la solution offerte par l’application Holy Owly pour améliorer le niveau de langues des élèves, de 3 à 12 ans. Julie Boucon, co-fondatrice de Holy Owly, explique comment l’adaptative learning améliore l’apprentissage. L’application va d’ailleurs évoluer très prochainement pour proposer de nouvelles fonctionnalités. Objectif ? Permettre aux enfants de valider les notions non acquises.