Plongée immersive dans le monde de l'éducation et de l'information. Les invités de Marjorie Paillon sont fascinés par les territoires numériques et les histoires à raconter. Quand l'un cherche à développer un Métavers français, l'autre offre aux lecteurs des reportages sous forme de romans. Pour en parler, Marjorie Paillon reçoit en plateau Elsa Fayner, rédactrice en chef de la revue XXI et en duplex Jacques Moulin, directeur général du think tank "Digiworld Institute". Qu'est-ce que la blockchain ? "Focus" et explications à suivre de Xavier Terrade. Zoom sur les logiciels libres et notamment sur "FFmpeg". Dans son "Idée derrière la tech", Gaël Musquet explique pourquoi ce dernier a révolutionné le traitement du son et de la vidéo.
Trois associations - "Sos Homophobie", "Sidaction" et le "Planning familial" - ont annoncé mercredi 1er mars attaquer l’État devant la justice administrative pour non-respect de la loi de 2001. Cette dernière prévoit notamment l’obligation de dispenser, dans les écoles, les collèges et les lycées, au moins trois séances à la sexualité. Or, selon un rapport récent publié par le collectif #Noustoutes, "seulement 13% des séances étaient délivrées", atteste Nathalie Meyer, membre du collectif. Quant à Lucile Jomat, présidente de "Sos homophobie", l’association attend "une effectivité de la loi, un vrai plan d’éducation à la sexualité, des moyens humains et financiers et des formations pour les professeurs et le personnel éducatif".
Où sont passés les cours d'éducation à la sexualité dans les établissements scolaires ? Pour prévenir les violences sexistes et sexuelles et éduquer les enfants, trois séances annuelles sont pourtant prévues et obligatoires depuis la loi de 2001. Pour faire respecter la loi, le "Planning familial", "SOS homophobie" et "Sidaction" viennent de saisir le tribunal administratif début mars. Pourquoi le sujet est-il si tabou ? Pour en discuter, Virginie Guilhaume reçoit en plateau Lucile Jomat, présidente de l'association "SOS homophobie" et Nathalie Meyer, membre de la coordination nationale au sein du collectif #Noustoutes. Lancement d'un #blocuschallenge par le député LFI Louis Boyard, bilan de Pap Ndiaye à propos de l'éducation à la sexualité, surprise d'Olivier Giroud à Maël, George Clooney au chevet des cantines varoises... Loïc Landrau fait le tour de "L'actu en bref". La Fédération française de bridge (FFB) a mis au point un jeu pour les petits. L'objectif ? Les initier aux mathématiques. Géraldine Gadé, élue en charge des affaires scolaires à la Fédération française de bridge, en parle en deuxième partie d'émission. D'où vient la tradition des anniversaires ? Explications à suivre avec Loïc Landrau dans sa chronique "Et avant?" En fin d'émission, Malika Ménard reçoit Indira Ampiot, Miss France 2023, pour confier ses "Souvenirs d'écolier" et son enfance studieuse.
C’est un outil incontournable pour apprendre la chimie à l’école. Le 6 mars 1869, Dmitri Mendeleïev, grand chimiste russe, présente à la Société russe de chimie, son travail sur la classification périodique des éléments. Cette "Table de Mendeleïev" répertorie les éléments chimiques en fonction de leur masse atomique. Emma Guessel Emma Guessel sort son "Antisèche" pour expliquer l'objectif de cet outil, très étudié dans les salles de classe.
Troubles du comportement alimentaire, déscolarisation, phobie scolaire… L'unité d'enseignement du collège de Perharidy, à Roscoff (Finistère) accueille des élèves-patients regroupés en trois classes selon leur parcours scolaire. Le but ? "Leur remettre le pied à l'étrier, les remotiver", explique Régis Guerin, professeur de mathématiques dans l'établissement. Dans cet établissement, les élèves ont créé un boîtier pour faire du beatbox. Ce projet, intitulé "Looper pour progresser", allie technologie, programmation sur carte ou encore mathématiques.
L’école donne-t-elle la chance à chacun ? Dans tous les classements internationaux consacrés aux mathématiques ou à l’expression écrite, la France fait figure de mauvais élève. Pour Édith Cresson, ancienne Première ministre, l’environnement familial a également une influence sur le parcours scolaire des enfants. Aujourd’hui, Édith Cresson est présidente de la "Fondation Édith Cresson pour les Écoles de la Deuxième Chance". Plus de 15 000 stagiaires dans 59 départements sont accueillis dans le réseau "Écoles de la Deuxième chance". Ce réseau s’adresse aux jeunes de 16 à 25 ans sans qualification. À la fin de leur période de formation, 60% d’entre eux réussissent à décrocher un emploi ou une formation qualifiante.
Vous avez peut-être passé quelques heures sur "Civilisations", "Tétris" ou encore "Simscity"… Si les jeux peuvent avoir des conséquences néfastes sur la santé, ils peuvent aussi faciliter l’apprentissage. C’est ce que soulève Éric Sanchez, professeur en technologies éducatives à Genève (Suisse) dans son ouvrage "Enseigner et former avec le jeu: développer l'autonomie, la confiance et la créativité avec des pratiques pédagogiques innovantes". Il est l’invité d’Emmanuel Davidenkoff. Sur les murs des salles de classe, les élèves peuvent y voir "la classification périodique des éléments" sous forme de tableau. On doit cet outil pédagogique au grand chimiste Dmitri Mendeleïev, qui a présenté, le 6 mars 1869, cette classification à la Société russe de chimie. Emma Guessel sort son "Antisèche" pour revenir sur cette innovation scientifique. "Le Petit Quotidien" vient de publier son 8000ème numéro. Emma lui rend un petit hommage dans son "Heure de la récré". Rendez-vous en fin d’émission avec Marie Ollivier pour son "Cours particulier". Direction l’Espagne pour y découvrir l’Alma Forest School.
Escape games, jeux de simulation ou de stratégie, jeux de rôle, jeux mathématiques… Pour développer la motivation et l’autonomie des élèves, le jeu peut se révéler très utile. Dans l’ouvrage "Enseigner et former avec le jeu: développer l'autonomie, la confiance et la créativité avec des pratiques pédagogiques innovantes", Éric Sanchez explique l’importance du jeu dans l’apprentissage de l’enfant. Jouer permet notamment de se dépasser et de réfléchir. "Dans le jeu, il y a des règles arbitraires, un peu comme les règles de l’école. Il faut que le joueur adhère à ces règles ou qu'il construise ses propres règles pour pouvoir tricher. Certaines fois, cela peut être intéressant pour l’apprentissage", estime le professeur en technologies éducatives.
Aujourd'hui, gros plan sur le succès du beatbox dans l'apprentissage. Les élèves de l'unité d'enseignement du collège de Perharidy à Roscoff (Finistère) ont créé un boîtier pour faire du beatbox. Ce projet, intitulé "Looper pour progresser", fait appel à de nombreuses compétences. Technologie, programmation sur carte, mathématiques... Les élèves renforcent leurs apprentissages de manière ludique et innovante. Au-delà, ce type de projet pédagogique permet aussi de lutter contre la déscolarisation et les phobies scolaires. Pour en parler, Patrice Boisfer reçoit en duplex Régis Guerin, professeur de mathématiques à l'unité d'enseignement du collège de Perharidy, à Roscoff (Finistère), Gildas Pellan, professeur de technologie dans le même établissement, et Mike Fly, beatboxer et musicien. Quel est l'objectif du projet pédagogique "Looper pour progresser" ? Il allie notamment technologie et musique. Irina Capron sort sa "Loupe" pour y répondre. Zoom sur "Incredibox", une application pour composer de la musique. Irina Capron détaille son fonctionnement dans son "Info en +".
Musique, sports, activités culturelles… La place des activités extrascolaires varie d'un système éducatif à l'autre. Selon Oscar Giraldo, professeur de français-colombien, ces activités ont une grande importance dans l’enseignement privé. Pour Anna Pons, cheffe de projet à l'OCDE Global Teaching Insights, c'est la durée des journées d'école qui pose question. Elle insiste sur l'importance, pour les élèves de certaines régions, de passer plus de temps à l'école, pour ne pas être exposés à la violence.
Chaque année, l'infection au papillomavirus est responsable de plus de 6 000 nouveaux cas de cancers chez l'homme et la femme. Pour éradiquer ce fléau, Emmanuel Macron a annoncé, fin février, le lancement d’une campagne de vaccination "généralisée". Dès la rentrée de septembre 2023, tous les élèves de 5ème pourront se faire vacciner contre les papillomavirus au collège. Daniel Scimeca, médecin généraliste, rappelle que la vaccination concerne aussi les garçons. Le papillomavirus, qui se transmet par relations sexuelles, provoque également des cancers chez les hommes. Cette mesure est donc "solidaire" selon lui.
"Je me rappelle pouvoir tutoyer mes professeurs", se souvient Oscar Giraldo, professeur de français-colombien, lorsqu’il était élève. Selon lui, cette relation de confiance a un impact positif sur les résultats scolaires. Pour Anna Pons, cheffe de projet à l'OCDE Global Teaching Insights, chaque système éducatif a ses particularités. Elle rappelle que la fracture sociale est très marquée en Colombie, ce qui peut expliquer cette différence culturelle entre nos deux pays.