Le 2 mars dernier, le directeur académique de l'Éducation nationale a dévoilé la nouvelle carte scolaire, qui prévoit la fermeture de 43 classes dans la Manche à la rentrée scolaire de septembre 2023 en raison d'une baisse démographique. Selon Charly Varin, président de l'association des maires de la Manche, les classes perdent environ 530 élèves par an, depuis trois. La réduction progressive des moyens destinés aux écoles accélère notamment la fermeture des classes selon lui.
Trois semaines top chrono pour réaliser un certain nombre de défis écolos, c'est le principe de l'application "Ma Petite Planète". Le but ? Sensibiliser des élèves, de la maternelle au lycée, aux défis écologiques par le biais de jeux ludiques. Ce projet pédagogique est accessible gratuitement à chaque professeur, qui doit ensuite valider les défis "sur tout un tas de thématiques, comme la créativité, la mobilité ou encore la diversité", explique Chloé Annabi, responsable des éditions scolaires et pédagogiques de "Ma Petite Planète". Objectif ? Permettre aux jeunes de se sentir plus proche de la nature.
À seulement 18 ans, elle vient d'être élue Miss France 2023. Indira Ampiot, née à Basse-Terre, en Guadeloupe, est l'invitée de Malika Ménard. Élève très studieuse mais "casse-cou", elle raconte comment elle a vécu ses années de collège et de lycée, entre la pandémie et la réforme du bac. Sur le plateau de "Souvenirs d'écolier", elle offre aussi sa vision de l'école d'aujourd'hui et de demain.
La carte scolaire permet l'affectation d'un élève dans un établissement à proximité de son lieu de résidence, sans lui laisser le choix de s'inscrire dans une autre école publique. "On ne comprend pas pourquoi on privilégie l’aspect financier au détriment du bien-être des enfants", regrette Anaïs Lacombe, membre de l'association des "Parents des P'tits Bourquins". Dans les Ardennes, plusieurs classes risquent de fermer. Selon elle, les classes réduites permettent de mettre en place un suivi individualisé, tandis que les classes surchargées peuvent favoriser l’anxiété.
Selon le classement international TIMSS 2019 (trends in mathematics and science study), le niveau des élèves français de CM1 et 4e en mathématiques et en sciences se situe en-dessous de la moyenne européenne. Comment expliquer ce désamour ? Pour Mélanie Guenais, vice-présidente de la Société mathématique de France, "les mathématiques sont considérées comme une matière extrêmement élitiste". Elle explique que la nouvelle réforme du baccalauréat a joué un rôle important dans le niveau des élèves. Elle estime qu’il faut désacraliser la matière pour attirer davantage de jeunes.
Les Français sont-ils si mauvais que cela en mathématiques ? Le classement PISA (programme international pour le suivi des acquis des élèves), publié en 2018, révèle que les Français ne sont plus les meilleurs en maths, alors qu'en 2003, la France faisait partie des pays les plus performants. Comment expliquer cette baisse de niveau ? Comment changer la donne et donner envie aux élèves d'aimer enfin cette matière ? Pourquoi est-elle considérée comme trop élitiste ? Pour en parler, Guillaume Ouattara reçoit en plateau Mélanie Guenais, vice-présidente de la Société mathématique de France et Stéphane Jaffard, mathématicien et lauréat du prix Jacques-Louis Lions 2021. Consommation de drogues baisse chez les jeunes, manque de mixité sociale dans les écoles, utilisation pédagogique du téléphone portable dans les classes, nouvelles mesures pour améliorer la pratique du sport à l'école en Angleterre, élection de la meilleure cantine en Allemagne... Brandon Waret fait le tour de "L'actu en bref". C'est une très belle initiative pour les jeunes de 15-18 ans. "Écris ta série!" est un concours pour former les élèves à l'écriture d'un scénario. Hugues-Avit Callaud, fondateur de Scéalprod, en parle en deuxième partie d'émission. Que pensent les jeunes de Parcoursup ? Ils se confient dans "Regard d'enfant".
En Moldavie, les élèves ont cours du lundi au vendredi de 8 heures à 15 heures, comme l’explique Oleg Muschei, étudiant à Sciences Po Dijon et stagiaire à l'ambassade de Moldavie en France. Gabriela Grecu, étudiante en business consulting, insiste sur les différentes réformes qui ont secoué le système éducatif ces dernières années. Les élèves ont la possibilité de choisir notamment des matières de prédilection.
2000 professeurs manquent à l’appel en Moldavie chaque année, selon Ghénadie Râbacov, coordinateur classes bilingues à l'Alliance Française de Moldavie. Un métier qui n’est "pas suffisamment valorisé, comme partout dans le monde. C’est un métier ingrat, sous-payé et déconsidéré par la société", analyse-t-il. Selon lui, les enseignants subissent les mutations et les réformes permanentes. Pour redorer l’image du métier, le ministère de l’Éducation nationale et de la recherche a lancé des initiatives, notamment en matière salariale.
Aujourd'hui, l'équipe du "Mag" fait ses valises direction la Moldavie pour comprendre le fonctionnement du système scolaire. Pour cette ancienne république soviétique, l'école constitue un véritable enjeu pour le pays. Comment le gouvernement lutte-t-il contre le décrochage scolaire ? Les réformes menées en ce sens ont-elles changé la donne ? Comment redorer l'image du métier de professeur ? Comment la Moldavie peut-elle garder ses meilleurs éléments et éviter ainsi une fuite de cerveaux tant redoutée ? Pour en parler, Patrice Boisfer reçoit en plateau Oleg Muschei, étudiant à Sciences Po Dijon et stagiaire à l'ambassade de Moldavie en France et en duplex Gabriela Grecu, étudiante en business consulting et Ghénadie Râbacov, coordinateur classes bilingues à l'Alliance Française de Moldavie. Dans ce pays, l'enseignement est obligatoire de 6 à 16 ans. Irina Capron sort sa "Loupe" pour détailler les particularités du système scolaire. En fin d'émission, Irina Capron explique les étudiants moldaves s'exilent vers la Roumanie dans son "Info en +."
800 000 à 1 million d'enfants seraient victimes de harcèlement scolaire chaque année en France selon un rapport du Sénat. Dans ce contexte, Margot Déage, docteure en sociologie, insiste sur la stigmatisation subit par les enfants d'origine étrangère à l'école. "On essaie de stigmatiser l'autre pour s'enlever le stigmate qu'on porte en soi", analyse t-elle.
Santé, industrie, économie… Tous ces secteurs d’activité utilisent les avantages du métavers. "On pense qu’il y a une belle opportunité d’apprendre autrement avec une pédagogie et une ingénierie immersive", insiste Jacques Moulin, directeur général de la plateforme d’échanges "DigiWorld Institute". Avec l’association France Immersive Learning, il souhaite créer un monde immersif, pédagogique, éducatif et français pour "favoriser l’inclusion territoriale", par le biais d’une "approche empreinte de valeurs européennes".
Du 25 mars au 9 avril 2023, c'est la 10ème édition de "Tous au compost !", un événement national qui valorise, chaque année, la pratique du compostage de proximité. Le "Réseau compost citoyen" est à l'initiative de ce projet pédagogique. Comment permet-il d'éduquer les enfants ? Pourquoi le compostage est-il utile pour la préservation de l'environnement ? Est-ce une tendance ou un véritable mode de vie ? Pour en parler, Patrice Boisfer reçoit en plateau Alan Le Jéloux, administrateur de l'association "Réseau compost citoyen Île-de-France" et Véronique Montalvillo, technicienne territoriale au sein de "Sietrem Seine-et-Marne". Qu’est ce que le compostage ? Irina Capron sort sa "Loupe" pour y répondre. La semaine du 13 au 18 mars prochain sera consacrée au jardinage dans les écoles maternelles et élémentaires. Des ateliers pratiques seront mis en place pour l'occasion. Détails à suivre d'Irina dans son "Info en +".