Les épreuves de spécialité n’auront plus lieu en mars, mais en juin prochain, a confirmé le ministre de l’Éducation nationale Gabriel Attal le 27 août dernier. "Les spécialités en mars permettaient d’avoir une fenêtre objective pour l’enseignement supérieur", analyse Adrien Misson, référent national lycée général et technologique à l’UNSA (Union nationale des syndicats autonomes). Les écoles post-bac se fondaient sur les notes obtenues lors de ces examens pour sélectionner les candidats dans leurs différentes filières. Une situation "qui ne va plus être possible maintenant", explique-t-il, puisque "seul le contrôle continu sera intégré dans la plateforme Parcoursup". Adrien Misson craint ainsi une "démobilisation des élèves pour les cours", et une pression supplémentaire sur leurs épaules.
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